Zéro + zéro + zéro + zéro jusqu’à 14 fois = zéro
Le gouvernement aux titres kilométriques est constitué
Par ARM
Doit-on en rire de dépit ou en pleurer de honte? On peut faire les deux choses en même temps, la seule manière pour rester vivant et en bonne santé après avoir pris connaissance de la composition du «gouvernement» que le fraudeur Azali Assoumani a mis des jours à former. La montagne a accouché d’une souris. Azali Assoumani, Ahmed Sambi et Hamada Madi Boléro ont accouché d’une croûte. Quel désastre! En tout cas, les Comoriens vont découvrir avec horreur sur la liste du nouveau gouvernement des spécialistes des faux diplômes, des fausses biographies, des détournements de fonds publics, des gènes et de la généalogie. Quand on voit une chose aussi innommable, on n’a même pas besoin de s’interroger sur l’échec dans lequel il va finir. Dès le départ, Azali Assoumani a privilégié des «qualités» qui lui sont chères: la crapulerie, l’incompétence et le faux en matière de diplômes. Même dans les Ambassades étrangères, les faussaires figurant dans ce «gouvernement» sont connus et sont répertoriés sur une liste noire qui circule entre chancelleries. Et si en plus, il n’y avait pas tous ces ministres et sous-ministres à l’utilité douteuse et aux fonctions kilométriques! Azali Assoumani a l’excuse de celui qui ne sait pas, de celui qui ne sait pas faire la différence entre le Bien et le Mal.
Voici la composition de ce qui lui tient lieu de «gouvernement».
1.- Djaffar Ahmed Saïd Hassani: Vice-président chargé du ministère de l’Économie, du Plan, de l’Énergie, de l’Industrie, de l’Artisanat, du Tourisme, des Investissements, du Secteur privé et des Affaires foncières (ouf! Au secours! Au feu! Et si les Affaires foncières étaient confiées au ministère de l’Agriculture?),
2.- Moustadroine Abdou: Vice-président chargé du ministère de l’Agriculture, de la Pêche, de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire et de l’Urbanisme (Assez! Pitié!),
3.- Abdallah Saïd Sarouma: Vice-président chargé du ministère des Transports, des Postes et Télécommunications, des Technologies et de la Communication (la litanie est-elle terminée?),
4.- Fahmi Saïd Ibrahim: Ministre d’État, Garde des Sceaux, ministre de la Justice, des Affaires islamiques, des Administrations publiques et des Droits humains (hohoho! Ah! Seigneur!),
5.- Mohamed Daoudou: Ministre de l’Intérieur, de l’Information, de la Décentralisation chargé des Relations avec les Institutions, porte-parole du gouvernement (si le ridicule pouvait tuer. Nelson Mandela avait nommé au ministère de l’Intérieur le plus grand fauteur de troubles d’Afrique du Sud: Mangosuthu Buthelezi),
6.- Mohamed Bacar Dossar: Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération internationale chargé des Comoriens de l’étranger (au moins, il a les Affaires qui lui sont étrangères. Qu’il n’aille surtout pas provoquer des bagarres et gifler les gens dans les chancelleries),
7.- Abdou Mhoumadi: Ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement, de la Recherche et des Arts (le cauchemar continue. Au suivant!),
8.- Saïd-Ali Saïd Chayhane: Ministre des Finances et du Budget (Dieu est le plus Grand),
9.- Salime Mohamed Abderemane: Ministre de la Jeunesse, de l’Emploi, de l’Insertion professionnelle, de la Culture et des Sports (Par pitié!),
10.- Moussa Mahoma: Ministre de la Santé, de la Solidarité, de la Protection sociale et de la Promotion du Genre (qu’il commence par se soigner lui-même),
11.- Mme Sitti Attoumane: Secrétaire d’État chargée du Tourisme et de l’Artisanat auprès du Vice-président chargé du ministère de l’Économie, du Plan, de l’Énergie, de l’Industrie, de l’Artisanat, du Tourisme, des Investissements, du Secteur privé et des Affaires foncières (une femme-alibi),
12.- Wahadi Mhoumadi: Secrétaire d’État chargé des Transports auprès du Vice-président chargé du ministère des Transports, des Postes et Télécommunications, des Technologies et de la Communication (Ah oui?),
13.- Mmadi Kapachia: Secrétaire d’État chargé de l’Aménagement du Territoire et de l’Urbanisme auprès du Vice-président chargé du ministère de l’Agriculture, de la Pêche, de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire et de l’Urbanisme (C’est donc ça?),
14.- Docteur Hamidou Karihila: Secrétaire d’État chargé de la Coopération avec le Monde arabe auprès du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération internationale chargé des Comoriens de l’étranger (pourtant, il est interdit de visa en Arabie Saoudite, première puissance du monde).
Et les fameux Mohéliens de Beït-Salam, de sinistre mémoire républicaine? On ne les voit nulle par dans ce «gouvernement». En tout état de cause, toute la médiocrité intellectuelle et professionnelle d’Azali Assoumani, Ahmed Sambi et Hamada Madi Boléro se retrouve dans la composition de ce gouvernement de remerciement et d’échec. Regardez comment les trois Vice-présidents sont chargés d’attributions sans relations les unes des autres. Azali Assoumani, Ahmed Sambi et Hamada Madi Boléro n’ont rien appris de leurs échecs passés, et comme ils se croient les meilleurs des Comoriens, ils vont continuer la tête dans le sable.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Mardi 31 mai 2016.
2 Comments
MARANDRAZI
juin 1, 2016 at 2:44Désespérant et humiliant, tout simplement. Tel est le sentiment que tout comorien aimant son pays doit éprouver après l’annonce de ce piètre gouvernement. Vous voyez, je n’ose même pas écrire gouvernement avec un g en majuscule par respect à cette noble notion. Et pourtant, il est d’usage d’écrire ce mot par un g en majuscule pour justement souligner le caractère singulier et noble de cette notion au même titre que les mots Etat, République et Justice.
Mais, ce serait faire injure à cette notion chargée de sens et de grandeur, si j’avais utisé cet usage républicain dans l’écrit de ce mot pour qualifier cette association de malfaiteurs qu’on vient d’imposer à notre cher pays.
Un pays pauvre, d’accord, ce n’est pas un péché, ni un délit et on peut toujours trouver un prétexte en évoquant la jeunesse de notre Etat et le manque de ressources naturelles.
Mais un Etat voyou et médicore, ça c’est inacceptable, dans un pays où il y’a tant de cadres de haut niveau et d’une grande intégrité qui ne demandent qu’à servir leur pays.
Mais vous vous rendez compte, chers compatriotes !
– Kiki, ministre de l’Intérieur : un chef de gang en charge de la sécurité des biens et de la population (entre sa milice privée et la Police nationale qui sera légitime ?) ;
– Fahami, ministre de la Justice : un ignorant des principes élémentaires du Droit, en charge du pilotage de l’arsenal juridique du pays ;
– Dossar, ministre des affaires étrangères : le référent des réseaux mafieux (Fondation fatma, Comoros holding….) en charge de la diplomatie d’un pays en pleine crise morale et en perdition géopolitique.
Je ne cite ici que les nominations les plus dangereuses en termes d’image, de crédibilité et de paix pour notre pays.
Je crois que la plaisanterie et l’indécence ont des limites. On n’a pas le droit d’assister à l’assassinat politique de notre pays.
Oui, nous pouvons agir. Oui, nous le pouvons, au nom de la dignité et de la survie de notre pays.
Yes we can !
Momo
juin 3, 2016 at 5:16Shapvanou azali ye president mwema mana yet so nome at a zehawara Zahahe zendezahale mbahindrou, hatawawo awarenga awaloza nezehawara Zaha he yetsowanome maministres wotsonikiwa ye finance ,katsourenda nayi, kazana bomze