L’homosexualité fleurit aux Comores. Nier cette évidence, c’est de l’hypocrisie sociale
La pratique de la peine de mort ne fait pas partie des valeurs et principes des Comores
Par ARM
Une fois de plus, la dictature cruelle et inhumaine de Mitsoudjé est partie se faire ridiculiser à la session annuelle du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU, qui se tient du 9 septembre au 11 octobre 2024 au Palais des Nations à Genève, Suisse. Cette fois, ce n’est pas l’ancien berger Djaé Ahamada Chanfi qui se couvre de honte au Palais des Nations, mais Saïd Omar Houmadi, l’ancien creuseur de fosses septiques à Moroni, devenu «ministre de la Justice». Cet individu crâne en ces termes, répétant le mensonge grossier de la dictature de Mitsoudjé selon lequel «me fondant sur les analyses développées en conseil interministériel, je suis en mesure de vous informer que certaines des recommandations notées [194 sur 237] sont susceptibles d’être totalement ou partiellement acceptées, voire mises en œuvre ultérieurement, une fois surmontés les obstacles matériels ou institutionnels qui s’opposent à leur acceptation immédiate». L’ancien creuseur de fosses septiques prétend crânement que la dictature de Mitsoudjé rejette notamment la légalisation du mariage homosexuel et l’abolition de la peine de mort pour des raisons d’éthique, de Droit et de société. C’est de l’hypocrisie.
1.- Aux Comores, l’homosexualité masculine et féminine est une pratique sociale très courante et fleurit comme jardin au printemps
Qui ne sait pas qu’aux Comores, l’homosexualité masculine et féminine est une pratique sociale très prospère, notamment dans les milieux «religieux» (surtout officiels et bien en cour!), de la politique (surtout au sein de la dictature de Mitsoudjé) et de la Justice (le Mufti de la Secte est connu de tous, lui qui étrenne partout la voiture qu’il a reçue en cadeau de noces homosexuelles à Mitsamiouli)? On se souvient de la célèbre pantalonnade de la transformation de l’Ambassade des Comores en Arabie Saoudite en salon d’homosexualité! Mais, avons-nous oublié Maounati, la première «Association de Défense et Promotion des Droits des Femmes aux Comores», créée et dissoute sous la dictature d’Ahmed Abdallah Abderemane parce que certaines lesbiennes insatiables, obsédées et obsessionnelles agissant en bande de prédatrices sexuelles y avaient pignon sur rue et avaient utilisé des instruments de torture sexuelle féminine pour déchirer et déchiqueter totalement le sexe d’une fille? La pauvre! L’affaire avait défrayé la chronique et a laissé des traces sanglantes?
Ce qui est formidable en matière d’homosexualité aux Comores, c’est que la chose est avant tout très en vogue au sein de la prétendue «bonne société». En effet, il y a plus d’homosexuels et d’homosexuelles dans la prétendue «bonne société» que dans les quartiers pauvres. Et, comble d’hypocrisie sociale, ce sont ceux qui pratiquent l’homosexualité au vu et au su de tous qui disent en public que celle-ci ne fait pas partie des coutumes des Comores! Très belle chanson! Allons bon! Les «homosexuels et homosexuelles VIP» des Comores figurent sur une liste non écrite. Ils sont connus. Tout le monde les connaît.
Pour autant, on doit se dire la vérité. Aux Comores, il y a des hommes qui se marient avec des femmes uniquement par peur de l’œil sournois de la société. Il y a des femmes qui auraient aimé se marier avec d’autres femmes, mais qui sacrifient au mariage hétérosexuel uniquement pour éviter cet œil hypocrite de la société. Ce n’est pas bien. Chacun doit assumer sa sexualité. C’est un droit individuel, un droit de l’Homme. Chacun a droit à sa vie privée. Chacun a droit à l’orientation sexuelle de son choix. L’homosexualité n’est ni une maladie, ni une malédiction. Chacun ou chacune doit se marier avec la personne du sexe qui lui convient, homme ou femme. C’est son droit. Chacun ou chacune est propriétaire de son corps, en dispose librement, en toute propriété, et personne n’a le droit d’imposer une orientation sexuelle à l’autre. On ne doit pas avoir une orientation sexuelle pour fuir l’œil malveillant et hypocrite des autres.
Maintenant, nous devons nous poser une question: est-ce que vraiment l’Islam interdit et maudit de façon précise l’homosexualité dans un verset bien précis du Coran? Quel est ce verset?
2.- La peine de mort, pratique inhumaine et barbare, n’est pas une coutume comorienne
Au Palais des Nations, l’ancien creuseur de fosses septiques a défendu la peine de mort, très pratiquée dans des endroits tenus secrets par le dictateur Assoumani Azali Boinaheri, dont il est le fidèle serviteur. Les victimes de la peine de mort en cachette ont laissé une longue traînée de sang: Ahmed Mohamed Djaza, les militaires Fayçal Abdou Salam, Hakim Bakari dit Bapalé, Ahmed Abdou dit Fanou… Au moins, là, la dictature de Mitsoudjé pratique l’horreur qu’est la peine de mort et le dit devant la communauté internationale, mais tout en parlant de «mort naturelle par tortures, mutilations et assassinats».
Pourtant, l’ancien creuseur de fosses septiques à Moroni pérore de nouveau, en mentant comme un arracheur de dents: «En adoptant le Rapport présenté par les Comores, vous apporterez un soutien inestimable à l’Union des Comores, décidée plus que jamais à coopérer avec toutes les instances internationales et régionales et tous les États, au service de la défense et de la promotion des droits de l’Homme», en torturant, en mutilant, en tuant, en volant, en privant de vie, de liberté et tout.
Naturellement, les augures de la dictature diront doctement que la peine de mort est inscrite dans le Coran. C’est vrai. Mais, le Coran n’a jamais parlé de peine de mort infondée et basée sur des rapports de force, dans l’injustice et la haine, et recommande même le pardon et la réparation en cas de préjudice. Et puis, il faudra juste se demander pourquoi le dictateur Assoumani Azali Boinaheri viole toutes les règles du Coran mais réclame la peine de mort, et encore, pour tuer froidement et illégalement des innocents qui n’ont pas été jugés et qui n’ont pas été reconnus coupables. Quel strabisme divergent! En tout cas, l’Islam a bon dos…
Par ARM
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