Les Comores assassinent leur souveraineté nationale par le trafic de passeports
Trafiquant à l’étranger un attribut de leur souveraineté, les Comores se suicident
Par ARM
Pauvres Comores… De nouveau, elles s’avilissent devant la communauté internationale. Après leur implication dans le trafic de 49 kilos de lingots d’or de Madagascar, or ayant fait l’objet d’un partage entre dirigeants comoriens pendant que Madagascar réclame son bien en or massif, cette fois, sur fond de trahison au cœur du pouvoir politique en place en vue de la préparation d’un coup d’État, le monde entier découvre avec consternation, dégoût, horreur et colère un nouveau trafic de passeports comoriens à l’étranger. Les dirigeants des Comores ne voient que l’argent sale qu’ils tirent de leur innommable trafic international du passeport, mais ne se soucient guère de ce que ce passeport est un important attribut de la souveraineté nationale du pays, l’un des plus importants.
Les Comores n’ont jamais eu bonne presse. Le trafic international de leurs passeports accentue leur mauvaise réputation aux yeux des autres pays et des organisations internationales. Ce trafic indécent et malsain a commencé depuis les sombres années de la double dictature d’Ahmed Abdallah Abderemane et de son maître Robert «Bob» Denard, surtout en direction de Chinois de Hong Kong effrayés, à raison, par la rétrocession du territoire à la Chine Populaire, le 1er juillet 1997. Par la suite, des passeports comoriens ont servi aux terroristes qui allaient commettre les attentats contre les ambassades des États-Unis au Kenya et en Tanzanie, le 7 août 1998. Ces attentats avaient été l’acte du chef terroriste comorien Fazul Abdoullah Mohamed, né à Moroni le 25 août 1972, tué par l’Armée des États-Unis le 8 juin 2011 à Mogadiscio, en Somalie, où il représentait le terrorisme international. Pendant des années, ce terroriste avait été un protégé bien-aimé et chouchouté des dirigeants comoriens. Certains l’ont payé de leur vie… Suivez mon regard…
Alors que la dictature actuelle se servit mensongèrement, anticonstitutionnellement et illégalement de fausses accusations sur un inexistant trafic personnel de passeports comoriens au Moyen-Orient pour emmurer inhumainement le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, les siens brassent par mois des millions d’euros «grâce» à ce trafic inavouable. Pour ne citer qu’un seul exemple, Kiki, ancien ministre de l’Intérieur de la dictature, a vendu pour lui seul, dans une illégalité totale, 32.000 passeports dans un marché parallèle au Moyen-Orient, à raison de 12.000 euros l’unité, soit 384 millions d’euros, soit 189.860.408.086 francs comoriens, de quoi financer le budget des Comores pendant deux ans.
Les passeports comoriens sont imprimés par la SEMLEX, une entreprise privée installée en Belgique, et dont des agents sont impliqués dans le trafic en cours de dénonciation. Si Albert Karaziwan peut obtenir des imprimantes pour sa SEMLEX, pourquoi les Comores ne peuvent-elles pas en acheter pour imprimer elles-mêmes leurs passeports? Sur quel instrument juridique international est-il mentionné que la SEMLEX peut acheter une imprimante qui serait interdite de vente aux Comores?
Le recouvrement de la dignité et de l’honneur des Comores passe impérativement et notamment par la dénonciation du contrat entre ce pays et la SEMLEX, la fin du trafic des passeports comoriens et le changement du profil de ceux-ci pour que ceux qui se trouvent à l’étranger deviennent caducs.
Le trafic international des passeports est une honte nationale qui doit prendre fin. Trop, c’est trop.
Par ARM
Le copier-coller tue la blogosphère comorienne. Cela étant, il est demandé amicalement aux administrateurs des sites Internet et blogs de ne pas reproduire sur leurs médias l’intégralité des articles du site www.lemohelien.com – Il s’agit d’une propriété intellectuelle.
© www.lemohelien.com – Jeudi 13 février 2025.