Il rappelle l’unanimité nationale sur la présidence tournante
Par ARM
Ahmed Sambi et ses crypto-sambistes ont matière à méditer dans la douleur, dans la honte et dans l’opprobre. Ils viennent de recevoir une belle leçon de civisme de la part du Président Ikililou Dhoinine, qui ne leur a laissé aucune chance quant à la possibilité pour Ahmed Sambi de semer la haine, la détestation et la division dans le pays par sa volonté obsessionnelle et maladive de se présenter candidat au scrutin présidentiel de 2016, scrutin qui doit porter à la présidence de l’Union des Comores une personnalité grande-comorienne. Les Comoriens se réjouissent de la volonté ainsi affichée par le Président Ikililou Dhoinine, qui met un terme au faux débat suscité par un Ahmed Sambi appelé à comprendre une bonne fois pour toutes qu’il n’est nullement autorisé à interpréter fallacieusement et hypocritement la Constitution comorienne à sa guise, selon son bon vouloir, comme si le pays lui appartenait et qu’il pouvait en faire ce qu’il voulait. Les mots du Président de la République à ce sujet sont dépourvus de toute amphibologie, et si les ennemis de l’État, de la République et du peuple des Comores veulent s’entêter dans leur démagogie malsaine, c’est leur problème. Voici les propos du Président Ikililou Dhoinine: «Dans quelques mois, nous allons organiser des élections présidentielles, au niveau de l’Union. À cette occasion, les Comoriens de l’île de Ngazidja auront l’honneur de nous présenter, au cours des primaires, les trois candidats de leur choix, parmi lesquels nous devrons choisir le futur chef de l’État, Président de l’Union des Comores. Nous leur faisons entièrement confiance et il ne pourrait en être autrement, car c’est cette île qui est notre dénominateur commun. La présidence tournante, a été conçue, pensée et adoptée par la grande majorité des électrices et électeurs comoriens afin de préserver l’unité du pays, et non le contraire. Le gouvernement de la République est mobilisé pour qu’il en soit ainsi».
Il est donc clairement dit dans le discours que le Président de la République a prononcé à l’occasion du 40ème anniversaire de la proclamation de l’indépendance des Comores qu’il ne faut pas rêver et rêvasser parce que «les Comoriens de l’île de Ngazidja auront l’honneur de nous présenter, au cours des primaires, les trois candidats de leur choix, parmi lesquels nous devrons choisir le futur chef de l’État, Président de l’Union des Comores». Cela étant, ce n’est pas parce que l’Anjouanais Ahmed Sambi change d’île, de nationalité et de sexe qu’il sera autorisé à provoquer des troubles inutiles et une guerre civile dans le pays, pour assouvir ses bas instincts de pouvoir et sa mégalomanie malsaine. Il est Anjouanais, et il attendra 2021, l’année des Anjouanais, pour déclarer sa candidature à l’élection présidentielle, si encore les déboires judiciaires qui l’attendent ne le feront pas frapper d’indignité nationale et civique. Et comme il n’a aucun candidat valable, crédible et sérieux à la Grande-Comore, il doit s’attendre au pire, parce que le prochain chef de l’État sera non seulement originaire de la Grande-Comore, mais en plus, sera un Grand-Comorien ou une Grande-Comorienne ayant le sens du respect des valeurs humaines et républicaines, et non un belliciste pervers doublé d’un Tartuffe de bazar. Donc, ce ne sont pas ses spécialistes du striptease politique qui arriveront à convaincre les Comoriens de leur sérieux, et ceux qui se sont affichés à ses côtés pour piétiner la République et ses valeurs doivent s’attendre à l’impitoyable sanction populaire des urnes, déjà que leur crédibilité personnelle et politique a toujours fait débat aux Comores et au sein de la communauté comorienne installée à l’étranger, surtout en France. En tout cas, ils ne perdent rien pour attendre.
Quand le Président de la République signale que «La présidence tournante, a été conçue, pensée et adoptée par la grande majorité des électrices et électeurs comoriens afin de préserver l’unité du pays, et non le contraire», il met l’accent sur le fait qu’on ne peut pas faire de l’opinion d’un seul homme, un homme irresponsable et haineux de surcroît, le centre de la vie institutionnelle du pays, en méprisant «la grande majorité des électrices et électeurs comoriens». Donc, aucune occasion ne sera donnée à un aventurier incapable de définir le sens de l’État pour tuer tout un pays et un peuple. En d’autres termes, Ahmed Sambi et ses solliciteurs ont intérêt à se calmer, et ce, d’autant plus que «le gouvernement de la République est mobilisé pour qu’il en soit ainsi». C’est une réponse du berger à la bergère, et par cet avertissement, non seulement le chef de l’État explique que le gouvernement ne va pas laisser faire un Ahmed Sambi, mais qu’en plus, le ministre Houmed Msaïdié n’est pas une voix isolée, mais celle du gouvernement, dont il est le porte-parole, et que ce qu’il dit reflète parfaitement les vues du Président de la République et de l’ensemble du gouvernement de la République. Ceux qui veulent polémiquer à ce sujet peuvent continuer leur petit jeu, qui ne trompe personne.
Le Président Ikililou Dhoinine dénonce l’attitude irresponsable et démagogique d’Ahmed Sambi, mais tout en faisant en sorte de ne même pas lui faire l’honneur de citer son nom. Ce qui constitue une façon de lui exprimer son profond mépris, et ce mépris est mérité, puisque le respect n’est pas dû, mais mérité: «[…] Nous devons cultiver le respect de l’unité nationale qui ne consiste pas en de paroles démagogiques, lancées ici et là, à des fins électorales mais qui est un devoir se traduisant par des actes et des comportements responsables qui s’imposent à tout citoyen, quel que soit son rang, passé, présent ou à venir, quel que soit son ile ou son lieu géographique d’origine, quel que soit sa catégorie sociale ou sa fonction. Ainsi, l’attitude ambiguë de certains hommes politiques, consistant à clamer et à afficher par opportunisme, une volonté pour l’unité du pays, tout en adoptant des démarches politiques qui sont autant d’actes de division et d’érosion de l’unité nationale doivent cesser. L’unité de notre pays est sacrée et j’ai la responsabilité constitutionnelle pendant les mois qui me restent à la tête de l’État, de tout faire pour qu’elle soit préservée».
Analyse du contenu du discours présidentiel et questionnement. Qui est le plus grand spécialiste comorien des «paroles démagogiques, lancées ici et là, à des fins électorales»? Ahmed Sambi. Quand le Président Ikililou Dhoinine évoque «des comportements responsables qui s’imposent à tout citoyen, quel que soit son rang, passé, présent ou à venir, quel que soit son ile ou son lieu géographique d’origine, quel que soit sa catégorie sociale ou sa fonction», il vise qui? Ahmed Sambi. Quand il fustige les auteurs «des démarches politiques qui sont autant d’actes de division et d’érosion de l’unité nationale», il pointe un doigt accusateur sur qui? Sur Ahmed Sambi. Alors, si ce dernier et ses hommes n’ont pas encore compris que le moment n’est plus à la bêtise, ils finiront par être rattrapés par la douloureuse réalité d’un rejet massif de la population. De toute manière, ce rejet massif est déjà présent parce que des 5 partis politiques qui se compromettent avec Ahmed Sambi, un seul a un Député et un seul: le Parti de l’Entente comorienne (PEC), et ce Député est Maître Fahmi Saïd Ibrahim, Président de cette organisation politique qui n’a jamais été capable de faire élire un deuxième parlementaire. En effet, comme on sait le CADIM, la carcasse d’hyène morte encore appelée PASOCO, le RIDJA et ADD Zam Zam n’ont aucun élu. Ce qui devait les pousser à un peu plus de retenue, discrétion et circonspection, parce que si on applique la loi sur les partis politiques, ils disparaissent tous du paysage politique national, le PEC aussi, faute du nombre nécessaire d’élus pour l’acceptation légale d’un parti politique.
Et le gouvernement doit aller plus loin en retirant à Ahmed Sambi tous les moyens de l’État mis à sa disposition en tant qu’ancien chef d’État et qui servent aujourd’hui d’instruments de propagation de la haine. Le gouvernement doit commencer par lui retirer ses gardes du corps, puisqu’il peut compter sur ses milices, lui qui dit contrôler l’Armée. L’État doit lui retirer sa pension d’ancien chef d’État puisque ce qu’il a volé au peuple comorien doit lui suffire. L’État doit lui retirer la maison de Voidjou parce qu’on ne donne pas une maison au voleur qui a des immeubles à Majunga, Madagascar, des cimenteries à Mtwara, Tanzanie, des villas à Dubaï, un appartement au quartier des Olympiades dans le 13ème arrondissement de Paris, et qui, en plus, se sert des moyens de l’État pour semer la haine dans le pays. Il reste juste à lui rappeler cette sourate du Coran, la seule sourate qui condamne nommément un mécréant qui s’était spécialisé par son hostilité envers le Prophète et l’Islam: «Que les deux mains d’Abû Lahab périssent et que lui-même périsse! Ses richesses et tout ce qu’il a acquis ne lui serviront à rien. Il sera exposé à un feu ardent. Ainsi que sa femme, porteuse de bois, dont le cou est attaché par une corde de fibres» (Coran, CXI, Al Massad ou Les Fibres, 1-5). Cette sourate doit devenir une prière collective et publique pour demander l’aide de Dieu contre les pires ennemis du peuple comorien, ennemis qui sont dans la même posture haineuse qu’Abou Lahab et ses mécréants aux temps de la Révélation de l’Islam.
Par ARM
Le copier-coller tue la blogosphère comorienne. Cela étant, il est demandé amicalement aux administrateurs des sites Internet et blogs de ne pas reproduire sur leurs médias l’intégralité des articles du site www.lemohelien.com – Il s’agit d’une propriété intellectuelle.
© www.lemohelien.com – Mercredi 8 juillet 2015.
2 Comments
Abdul Razak Karim
juillet 8, 2015 at 2:36Le Président a tout dit tant qu’il l’est encore ,il est de son devoir surtout constitutionnnel de préserver, la paix, l’union et le respect de la constitution des Comores dont sans ces vertus le tout laissera place au chaos. Il est très important qu’un président fasse preuve de civisme et d’une bonne moralité dans l’exercice de ses fonctions mème jusqu’aux derniers moments de son mandat. Il est aussi important de remarquer que Mme MOINAECHA YOUSSOUF DJALALI a beaucoup fait pour ce pays dont elle n’a rien profité à part son certificat de naissance et sa première nationalité. Portons nos regards et donnons nos votes à cette dame qui vient avec les mains et la tète pleines de ressources non tirées des Comores pour donner sa contribution au developpement économique, social, politique et culturel à son pays qui l’a vue naìtre.
Djimba
juillet 9, 2015 at 10:58YE YA ZINGAMAGNIHA BARWANE, AMED, ELARIF, FAHAMI NA IDI YEMANA SAMBI WOUWO NGENA YE KANDIDA WA HAHE HAMIDOU BOURHANE NE VICE PRESIDENT WAHAHE MDZOUWANI HARI DOSARI!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!NAMPREPARE ZE NTAMATI BO WANGAZIDJA RIDJERIBIHE HENI MDROU WA SAMBI.