La stratégie mensongère et nihiliste de Comores Télécom
L’État et sa vache à lait: duplicité, mauvaise foi et fourberie
Par ARM
En matière de nouvelles technologies de l’information et des télécommunications (NTIC), les Comores sont à l’âge de pierre, et il ne se trouvera personne de sérieux pour croire qu’en la matière, la novation et l’innovation viendront du «ventriote» Azali Assoumani, de son voleur préféré Oumara Mgomri (Photo) et de son Mohélien de service Abdallah Saïd Sarouma dit Chabouhane, dit Baguiri, dit Gris-gris, dit Lionel Messi et dit Coach. Aujourd’hui, un constat se dégage sans la moindre nuance: l’absence de concurrence dans le domaine des NTIC a fait de Comores Télécom un mammouth irréformable. Les Comores ont des Ingénieurs en télécommunications et des gestionnaires, mais à ce jour, elles n’ont pas employé les bonnes personnes pour faire de Comores Télécom une vraie entreprise publique. Après avoir pensé à la privatisation du mammouth, il a fallu faire autrement: libéraliser le secteur des NTIC. Et c’est ainsi que Telma a décroché une licence par un appel d’offres opéré dans les conditions juridiques appropriées. Il n’y a jamais eu de remise en cause en la matière. C’était en 2015.
Pourtant. Oui, pourtant, aujourd’hui, on assiste à une stratégie de mystification et de graves mensonges démontrant que Comores Télécom ne veut pas que Telma s’installe aux Comores, où elle a la ferme volonté de révolutionner les NTIC, là où Comores Télécom n’a jamais entrepris la moindre démarche pour traiter les consommateurs comoriens comme des êtres humains. Toute honte bue, Oumara Mgomri, ancien et nouveau Directeur général de Comores Télécom, a trouvé une astuce: mentir. Il a publié un étrange communiqué sur lequel on ne retrouve que des mensonges, des affirmations gratuites et tendancieuses et des contrevérités pour expliquer les déconvenues dans lesquelles lui et ses chefs ont entraîné tout un pays et ses ressortissants vivant à l’étranger. Parmi ses radotages, on retrouve les insanités qui suivent: «Notre pays ne mérite pas d’être isolé car nous sommes en conformité avec les règles qui nous lient au consortium». Ah bon? Qui a causé l’isolement dont il est question? Comores Télécom. Et pourquoi? Parce que cette entreprise n’a pas respecté les règles qui régissent le secteur de NTIC, notamment quand l’opérateur historique doit fournir l’accès aux nouveaux opérateurs.
On s’évanouit de honte en apprenant que les autorités comoriennes poussent le mensonge tellement loin qu’elles osent prétendre que «malheureusement pour Telma, ce document ne parle même pas d’accès au câble d’EASSY, d’une part, de l’autre, Telma a accepté de faire table rase de ce document étant donné qu’il était truffé d’incohérences évidentes qui ont mené les deux parties à entamer de nouvelles négociations». Soyons sérieux! Telma n’a pas à se poser des questions sur EASSY puisque, aux Comores, elle n’a pour fournisseur d’accès que Comores Télécom, et si cette société a un partenariat avec EASSY ou avec un autre fournisseur ce n’est pas le problème de Telma. Donc, les prétentions de ce qui tient lieu d’autorités comoriennes font faux-culs.
Alors que le monde entier sait que Comores Télécom avait été avertie de la coupure de son accès au réseau EASSY si elle s’entêtait à faire de l’ostracisme à Telma, Oumara Mgomri, sans la moindre honte, prétend que «Comores Télécom serait victime encore une fois d’un mauvais jugement conduisant à une sanction injuste dans la mesure où nos amis du consortium n’ont pas demandé à Comores Télécom de s’expliquer sur cette situation avant de procéder à une décision: c’est une situation unique et inique». Tous ces blablas relèvent du pire des mensonges, de la duplicité et du double langage. Ces blablas prouvent qu’Oumara Mgomri ne maîtrise pas son affaire et qu’il fait dans le rafistolage. Plus stupide encore, ces gens qu’on appelle les dirigeants comoriens se livrent à la plus honteuse des affirmations en osant se cacher derrière le gros mensonge selon lequel «Telma use au sein du consortium de moyens suspects comme il en a usé aux Comores pour avoir cette licence».
On l’aura compris: pour combattre Telma, le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani et ses séides ont trouvé un nouveau dada, celui consistant à dire que la société malgache n’a pas obtenu sa licence dans des conditions juridiques acceptables, mais sans en apporter un début de commencement de preuve. Comme toujours dans un contexte de sous-développement avancé, on parle, mais dans le vide. Où sont les preuves sur l’illicéité de l’obtention de la licence de Telma? Qu’on prouve cette illicéité ou qu’on se taise!
Oumara Mgomri arrache de haut vol la Palme d’Or du Mensonge, de l’Hypocrisie et de l’Irresponsabilité quand il dit sans la moindre honte que «si la coupure intervient malgré nos appels auprès de l’EASSY, la faute incombe entièrement à Telma qui a usé de faux témoignages et documents pour influencer les décisions du Comité». Où est le sérieux dans tout ça? Est-ce que dans un État dirigé par des personnes responsables, de telles foutaises peuvent avoir cours? Est-ce qu’un vrai Président de la République accepterait que de telles foutaises soient usitées pour tenter de justifier une atteinte au progrès et à la liberté de la concurrence? Naturellement, non. Mais, est-ce que les Comores ont un vrai Président ou juste un pigeon voyageur qui passe son temps à prendre les avions et qui, à chacun de ses voyages à l’étranger couvre les Comores d’opprobre, de fange et de ridicule?
Pendant ce temps, les arrestations arbitraires se multiplient pour jeter en prison ceux qui ont géré le dossier d’ouverture du secteur des NTIC à la concurrence, une ouverture honnie parce qu’elle va priver le «saigneur» Azali Assoumani et sa famille de l’argent de l’État. C’est ce manque à gagner qui abêtit et abrutit le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani et ses hommes et femmes. Pourtant, Nourdine Abodo, qui a donné l’ordre de signer la licence de Telma, se la coule douce. Un jour, quelque part, on s’en souviendra. En tout état de cause, ce qui est encore plus choquant dans ce qui se passe actuellement aux Comores, c’est cette facilité avec laquelle les autorités jettent n’importe qui en prison sans la moindre forme de jugement, condamnant les gens avant de les avoir jugés, et souvent sans jamais les juger. Le jour où cette méthode expéditive et entièrement illégale sera appliquée au «ventriote» Azali Assoumani et à ses séides, ils doivent s’abstenir d’invoquer la présomption d’innocence. Un prêté pour un rendu…
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Dimanche 20 novembre 2016.