Ahmed Sambi a encore quels mensonges à proférer devant les gens?
Par ARM
Ahmed Sambi vient de se rappeler, finalement, qu’il est Anjouanais et non Grand-Comorien et que, pendant le mois sacré du Ramadan, on ne s’incruste pas chez les autres, mais on fait tout pour rentrer chez soi. Ceci est d’autant plus vrai que le fonctionnaire mohélien travaillant à Moroni et qui effectue une mission de trois jours à l’étranger se hâte d’aller sur son île dès son retour, alors qu’Ahmed Sambi, qui, depuis février 2015, n’avait pas passé plus d’une semaine aux Comores, était parti empoisonner la vie des gens à la Grande-Comore, au lieu de rentrer chez lui à Anjouan. À Moroni, il s’était barricadé dans une mosquée pour raconter des mensonges aux gens, en plein mois de Ramadan, après avoir poussé ses clochards du Café du Port, à coup de billets de 1.000 francs (2 euros), à aller aboyer au passage du Président Ikililou Dhoinine et du Vice-président Mohamed Ali Soilihi dans une mosquée. Cet homme-là a fini par rentrer chez lui. Mais, au lieu de passer ce mois sacré dans le recueillement, il va dire de nouveaux blablas à Missiri, Mutsamudu. Du moment que ça se passe chez lui, les Comoriens s’en moquent, mais se posent tout de même une question: après avoir fini le tour des mensonges les plus scélérats, que va-t-il raconter encore aux gens? Il va parler pour dire quoi à ses victimes oratoires consentantes?
À un moment où Ahmed Sambi finit dans la honte, l’opprobre, le scandale et la confusion ses malheureux meetings de mosquée à Moroni, il est temps de revenir sur le travail très minutieux qui a été fait par des Comoriens pour rappeler que le crypto-sambisme est une idéologie très dangereuse, basée sur le mensonge et la manipulation des esprits. Et la dernière équipée d’Ahmed Sambi en France depuis février 2015, tout en signifiant le naufrage politique et médiatique de la «Zaouïa» (Confrérie), a permis au peuple de voir à quel point cet homme sans foi, ni Loi, a basé toute sa pathétique carrière politique sur le mensonge, la mythomanie et de la mégalomanie de celui qui ne veut pas encore admettre qu’il n’a plus d’avenir présidentiel aux Comores, et qui porte plainte quand on le lui signale. Menteur un jour, menteur pour toujours.
Ahmed Sambi est l’auteur de plus de 50 mensonges, mais comme il est impossible de tout recenser, nous en retenons les 50 les plus emblématiques sur la liste précédemment établie.
1.- Ahmed Sambi avait dit quitter Beït-Salam le 26 mai 2010. Or, il a fallu le pousser par les fesses pour qu’il y déguerpisse une année plus tard, le 26 mai 2011, après avoir provoqué la mort à Mohéli et à la Grande-Comore. Pauvre Lieutenant-colonel Combo Ayouba!
2.- Il avait juré de prendre des mesures pour diminuer le train de vie de l’État, et en fit exactement le contraire.
3.- Il promit la diminution du chômage, et ne créa aucun emploi, sauf pour ses proches. Il a été le Président du chômage et du sous-emploi.
4.- Il promit une diminution de la pauvreté, mais s’enrichit et enrichit les siens à une vitesse vertigineuse, pour mieux appauvrir le peuple comorien.
5.- Sur Radio France Internationale (RFI), il promit de ne jamais toucher au texte de la Constitution, mais se lança dans des tripatouillages constitutionnels par pure convenance personnelle, dans le style le plus approprié à «la Constitution, mon bon plaisir». Honteux!
6.- Il devait faire de 2007 l’année de construction des Comores, mais en fit une année de destruction. Par quelle folie primaire, a-t-il fallu qu’il détruise le Galawa Beach, le seul hôtel 5 étoiles des Comores? Il faut être un sale type pour faire ça!
7.- Il devait faire de 2008 l’année de l’eau et de l’électricité, et c’est depuis 2008 que les Comoriens sont confrontés aux problèmes les plus aigus en matière d’eau et d’électricité.
8.- 2009 devait être l’année de la relance de l’économie et des investissements, mais il n’a relancé que sa propre économie domestique et ses propres investissements, notamment par l’achat de deux cimenteries en Tanzanie.
9.- Il devait améliorer les conditions de vie des Comoriens, et les dégrada durant chaque jour de sa pitoyable présidence.
10.- Il promit le pétrole iranien aux Comoriens et inaugura une ère de pénuries.
11.- Il promit un pétrole iranien raffiné au Yémen et qui serait moins cher, alors que le prix du pétrole n’a fait qu’augmenter durant sa misérable présidence de 5 années infernales.
12.- Il devait faire de la «citoyenneté économique» un facteur de relance économique, et en fit un vecteur de relance de l’enrichissement illicite des dirigeants, et du trafic mondial de la drogue et du terrorisme international.
13.- Il promit la disparition de l’habitat insalubre et s’appropria les 5 milliards de francs comoriens alloués par l’Arabie Saoudite pour le «Projet Habitat».
14.- Sur le Coran, il promit le respect de la présidence tournante et de l’autonomie des îles, mais fit exactement le contraire. Maintenant, il veut abolir la présidence tournante.
15.- Il promit la transparence financière, et privilégia l’opacité pour mieux voler les Comoriens.
16.- Il promit l’indépendance de la Justice, et se signala par sa caporalisation de l’appareil judiciaire.
17.- Il s’était déclaré contre l’accueil des immigrés refoulés de Mayotte et en fit exactement le contraire.
18.- Il promit de juger les séparatistes anjouanais, mais leur donna son sein pour les allaiter.
19.- Il avait promis de réduire le nombre de voyages présidentiels à l’étranger, mais y passait 20 jours par mois, encaissant l’indemnité journalière de 4.000 euros, soit 2 millions de francs comoriens.
20.- Il promit la baisse des prix des denrées de première nécessité et des taxes douanières, mais en fit le contraire.
21.- Sa promesse de paiement régulier des salaires des fonctionnaires tourna en eau de boudin.
22.- On attend encore la construction des ports secondaires qu’il avait promis.
23.- On attend encore la reconstruction de l’Hôtel Galawa Beach, qu’il a détruit uniquement parce qu’il était en Grande-Comore.
24.- Où est la route reliant Hahaya à Mitsamiouli, qu’il avait promise? Menteur, va!
25.- Où est le partenariat qu’il devait instaurer entre le secteur privé et des investisseurs d’Arabie Saoudite?
26.- Il avait promis des pensions du couple présidentiel aux hôpitaux et aux prisons, mais on n’a rien vu venir.
27.- Il devait rendre au Trésor public l’argent non utilisé de ses frais de «mission» à l’étranger, mais n’en fit rien.
28.- On attend toujours la construction de la route qu’il avait promise pour relier Dimani et Domba.
29.- Il avait promis de grands projets touristiques pour Mitsamiouli, Malé, Chindini et Bouni, mais on attend toujours.
30.- Où est ta flotte de pêche que l’Iran, devait mettre à la disposition des Comores?
31.- Où est ton riz à 150 francs comoriens le kilo?
32.- Comment as-tu fait pour développer la corruption, en commençant par la tienne propre, alors que tu avais promis de combattre ce fléau?
33.- Tu devais doter les Comores d’un avion et d’une compagnie aérienne en juin 2009, et à cette date, un avion de la Yemenia se crasha aux Comores, tuant 152 personnes.
34.- Tu devais baisser le prix des billets d’avion entre la France et les Comores, et c’est le contraire qu’on constate.
35.- Où en sommes-nous avec ta promesse d’exposition internationale, au Palais du Peuple, de l’outillage nécessaire à l’industrie des Comores?
36.- Où en sommes-nous avec ta fumeuse transparence sur les dons faits aux Comores par la communauté internationale?
37.- Tu avais promis un musée pour les cadeaux reçus par le Président des Comores, mais ton musée est dans ta caverne d’Ali Baba.
38.- Alors que le Baccalauréat 2007 d’Anjouan était considéré comme illégal, tu l’as validé, notamment par l’octroi de bourses aux «bacheliers» de cette année-là sur ton île.
39.- La promesse de faire de 2008 l’année de création de sociétés commerciales au sein desquelles les fonctionnaires devaient être des actionnaires a été un mirage vaporeux de plus.
40.- Pour la femme comorienne, tu as manqué d’élégance et de galanterie, car tu avais promis de produire aux Comores des slips et des soutiens-gorges, mais tu n’a fait que favoriser l’un des tiens dans la fabrication des bougies, chez toi, à Anjouan.
41.- Où est ton gisement de bauxite que tu aurais découvert depuis que tu as obtenu ton Doctorat en Géologie?
42.- Dès l’obtention de ton Doctorat en Géologie, tu fis la découverte, à Pijani, d’un gisement du minéral appelé «olivine», mais nous n’avons rien vu. Tu n’as pas honte?
43.- Où sont les bourses de formation professionnelle de tes Turcs de l’Ihlas Holding au profit d’étudiants comoriens?
44.- Tu avais promis que la société Oskay devait faire de la mise en bouteille de gaz de cuisine, mais nous attendons toujours.
45.- Tes Turcs de la Tukson devaient accorder des bourses d’études à 10 Comoriens, mais nous attendons toujours.
46.- Tu avais promis une visite aux Comores de Paragon (agent de Nokia et Samsung au Kenya) pour examiner les besoins de la population locale, mais nous attendons toujours.
47.- Tu avais promis 200 machines de fabrication de briques offertes par la Turquie, mais les Comoriens n’en ont pas vu la couleur.
48.- Où en es-tu avec ta fameuse conférence au Koweït pour la réalisation de projets de développement économique et social aux Comores?
49.- Où sont tes fameux 92 projets d’investissement résultant de la fameuse Conférence de Doha?
50.- Et tes 254 fiches que doit présenter le secteur privé pour des investissements d’un montant de 500 millions de dollars?
Ouf! Ouf! On pourrait y ajouter le fameux «Aéroport international de Mohéli» et les 2 milliards d’euros de la Fondation Fatima, soit 983.761.500.000 francs, soit encore «33 ans de notre budget actuel», selon tes propres dires. Mais, n’accablons pas le menteur professionnel qu’est Ahmed Sambi. Déjà, les Comoriens savent que ce menteur n’a pas vocation à diriger une seconde fois les Comores, après un premier mandat de mensonges, malheurs et deuils. Si on est normalement constitué, on doit s’interroger sur les nouveaux mensonges qu’il va débiter à Mutsamudu et pourquoi des gens qu’on dit «normaux» vont l’écouter. La réponse est simple à deviner, et elle nous a été donnée par ce Mohélien nommé Conseiller à la Cour constitutionnelle: «À Mohéli, les gens ne prennent pas au sérieux Saïd Abdallah Sarouma, surnommé Chabouhane, Baguiri ou Gris-Gris. Mais, ils aiment se rendre à ses meetings et l’écouter parce qu’il est amusant et sait raconter des histoires».
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Mercredi 1er juillet 2015.