Le compte à rebours pour le début de la fin du tyran Azali
Les Comoriens n’ont plus peur de la dictature de Mitsoudjé
Par ARM
La Révolution des Mabedja est en train de faire tomber le dictateur Assoumani Azali Boinaheri. La peur a disparu des cœurs des Comoriens. Le peuple a compris et saisit la belle opportunité qui lui est offerte par les Mabedja, ces Comoriens vivant en France et en séjour aux Comores pour des manifestations pacifiques. Au début, on avait cru un peu trop facilement qu’il était impossible d’en organiser. Or, depuis la belle réussite des événements en question à Foumbouni et à Iconi, les Comoriens en redemandent et défient l’Armée, pendant que la peur, l’impuissance et la démotivation s’installent dans les rangs de l’Armée, de la Police et la Gendarmerie de l’oppression et de la répression, les «Nouveaux Tontons Macoutes à la comorienne», les premiers «Tontons Macoutes à la comorienne» ayant été le Commando Moissi d’Ali Soilihi, selon la belle formule du journaliste Daniel Junqua.
La manifestation géante de Moroni était prévue pour ce vendredi 3 septembre 2021. Dès le jeudi 2 septembre, la ville était infestée de bidasses et de troufions devant empêcher une manifestation pacifique, contrairement à la volonté du peuple. À Moroni, le peuple a affronté l’Armée avec un courage de lion. Le monstre a montré ses faiblesses, et le peuple l’a compris.
Ce ministre qui confie à votre site préféré: «Azali Assoumani dit Bakapihi [le Père qui ne prépare jamais à manger] n’a pas compris que les Mabedja sont poussés par des gens très importants dans des pays très importants pour le faire renverser. Les Mabedja ont réussi deux choses. D’une part, ils ont prouvé à la communauté internationale que les Comores sont une dictature. D’autre part, ils ont apporté au peuple le courage de se battre contre le pouvoir. Maintenant, les Comoriens peuvent descendre dans la rue quand ils veulent.
Pis, Bakapihi ne peut plus compter sur l’Armée à 100%. Les militaires sont divisés. La plupart d’entre eux sont contre Bakapihi. Ils ne vont pas tuer des Comoriens pour un mauvais dirigeant qui, depuis 3 mois, ne fournit ni riz, ni ailes de poulets aux Comoriens. Mais, les militaires ne s’inspirent pas confiance pour destituer un Bakapihi qui, par ses maladresses et ses incohérences, étale sa peur. Nous avons tous peur, nous qui sommes des dirigeants. Je n’ai même pas besoin d’être ministre pour me faire de l’argent; je dois créer une entreprise de sécurité. La sécurité privée est devenue le nouveau dada des ministres ici.
Il y a aussi autre chose. Quand Saïd Larifou voulait renverser Azali Assoumani en septembre 2003. Il y avait des journalistes français devant filmer une insurrection populaire aux Comores. Cette fois encore, on est une présence d’une insurrection populaire qui prend de l’ampleur. Les journalistes étrangers sont arrivés aux Comores, mais ont été refoulés. Je suis en train de chercher un prétexte pour quitter ce gouvernement avant qu’il ne soit trop tard. Bakapihi subit des pressions internationales pour qu’il quitte le pouvoir le plus vite. Il a commis une nouvelle gaffe en refusant à l’ancien Président Jakaya Mrisho Kikwete de Tanzanie de rendre visite à son frère Sambi. Or, Kikwete n’est pas n’importe qui. C’est un émissaire de l’Union africaine. Qui finance l’Union africaine, si ne c’est la communauté internationale, et en particulier l’Union européenne? En tout état de cause, tous les ingrédients pour l’implosion finale et pour l’explosion ultime sont réunis. La suite sera mortelle. J’espère être loin de tout ça quand ça fera “Boum!ˮ».
Pour faire «Boum!», ça fera «Boum!». Incha Allah. Si Dieu le veut.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Samedi 4 septembre 2021.