Protection de la mémoire de Mohamed Taki Abdoulkarim
Mbéni et le Hamahamet ont bien désavoué Azali Assoumani
Par ARM
Le 8 novembre 1998, disparaissait Mohamed Taki Abdoulkarim, le premier Président élu démocratiquement des Comores, le Président élu en 1990 mais qui avait été spolié de sa belle victoire pour Saïd Mohamed Djohar et sa sinistre «gendrocratie», avant que Place Badjanani, les faiseurs de Rois ne fassent leur mea culpa, quand ils ont compris que leur poulain était incontrôlable et imprévisible, en tout cas ingrat à leur égard. La grave injustice subie par le Mbénien Mohamed Taki Abdoulkarim en 1990 sera subie en 2016 par un autre Mbénien de très grande valeur, Mohamed Ali Soilihi. Mais, comme les saletés de 2016 ont été le fait de Mohéliens réels et de circonstance, on ne s’attend pas à ce que ces individus reconnaissent leur forfait sur la place publique un jour, puisqu’il n’y a pas de sens de l’honneur dans leur éducation. Et, l’éducation est comme la classe: on en a ou on n’en a pas.
Toujours est-il que ce samedi 5 novembre 2016, la ville de Mbéni et la région du Hamahamet ont célébré dans le recueillement et la dignité la disparition de l’ancien Président, considéré à juste titre comme «l’enfant bien-aimé» de la ville et de la région. Le Tout-Mbéni, le Tout-Hamahamet et des Comoriens venus d’autres horizons ont été vus à Mbéni au cours de cette journée de commémoration. Et c’est alors que le régime politique du «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani, empêtré dans un désamour total avec les Comoriens, enchaîné dans les bas-fonds de l’impopularité, a voulu récupérer cette commémoration chère à de nombreux Comoriens, dans les rangs desquels on ne retrouve pas les renégats enfarinés qui sont au pouvoir actuellement. Comment cela? C’est très simple. À un moment où même Saïd Ali Kemal regarde le «saigneur» Azali Assoumani avec un profond mépris et une réelle commisération qu’il ne cherche plus à cacher, le pâtissier de Beït-Salam a voulu récupérer la mémoire de Mohamed Taki Abdoulkarim en organisant une mascarade sous forme de simulacre de célébration du décès de l’ancien Président ce dimanche 6 novembre 2016. C’est son problème. En tout cas, aucun vrai Mbénien n’a assisté à cette honte fangeuse. Si au moins le pâtissier Azali Assoumani savait qui sont les gens de Mbéni et du Hamahamet, il aurait préféré se casser la jambe plutôt que s’humilier à la face du monde.
Mohamed Taki Abdoulkarim lui-même n’aurait jamais voulu que sa mémoire soit souillée par un homme qu’il méprisait profondément: le pâtissier Azali Assoumani. Voici ce que disait Mohamed Taki Abdoulkarim à des notables dépêchés auprès de lui par le fugitif national Azali Assoumani, qui quémandait sa réintégration à la fonction de chef d’État-major, après s’être caché en slip sous une table de l’ambassade de France aux Comores le 28 septembre 1995 quand Robert «Bob» Denard et ses mercenaires renversaient Saïd Mohamed Djohar: «Avant vous, Azali Assoumani a dépêché auprès de moi un diplomate étranger, à trois reprises. C’est la deuxième fois que je reçois votre délégation, et aujourd’hui, elle compte 2 membres de plus. Je suis très réservé à l’égard d’Azali Assoumani parce qu’il est un lâche et parce qu’il n’agira jamais pour le bien des Comores. J’avance trois raisons pour expliquer cela. Premièrement, je ne dis pas que c’est lui qui a tué l’officier surnommé Apache, mais je trouve inhumaine la façon par laquelle il a exhibé son corps criblé de balles sur le capot d’un véhicule militaire à travers Moroni quand avait échoué la tentative du coup d’État du 26 septembre 1992. Un militaire protège et honore son frère d’armes même quand il est mort. Je n’ai pas vu cela chez Azali Assoumani. En plus, il n’y a pas un pays au monde où on exhibe le corps des morts avec une telle sauvagerie. Même les peuples qui ne font pas grand cas de Dieu ne se livrent pas à une telle barbarie. C’est indigne d’un être humain.
Deuxièmement, alors qu’il était chef d’État-major de l’Armée comorienne, le 28 septembre 1995, des soldats défendaient le pays contre les hommes de Bob Denard, mais Azali Assoumani, leur chef, avait fui pour aller se cacher à l’ambassade de France. C’est indigne d’un soldat, surtout quand il est le chef d’État-major de l’Armée nationale. Troisièmement, après le putsch du 28 septembre 1995, Azali Assoumani n’avait quitté l’ambassade de France qu’après la constitution du gouvernement par Mohamed Caambi El Yachouroutu dans cette mission diplomatique. Cet homme ne fera jamais du bien aux Comores. Il n’aime pas son pays. Vous voulez que je le replace à la tête de l’Armée comorienne? Je le fais pour ne pas vous froisser, mais je le fais sans joie» (Témoignage fait le lundi 22 août 2016 par un proche de Mohamed Taki Abdoulkarim).
Un autre fait prouve que le Président Mohamed Taki Abdoulkarim n’aurait jamais approuvé la souillure de sa mémoire par le «lâche» qu’est le «saigneur» Azali Assoumani. Nous sommes le 8 novembre 1998. Le pays est en deuil dès qu’a été annoncée la nouvelle du décès de son Président. Que fait le pâtissier Azali Assoumani, chef d’État-major de l’Armée comorienne? Le même jour, toute honte bue, sans la moindre compassion, ni la moindre once d’humanité, il réunit à Kandani tous les officiers et annonça sa volonté de prendre le pouvoir le même jour, lui l’homme qui n’a pas été capable d’apprendre la pâtisserie en trois mois mais en trois ans, à Meknès, au Maroc! Les officiers présents étaient sidérés, statufiés, morts de peur dans le cas de certains, se rappelant avec quelle violence sadique cet assassin avait traité ceux avec qui il devait renverser Saïd Mohamed Djohar le 26 septembre 1992, des hommes qu’il avait trahis, torturés à mort, assassinant le Foumbounien Ahmed Abdallah dit Apache, avant de promener le corps dans toute la ville de Moroni sur le capot d’un véhicule militaire. Seulement, le futur Général Salimou Mohamed Amiri, le Commandant Zarrouki Inzoudine et un troisième officier s’y opposèrent. Le soudard de Beït-Salam le poursuivit de sa haine de primitif n’ayant jamais l’âge de pierre, allant jusqu’à des blâmes que rien ne pouvait justifier sauf la bêtise d’un pâtissier raté. À ce jour, il refuse de jeter à la rivière sa stupide rancune.
Mais, ce n’était que partie remise puisque le 30 avril 1999, il déchira l’État et la République par le coup d’État le plus stupide de l’Histoire. Au lendemain du 30 avril 1999, un deuxième malfaiteur pathologique et sans honneur allait écrire un torchon qu’il qualifia pompeusement d’«article» pour vanter les «mérites» d’une forfaiture antirépublicaine dans le seul but de draguer un assassin arrivé au pouvoir par l’épée et qui périra par l’épée. Il s’agit de Hamada Madi Boléro, le fugitif international, le premier producteur de films pornographiques aux Comores, le trafiquant de visas Schengen, l’homme qui a écrit un livre électronique pour se vanter de pédophilie puisqu’il y reconnaît avoir couché avec ses élèves mineures au Collège. Les premières bases de la plus grande association de malfaiteurs aux Comores venaient d’être jetées, en attendant le jour où Dieu enverra sa colère sur ces gens qui passent leur temps à se cocufier eux-mêmes dans des suites d’hôtels à Dubaï, à coucher avec des gamines partout (maintenant, la longueur du zizi de chacun est connue), à voler le peuple comorien et à étaler un narcissisme arrogant jamais constaté aux Comores.
En tout cas, les dignitaires de Mbéni et du Hamahamet ne veulent pas de voleurs et d’assassins sur leur belle terre au prétexte de célébration du 18ème anniversaire du décès de Mohamed Taki Abdoulkarim, paix à son âme.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Dimanche 6 novembre 2016.