Dynamisme des amis du Général Salimou Mohamed Amiri en France
Par Abdou Hassani
Depuis l’annonce de l’intention de présentation de la candidature du Général Salimou Mohamed Amiri aux élections présidentielles de 2016, son Comité de soutien ne lâche rien. Pour rappel, le Général Salimou Mohamed Amiri est le plus haut gradé de l’Armée nationale de Développement (AND) comorienne. À l’occasion de l’élection présidentielle de 2016, il a décidé de se lancer en politique pour faire dans le civil ce qu’il a réussi avec maestria dans l’Armée, grâce à sa compétence et à son expertise. C’est un homme qui a décidé de tourner la page douloureuse des injustices qu’il a subies du fait de la jalousie de gens qui le haïssaient parce qu’il avait réussi à faire de l’AND une vraie Armée et non un ensemble de «gens qui mangent pour ne rien faire», comme on disait avant. L’homme qui a fait de l’AND une institution respectable et très respectée et qui a libéré Anjouan de la dictature et du séparatisme intègre donc une scène politique à l’occasion d’une élection qui promet de l’action et de l’ambiance, voire une débauche inégalée de haine et de sauvagerie. Il est fort probable que la diaspora comorienne aura la chance, pour la première fois de l’Histoire, de participer aux élections présidentielles de leur pays d’origine. C’est pourquoi le Comité de Soutien du candidat Général Salimou Mohamed Amiri s’organise et s’active tous les jours. Ses partisans sont sur le terrain pour préparer l’assaut politique qui conduira leur champion à la Présidence de la République.
Un bureau vient d’être mis en place pour diriger et coordonner sa campagne au niveau de l’Hexagone. Ce Bureau est composé de trois personnes, visibles sur la photo, et dont chacune a l’exaltante responsabilité de contribuer à redonner aux Comoriens un espoir humain, réaliste et surtout raisonnable par l’élection du Général Salimou Mohamed Amiri à la Présidence de la République. Le Président de la Coordination n’est pas un inconnu sur la scène politique comorienne, puisqu’il s’agit de l’irremplaçable Hadji Mouigni, originaire de Chouani, dans le Hambou, Ingénieur en Informatique de son état, un homme très populaire au sein de la société civile comorienne en France. Il est suivi du chargé de la coopération, le Docteur Saïd Ahmed, originaire de Moroni et Mitsamiouli, un grand médecin comorien exerçant à Bruxelles. Quant au Secrétaire général, il s’agit du Professeur Mohamed Bachirou, un écrivain très brillant et absolument prometteur, originaire de Ntsaweni.
Faut-il le rappeler que le Général Salimou Mohamed Amiri a montré sa détermination, son professionnalisme et son courage le 25 mars 2008, lorsqu’il a conduit les troupes de l’Armée comorienne et leurs alliés pour débarquer à Anjouan? Ce fut une mission accomplie avec succès. Et, comme on sait, la réussite de cette lourde tâche lui a valu d’être élevé au rang de Général, avant que les jaloux et les haineux ne s’acharnent contre lui.
Par Abdou Hassani
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© www.lemohelien.com – Mercredi 12 août 2015.
2 Comments
Jurisfaiz
août 12, 2015 at 5:35Ce n’est pas là une chose étrange!
Il s’agit d’une réalité très courante dans un pays marqué par le favoritisme, le centrisme, l’égoïsme et plus encore le népotisme comme le notre. Ce n’est dans un pays comme le notre qu’on peut voir des responsables de haut rang commettre des actions contre la Nation sans jamais être punis. Cette impunité s’accompagne toujours d’une grande popularité de façon à se demander si pour être président chez nous ne vaut-il pas la peine de commettre un crime. Vous voulez un exemple que je respecte majestueusement, Abou Achirafi, ex-directeur de la DNST. N’est-it pas devenu le représentant du peuple après tout ce qu’on a dit et pensé de lui? Bien sur, sa culpabilité n’est pas prouvée et payer une caution pour être libre ne saurait être difficile quand on “a” plus que ce qu’on demande. Mettons de côté l’ex-directeur.
Pensez-vous qu’un individu soupçonné de meurtre aurait une chance de trouver du travail décent dans un pays au-delà du notre? Chez nous il peut être responsable de la Nation.
Voilà comment ça se déroule: une personne commet un crime (meurtre, détournement, viol, …), se trouve en prison pour quelque jour dans pour sa phase de popularité et sort de prison en héros de la Nation. Mais cela n’a rien d’anormal! Combien de prisonniers reconnus coupable de meurtre dont leur sentence été la peine de mort se trouvent libres. Peut être la grâce présidentielle, je vais m’en renseigner!
Ce qui échappe à mon savoir est qu’on demande à un bachelier voulant faire ses études universitaires de fournir un casier judiciaire pour s’assurer qu’il n’a jamais commis un crime comme si à l’école on apprend “l’art des hommes politiques” de chez nous. Or, pour un homme qui a servi dans la Nation avec maladresse et “mafia” ne saurait être demandé un casier car on sait déjà que dans son bureau il en avait pleins.
Jurisfaiz
août 12, 2015 at 5:40Avec l’estime que je porte à votre site, j’espère voir mon commentaire posté