Mohamed Daoudou dit Kiki est l’individu-République
À la tête d’un escadron de la mort de la CRC, il veut la guerre
Par ARM
Les Comoriens sont des bons pères de famille et un peuple pacifique. C’est pour cela qu’ils n’aiment pas qu’on leur marche sur les pieds. Pour tout dire, ils n’aiment ni la goujaterie, ni les goujats. Et, ils ont été choqués et scandalisés quand ils ont vu Mohamed Daoudou dit Kiki, Maire de Moroni et grand perdant de l’élection présidentielle de 2016, à laquelle il était candidat, à la manière d’un aide-chauffeur des années 1970, agrippé comme si sa vie en dépendait à l’arrière de la camionnette qui ramenait les caisses de procès-verbaux et autres documents électoraux ramenées d’urgence d’Anjouan au siège de la Cour constitutionnelle ce mercredi 17 avril 2016 pour faire les choses électorales proprement. Que faisait Mohamed Daoudou, allié d’Azali Assoumani, dans cette camionnette, lui qui déclare crânement qu’il veut assister avec les Conseillers de la Cour constitutionnelle à l’examen des documents électoraux venus d’Anjouan? Trop, c’est trop! Les bêtises sont allées trop loin. Et comme disait l’un de mes anciens Professeurs au Maroc, parlant de Saddam Hussein en 1990, «il y a un moment, il faut savoir s’arrêter». Pour n’avoir pas compris qu’«il y a un moment, il faut savoir s’arrêter», Saddam Hussein finit par être pendu. Il est mort comme il a vécu. Bêtement. Dans la violence. En ces moments de «Hitma» à Iroungoudjani, à Moroni, «Hitma» au cours de laquelle Azali Assoumani a demandé à Dieu de mettre à mort ses ennemis, «les voleurs d’élections», il aurait été déplacé de souhaiter des mauvaises choses à un être humain.
Pourtant, avant qu’il n’aille plus loin qu’il ne le faut, Mohamed Daoudou doit arrêter son affaire d’escadron de la mort de la CRC dans Moroni au cas où la Cour constitutionnelle dira des choses qui déplairaient à son chef Azali Assoumani. Est venu pour lui le moment de s’arrêter. Il ne peut pas devenir à lui seul l’individu-République qu’il croit être devenu. Il est le Maire de la capitale des Comores et ne peut pas continuer à se comporter en coupeur de routes. Et comme il voulait devenir Président de l’Union des Comores, il doit comprendre que quand on aspire à une telle fonction, on s’impose une retenue et une dignité parce qu’il n’est jamais bon de ne se signaler que par des actes négatifs et par des comportements polémiques.
À l’heure qu’il est, la ville de Moroni est devenue une femme enceinte jusqu’aux yeux et qui attend avec fébrilité le moment de l’accouchement et la naissance de ses deux faux jumeaux. Les pouvoirs publics viennent de siffler la fin des danses de lambada et bumping de rue. L’UPDC a fermé son quartier-général de campagne électorale dès que la puissance publique en a donné l’ordre, afin d’éviter les esclandres et l’escalade de la violence. Par contre, les Comoriens ne comprennent toujours pas pourquoi la CRC d’Azali Assoumani rechigne et répugne à évacuer son quartier général. Ses membres y sont toujours en signe de menace. La seule concession qu’a accordée la CRC d’Azali Assoumani a été l’enlèvement de sa sono assourdissante qui assommait les passants à coups de chansons débiles et insipides face au Conseil de l’Île de la Grande-Comore, en direction de la vieille mosquée de Moroni. Pour le reste, la CRC, continue à brandir ses muscles et ses menaces de violence, ne sachant à quel Saint se vouer puisqu’elle ne connaît pas la date de déclaration de la Cour constitutionnelle. Pour la CRC d’Azali Assoumani, chaque jour que Dieu fait est un jour potentiel de bagarre de rue. Pourtant, elle doit tenir compte de la fermeté du discours du Président de la République. Paix aux Comores.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Vendredi 29 avril 2016.
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MARANDRAZI
avril 29, 2016 at 12:35Vivement que la Cour Constitutionnelle se prononce pour que le peuple comorien en finisse à jamais avec ces voyous du CRC et Orange.