La Cour constitutionnelle stigmatise les saletés de la CÉNI
Elle avait interpellé la CÉNI à plusieurs reprises, en pure perte
Par ARM
Les Comoriens sont en droit de savoir que le jeudi 14 avril 2016, la Commission électorale nationale «indépendante» (CÉNI), que les Mohéliens de Beït-Salam ont placée sous leur tutelle par le biais du fidèle Colonel Youssouf Idjihadi, chef d’État-major de l’Armée nationale de Développement (AND) et supplétif d’Azali Assoumani, avait reçu de la Cour constitutionnelle, une correspondance très sèche, sans la moindre formule de politesse, par laquelle la juridiction constitutionnelle lui disait qu’elle ne faisait pas son travail de manière responsable, sérieuse et honnête. À travers cette correspondance, la Cour constitutionnelle plaçait la CÉNI devant ses responsabilités, mais le taux de corruptibilité et de corruption régnant dans cette institution aux ordres de papa est tellement élevé qu’il est temps de désespérer d’elle, si tant est que les gens sérieux ont pu croire un jour en elle.
Prenons donc connaissance de cette correspondance lumineuse et explosive par laquelle Loutfi Soulaïmane, Président de la Cour constitutionnelle, signalait au Docteur Ahmed Mohamed Djaza, Président de la CÉNI, différents dysfonctionnements, insuffisances et carences destinés à couvrir le coup d’État institutionnel perpétré par les Mohéliens de Beït-Salam au profit d’Azali Assoumani: «Monsieur le Président. Je suis au regret de devoir vous faire observer que jusqu’à ce jour, à 17 heures 30, la Cour constitutionnelle, juge du contentieux électoral, n’a pas reçu de votre part, un nombre important de documents électoraux d’Anjouan pour les élections synchronisées du Président de l’Union et des Gouverneurs des îles autonomes.
Par ailleurs, il m’a été donné d’apprendre que les Commissions électorales insulaires de Mohéli, d’Anjouan et de Ngazidja ont publié les résultats provisoires des élections provisoires des Gouverneurs des îles; ce qui m’emmène à croire que les documents non encore transmis à la Cour constitutionnelle sont en votre possession.
Vous comprendrez, sans peine, qu’en l’absence de communication officielle de ces documents, la Cour constitutionnelle se trouvera dans l’impossibilité de s’acquitter de son obligation constitutionnelle de veille de la régularité des élections et de juge du contentieux électoral.
Il m’appartient, en conséquence, de vous demander de faire prendre les mesures nécessaires pour nous communiquer ces documents dont la liste est ci-jointe.
Loutfi Soulaïmane
Copie:
- Excellence Monsieur le Président de l’Union
- Ministre en charge des élections».
Pourquoi la CÉNI ne communique pas ces documents, soit 17 plis au total? Parce qu’ils ne sont pas en faveur d’Azali Assoumani et des Mohéliens de Beït-Salam. Alors, Mesdames et Messieurs, où est la crédibilité de la CÉNI si, du fait des ordres qu’elle reçoit des Mohéliens de Beït-Salam, «la Cour constitutionnelle se trouve dans l’impossibilité de s’acquitter de son obligation constitutionnelle de veille de la régularité des élections et de juge du contentieux électoral»? Comme Azali Assoumani est le vrai candidat du pouvoir, celui qui est soutenu par les Mohéliens de Beït-Salam, pourquoi ces derniers ont-ils agi d’une manière aussi vulgaire et voyante, de telle sorte qu’aujourd’hui, toutes leurs magouilles sont étalées sur la place publique mondiale? Les Comoriens et la communauté internationale sont en droit de le savoir. Mais, aux Mohéliens de Beït-Salam, au Colonel Youssouf Idjihadi et à Azali Assoumani, on dira juste une seule chose: rira bien qui rira le dernier.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Mardi 19 avril 2016.