Le Vice-président allume la lumière, Ibrahim Mzé Abdallah l’éteint
Par ARM
Si au moins Ibrahim Mzé Abdallah, l’incorrigible et paresseux Directeur général de la MAMWÉ, pouvait déclarer officiellement sa candidature à l’élection présidentielle de 2016 et se positionner en concurrent du Vice-président Mohamed Ali Soilihi… Oui, si au moins le corrompu et incompétent Ibrahim Mzé Abdallah pouvait clarifier sa situation électorale au regard de 2016, à défaut d’éclairer les Comores, les choses auraient été beaucoup plus simples. Cette clarification est d’autant plus attendue que les Comoriens ne sont plus en mesure de comprendre ce qui se passe à la MAMWÉ, la société d’eau et d’électricité, devenue tellement amorphe qu’elle n’a même pas de quoi allumer une bougie, ni faire couler une larme d’eau par les robinets. Le gouvernement agit, Ibrahim Mzé Abdallah se la coule douce, devenant le tire-au-flanc le plus culotté de la République, faisant tout pour faire sauter celle-ci sept fois avant de la briser et de lui marcher sur la tête.
Le mercredi 19 août 2015, les Comoriens ont vu le Vice-président Mohamed Ali Soilihi et la ministre Sitti Kassim ont été vus à l’Aéroport de Hahaya réceptionner les groupes électrogènes destinés à faire sortir les Comores des ténèbres dans lesquelles le brave Ibrahim Mzé Abdallah les y maintient pour saboter les efforts du gouvernement. Les Comoriens avaient commencé à respirer en parlant de la fin du cauchemar.
Or, comment peut-on espérer une solution quand on sait que le but d’Ibrahim Mzé Abdallah est de sombrer dans la paresse, en cassant la dynamique gouvernementale, avec un sadisme à faire pâlir de jalousie, envie et honte le Marquis de Sade. Pourtant, malgré ses sabotages répétés avec la régularité d’un piston de moteur Caterpillar et Rolls Royce, les nouveaux groupes électrogènes de la MAMWÉ ont redémarré. Pour autant, il ne faut pas se limiter à ce redémarrage, puisqu’il faudra aller jusqu’à plonger dans les bas-fonds du redémarrage lui-même. C’est que, quand le Vice-président Mohamed Ali Soilihi a obtenu de la filiale de Caterpillar à Sharjah, aux Émirats Arabes Unis, l’acheminement des moteurs par avion spécial et non par boutre, il avait insisté pour que des ingénieurs de Caterpillar soient présents aux Comores pour superviser les premières opérations et assurer le transfert de technologie. Ce fut fait. Les ingénieurs de la grande firme multinationale arrivèrent à Moroni et commencèrent à travailler. Mais, quel ne fut leur agacement quand ils ne pouvaient aller plus loin puisqu’il fallait assurer la synchronisation des moteurs, une affaire qui ne les regardait pas tant qu’un expert de la MAMWÉ ne vienne à la rescousse. Or, aux Comores, le grand spécialiste de la synchronisation existe bel et bien et est le seul cadre de la MAMWÉ qui faisait un travail remarquable. C’est un expert compétent, le seul capable de synchroniser les nouveaux moteurs avec les anciens. Seulement, Sa Majesté le Roi-Empereur Ibrahim Mzé Abdallah avait eu la géniale idée de le virer de la moribonde société, et celui-ci est parti s’installer à son compte tout en collaborant avec l’ASECNA.
Et voilà qu’on appelle le Président Ikililou Dhoinine pour lui signaler que malgré tous les efforts déployés par le gouvernement pour juguler la crise de l’énergie, les moteurs étaient au repos et la population dans l’obscurité. Normalement, le Président Ikililou Dhoinine aurait dû appeler Mme Sitti Kassim puisqu’elle est la ministre de la Production, de l’Environnement, de l’Énergie, de l’Industrie et de l’Artisanat. Dans cette litanie de domaines de compétences, c’est le mot «Énergie» qui nous intéresse puisque signifiant qu’elle est la ministre qui doit s’occuper des problèmes d’eau et d’électricité. Mais, le chef de l’État appela le Vice-président Mohamed Ali Soilihi pour lui en parler, alors que ce dernier, connu pour être également le ministère des Finances, de l’Économie, du Budget de l’Investissement et du Commerce extérieur chargé des Privatisations, était à l’étranger, à 6.000 km des Comores, pour chercher à savoir ce qui se passait. Le Vice-président appela la ministre Sitti Kassim qui lui dit que le seul expert comorien capable de faire la synchronisation a été viré par l’inégalable Ibrahim Mzé Abdallah et qu’il réclame ses 2,5 millions de francs avant d’intervenir. Et pourquoi la MAMWÉ ne lui paie pas ses 2,5 millions? «Parce que la MAMWÉ n’a pas 2,5 millions de francs». Ce témoin de la scène dit avoir entendu le Vice-président lancer au téléphone: «Même si tu dois aller faire un prêt chez un particulier, trouve cet argent parce que nous avons investi des millions de francs dans cette affaire et il ne faut pas qu’elle échoue pour 2,5 millions. Devons-nous travailler pour sauver ce pays ou devons-nous entrer dans les mosquées et prier Dieu et nous en limiter à cela?». Les 2,5 millions de francs comoriens ont été dénichés par le ministère de l’Économie et des Finances, et pas grâce à Ibrahim Mzé Abdallah, qui n’a pas été capable non plus de trouver 5 millions de francs afin de louer la grue qui allait soulever les moteurs quand ils étaient à Hahaya. Il n’était même pas capable de financer le séjour aux Émirats Arabes Unis des cadres de la MAMWÉ qui travaillaient sur le dossier. Le grand homme! Le grand employeur d’une pléthore d’incapables juste bons à renvoyer jusqu’au dernier, en commençant par lui-même! Le brave homme qui vire le seul cadre compétent de «son» entreprise à la dérive! Sauf que cette fois-ci, le paresseux de la MAMWÉ devait boire le calice jusqu’à la lie, en reconnaissant la valeur de celui qu’il a lâchement et injustement licencié et qui aurait dû être le Directeur de la MAMWÉ au lieu du chef des chemises jaunes, dont le compte en banque est des plus prospères, grâce à la République généreuse et bienveillante. La chose est de notoriété publique.
Il est d’ailleurs étrange mais pas vraiment de constater que pendant que les jaloux et les aigris de ce que Hamada Madi Boléro appelle ironiquement «une certaine classe politique» prétendent avec haine et mauvaise foi que le Vice-président Mohamed Ali Soilihi est allé acheter du matériel d’occasion, l’homme du ministère de l’Économie et des Finances s’était rendu en personne à Sharjah pour acheter des groupes électrogènes absolument neufs auprès de Caterpillar, la société de renommée mondiale, dont la branche des Émirats Arabes Unis a vendu les groupes électrogènes aux Comores, des groupes électrogènes payés par la Banque africaine de Développement (BAD) à la demande du Vice-président et transportés jusqu’aux Comores suite à un prélèvement sur un don que le même Vice-président a obtenu auprès du Fonds arabe pour le Développement économique et social (FADÉS), après s’être battu avec détermination, assiduité et sens de la négociation pour que le pays en soit membre depuis 2013. Sans faire de l’esprit, on aimerait bien entendre les initiateurs de la Révolution des Bidons et du Bidonnage gloser encore perfidement et hypocritement, preuves à l’appui, sur des moteurs prétendument «acquis au rabais»! Ce sont des bougres.
Pourtant, il aurait suffit à ces jaloux doublés de fieffés menteurs qu’ils aillent voir les experts spécialement envoyés par Caterpillar en vue de l’installation des moteurs pour se rendre compte de la réalité des choses, voire s’entretenir avec le paresseux et incompétent de la MAMWÉ pour connaître la vérité! Mais non! La vérité n’intéresse point ceux qui pensent attaquer le Vice-président parce qu’il est candidat non encore déclaré à l’élection présidentielle de 2016, dont il est le favori. Maintenant que la lumière a fait sa réapparition et que la population a commencé à en voir les effets bénéfiques, ils sont devenus les taiseux des bas-fonds de la République par pure mauvaise foi, à l’affût du moindre incident technique pour s’en réjouir sadiquement et avec irresponsabilité de nouveau, au lieu de d’interroger sur la gestion de la MAMWÉ et de la Société nationale des Hydrocarbures. Ils ne cherchent même pas à savoir comment le Vice-président se démène pour assurer l’essentiel au fonctionnement des mammouths et autres éléphants blancs de la République bienveillante, mammouths et éléphants blancs pompeusement et abusivement appelées sociétés d’État. Dans peu de temps, les problèmes d’énergie seront un lointain souvenir, et en ce moment-là, il faudra que les jaloux et les aigris ne se taisent pas, mais reconnaissent la valeur du travail accompli par l’adversaire, comme l’exigent les règles du savoir-vivre politique. Mais, on est sûr qu’ils choisiront le savoir-mourir. En tout cas, même si les jardins fleuris et les trains qui arrivent à l’heure n’intéressent absolument personne, chaque fois que le gouvernement aura du mérite, cela sera se saura parce que ça sera dit.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Jeudi 17 septembre 2015.
One Comment
ABDOU MHOUSSINE
septembre 17, 2015 at 10:34Bonjour tout le monde.Beaucoup de nos compatriotes constatent l’incompétence ou tout simplement la volonté de nuire du Directeur G. de la société Ma-Mwe.Mais lorsqu’un responsable d’une entreprise d’Etat n’accomplit pas son devoir et surtout lorsque celle-ci reçoit toutes les aides à travers l’Etat comorien et la BAD(banque africaine de développement),on se demande à qui la faute?Pourquoi le chef de l’Etat ne le remplace pas par un autre plus compétent et pouvant accomplir sa mission.Et croyez-moi il y’a des personnes compétentes qui pourraient prendre en charge cette société sous perfusion des aides nationales et internationales.Les clients de cette société en faillite veulent de l’eau et de l’électricité.