Mohamed Taki Abdoulkarim méprisait Azali Assoumani
Pour lui, le putschiste ne fera jamais le bien pour son pays
Par ARM
Le pauvre chéri! Pauvre chou! Sans doute faudra-t-il trouver une femme qui allaite son bébé et lui demander de donner le sein au Sultan Tibé Azali Assoumani, tant il est méprisé, haï et maudit par les Comoriens. Sur les places publiques, quand les Comoriens se mettent à parler du Sultan du Hambou, les uns disent: «Tout ça est de votre faute car c’est vous qui avez élu cet individu», et les autres répondent, très en colère, «nous ne l’avons pas élu». Autrement dit, personne n’admet avoir mis dans l’urne le bulletin du «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani et ses trois roquets. De toute façon, il n’a été élu que par son fugitif international polygame Hamada Madi Boléro dit Makridine (le Religieux de la Magouille) et les autres Mohéliens de Bête-Salam. L’usurpateur mal-aimé est tellement sevré de l’amour des vivants qu’il est parti chercher vainement celui des morts. Médusés et indignés, les Comoriens ont vu avec quelle indignité et indécence il est parti à Mbéni, en novembre 2016, mendier l’amour de feu le Président Mohamed Taki Abdoulkarim par une cérémonie indécente et pathétique, dans l’indifférence et le mépris de la population, qui avait déjà commémoré dans la dignité l’anniversaire de la mort de l’ancien Président.
Le pâtissier Azali Assoumani était parti à Mbéni commémorer l’anniversaire de la mort d’un homme qui n’avait que du mépris pour lui. En fait, le Président Mohamed Taki Abdoulkarim a été le premier dirigeant comorien à avoir compris que le «concubinocrate» Azali Assoumani était un vaurien. Et il ne s’en cachait pas. Il ne ratait jamais une occasion pour dire aux gens: «Azali Assoumani est un lâche. Il ne fera jamais du bien pour les Comores». Dans les archives, on retrouve l’article intitulé «Étranges nominations», étant noté que la «nomination étrange» qui retient le plus l’attention est celle du «ventriote» Azali Assoumani: «Azali Assoumani. Il vient d’être promu chef d’État-major, en remplacement du Colonel Moilime Djoussouf que le président a porté au pinacle avant de le lâcher. Un fidèle cède donc la place à un homme qu’il avait publiquement dénoncé alors que ce dernier était en stage en France: “Il paraît qu’il est parti faire des études”, avait-il ironisé, “en tout cas ce n’est pas moi qui l’ai envoyé, et il devra chercher quelque autre endroit pour travailler, mais pas ici”, disait-il en substance»: Étranges nominations, L’Archipel n°170, Moroni, 30 juillet 1998, p. 5.
Or, le Sultan Tibé n’allait pas tarder à se faire caser par Mohamed Taki Abdoulkarim, comme le souligne Aboubacar Mchangama dans son article, lui que la première kleptocratie du kleptocrate de village Azali Assoumani allait s’employer à dénigrer régulièrement et bêtement. Pourtant. Pourtant… Pourtant, il faudra savoir comment et dans quelles conditions particulières le Président Mohamed Taki Abdoulkarim avait confié l’Armée comorienne à un homme envers qui il n’avait que du mépris. C’est que le Sultan Tibé Azali Assoumani s’était caché dans les jupes d’un Ambassadeur étranger en poste à Moroni et dans celles de la notabilité de la Grande-Comore. Au départ, le chef de l’État avait refusé de nommer le «lâche», mais avait fini par céder à la pression. Pour comprendre ce qui s’est passé, il faudra prendre connaissance des paroles du Président Mohamed Taki Abdoulkarim aux notables telles que rapportées par un de ses proches.
Voici ce qu’avait dit l’ancien Président aux notables: «Avant vous, Azali Assoumani a dépêché auprès de moi un diplomate étranger, à trois reprises. C’est la deuxième fois que je reçois votre délégation, et aujourd’hui, elle compte 2 membres de plus. Je suis très réservé à l’égard d’Azali Assoumani parce qu’il est un lâche et parce qu’il n’agira jamais pour le bien des Comores. J’avance trois raisons pour expliquer cela.
Premièrement, je ne dis pas que c’est lui qui a tué l’officier surnommé Apache, mais je trouve inhumaine la façon par laquelle il a exhibé son corps criblé de balles sur le capot d’un véhicule militaire à travers Moroni quand avait échoué la tentative du coup d’État du 26 septembre 1992. Un militaire protège et honore son frère d’armes même quand il est mort. Je n’ai pas vu cela chez Azali Assoumani. En plus, il n’y a pas un pays au monde où on exhibe le corps des morts avec une telle sauvagerie. Même les peuples qui ne font pas grand cas de Dieu ne se livrent pas à une telle barbarie. C’est indigne d’un être humain.
Deuxièmement, alors qu’il était chef d’État-major de l’Armée comorienne, le 28 septembre 1995, des soldats défendaient le pays contre les hommes de Bob Denard, mais Azali Assoumani, leur chef, avait fui pour aller se cacher à l’ambassade de France. C’est indigne d’un soldat, surtout quand il est le chef d’État-major de l’Armée nationale.
Troisièmement, après le putsch du 28 septembre 1995, Azali Assoumani n’avait quitté l’ambassade de France qu’après la constitution du gouvernement par Mohamed Caambi El Yachouroutu dans cette mission diplomatique.
Cet homme ne fera jamais du bien aux Comores. Il n’aime pas son pays.
Vous voulez que je le replace à la tête de l’Armée comorienne? Je le fais pour ne pas vous froisser, mais je le fais sans joie»: Cité par ARM: Mohamed Ali Soilihi. Vérités sur une élection aux Comores, L’Harmattan, Paris, 2016, p. 298.
Mohamed Taki Abdoulkarim avait tout compris sur le «lâche», sur l’individu qui «ne fera jamais du bien aux Comores» car «il n’aime pas son pays». La lâcheté avec laquelle le Sultan Tibé Azali Assoumani détruit les Comores aujourd’hui ne fait que donner raison au Président Mohamed Taki Abdoulkarim, paix à son âme.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Vendredi 14 juillet 2017.