L’interminable nuit de 100 jours avec Azali Assoumani
Bilan: son changement de sexe, sa polygamie et sa grossesse
Par ARM
Ça y est! Le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani est enceinte. À l’heure qu’il est, on ne sait pas s’il a changé de sexe et s’il s’appelle Mme Houzalé Assoumani. Par contre, on sait qu’il est enceinte et qu’il pourra appeler l’enfant auquel il va donner naissance «le bébé du pouvoir» puisqu’il a attrapé sa grossesse à la suite de son retour mafieux et criminel à Beït-Salam, et sa grossesse aura 100 jours ce dimanche 4 septembre 2016, coïncidant avec ses 100 premiers jours de pouvoir usurpé pour tuer ceux des Comoriens qui ne sont pas encore morts. On cherchait à comprendre la signification de l’horrible et vulgaire pyjama de couleur marron (Photo) qu’il arbore avec l’obstination d’un âne rouge sur les photos quand il reçoit des gens et on vient d’en comprendre enfin la signification: c’est sa robe de grossesse. Naturellement, cette grossesse est le fruit de ses tribulations de polygame car c’est son retour à Beït-Salam qui a coïncidé avec l’officialisation de certaines situations qui faisaient jaser. Polygamie donc. En tout, pour ses seules réalisations pour les Comores en 100 jours d’usurpation, on ne retrouve que son changement de sexe, sa polygamie et sa grossesse. C’est déjà un bilan très brillant. Pour le reste, il n’y a rien de sérieux. Oui, son bilan se défend très bien: un changement de sexe pour tomber enceinte, une belle grossesse et une polygamie pour solde de tout compte. Pas mal…
Tout le monde connaît la vidéo postée sur YouTube et qui tue littéralement le fidèle Msa Ali Djamal, qui ne peut l’y retirer. Voici l’histoire. En janvier 2016, très sceptique, Patricia Drailline, journaliste à Télésud, interrogeait le pirate Azali Assoumani sur son programme pour l’élection présidentielle de 2016, après lui avoir rappelé qu’il ne représentait pas la nouveauté aux Comores. Lassée d’écouter des bêtises, la journaliste lui demanda d’être concret: «Concrètement, parce que vous ne dites pas votre programme!». Le «pouvoiriste» avait alors déclaré sans souci de cohérence, ne serait-ce que dans la formulation de ses idées relatives à son programme et dans la manière de les exprimer en français : «Concrètement, nous avons un programme intitulé en trois points. La sécurité, la sécurité des personnes. C’est un point très essentiel aux Comores, puisque la situation qu’on vit aujourd’hui où la situation qu’on a mise en place, c’est à la suite de crises séparatistes très profondes qui ont eu à Moroni, qui ont failli éclater le pays et que, effectivement, on a mis ce système pour aller à ce système-là, et il a fallu effectivement œuvrer pour la paix et la sécurité du pays. Deux, en deuxième point, cette sécurité, elle ne peut tenir que si les problèmes socio-économiques sont résolus, et il y a beaucoup à faire dans ce domaine-là». C’est du charabia et le plus grand concentré de fautes de syntaxe et de français! Très énervée, Patricia Drailline soupira à mort: «Je ne vous cache pas que pour moi, c’est flou. Je n’arrive pas à comprendre votre programme, je vous le dis honnêtement». Elle n’est pas la seule à ne rien y comprendre.
En tout cas, en dehors de son changement de sexe, de sa grossesse et de sa polygamie, il a tout raté. Voici ce qu’il disait il n’y a pas longtemps: «Les 100 premiers jours suivant mon investiture seront marqués par l’exécution de séries de mesures phares inspirées de mon programme d’actions et visant à imprimer l’autorité de l’État, à restaurer la confiance chez les Comoriens et à amorcer le redressement du pays tant attendu. C’est donc une phase charnière à ne pas manquer». Là-dessus, on lui attribue quelle note? 0,00/20. Continuons: «Une structure de gestion technique du dossier Mayotte sera mise en place. Un cadre de concertation avec les Gouverneurs des îles sera mis en place. La politique étrangère nationale sera établie». Note: 0,00/20. Écoutons encore ce menteur incompétent et corrompu: «Un audit généralisé des administrations de l’Union et des îles, des sociétés d’État, des projets de développement et des institutions financières, sera réalisé au plan technique, administratif et financier et des réformes profondes d’assainissement et de redressement seront exécutées, y compris la réforme des horaires de travail, la maîtrise de la masse salariale et la mise en place d’un service accueil – information dans toutes les administrations». On lui attribue quelle note sur ce chapitre? Toujours 0,00/20.
On continue? Oui. Voici encore d’autres salades de l’homme enceinte: «Un système de contrôle permanent des présences au travail sera instauré. Les structures administratives suivantes seront mises en place: Service des Inspections de l’État (SIÉ), Agence nationale des Médicaments et des Évacuations sanitaires (ANAMÉV), avec comme mission urgente, l’arrêt des importations massives et illicites de médicaments et l’élimination des produits en vente) Office national de Communication et des Publications (ONCP), Agence comorienne de la Coopération internationale, un organe chargé des relations publiques notamment pour les plaintes des justiciables. Les dossiers sensibles en dormance au niveau de la Justice seront réhabilités et activés. Une disposition spéciale sera mise en place au niveau de la Justice en vue du règlement définitif des litiges opposant les travailleurs à leurs employeurs». Note? Toujours 0,00/20. Hormis l’instrumentalisation de la Justice aux fins de vengeance personnelle, on a rien vu venir.
L’homme enceinte de Beït-Salam va décapiter la Banque centrale dans les jours à venir car l’institution a établi la liste des mauvais payeurs, qui sont tous des lascars tournoyant autour du «pouvoiriste». Le «pouvoiriste» a vu la misère dans laquelle croupissent les Comoriens et a imposé les «solutions» suivantes: un voyage à l’étranger par semaine, une augmentation des salaires et indemnités des nantis que sont les ministres, l’étranglement des agences de voyages pour attribuer le marché du pèlerinage à son ami le Mufti et à Kiki, qui doit célébrer son grand mariage à Moroni en décembre 2016, la transformation de la Justice en vulgaire instrument de vengeance personnelle pour Ahmed Sambi, son Parti Bidoche et ses Consanguins de la Consanguinité, nomination de voleurs et d’incompétents à des postes de responsabilité, nomination des copines, du mari de substitution et d’autres membres de la famille à des postes de responsabilité, aucune proposition pour tirer le pays vers le haut.
Mais, il est une remarque qui résume tout: si le «pouvoiriste» était un homme capable et soucieux de travailler pour le bien commun, jamais et au grand jamais le fugitif international Hamada Madi Boléro, qui n’a jamais aimé et soutenu le bien, ne l’aurait aidé. N’oublions pas que dans le tract historique «Kala Wa Dala» de mai 2014, les neveux et cousins d’Ikililou Dhoinine l’ont présenté dans les charmants termes suivants: «Boléro, Directeur de Cabinet à la Défense, surnommé Dracula. C’est un fantôme, un caméléon, un escroc, un menteur. Il n’a pas d’identité fixe, il change en fonction du pouvoir. Ses alliés (Moishikundi wayi conteneri ya banatacha) [«Le petit groupuscule qui se réunit devant le conteneur du père de Natacha» (Youssoufa Madi, de Djoiezi)] ne le soutiennent plus, ils le haïssent. Ce Monsieur n’est ni un Mohélien, ni un Grand-Comorien vu ses mentalités (moyenne: 0,5/20. Mention: Traître».
Pourtant, on sait que ce dimanche 4 septembre 2016, les discours d’autoglorification et d’autosatisfaction ne vont pas manquer.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Samedi 3 septembre 2016.