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Kiki et Saïd Larifou mendient une existence à Dakar

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Kiki et Saïd Larifou mendient une existence à Dakar

Les 2 assassins d’Ahmed Sambi ont fière allure et en font trop

Par ARM

       Quand, le 2 avril 2024, Ousmane Sonko a été nommé Premier ministre du Sénégal, nombre de Comoriens ont ricané en pensant sarcastiquement au manant Saïd Larifou, dit L’Art Fou, se demandant moqueusement si l’homme RIDJA allait être nommé Vice-premier ministre à Dakar. Ce dernier ne se dit-il pas «Avocat panafricain d’Ousmane Sonko», quand la dictature de Macky Sall l’avait stupidement, anticonstitutionnellement et illégalement jeté en prison? Or, Saïd Larifou est radié au Barreau en France, et on sait que la radiation au Barreau est une sanction frappant les Avocats en cas de faute grave commise par eux, et que, quand un Avocat est radié, il est dans l’incapacité d’exercer ses fonctions dans n’importe quel pays.

Sans commentaire

       Lisons ces deux articles publiés à la Réunion et le concernant.

a.- Inscrit sur la liste des personnes recherchées pour n’avoir jamais répondu aux quatre convocations de la Justice, l’ancien avocat Saïd Larifou a été interpellé à sa descente d’avion lundi 10 septembre 2018 à l’aéroport Roland Garros. À l’issue de deux jours de garde à vue, Saïd Larifou s’est vu signifier par le Parquet de Saint-Pierre des chefs d’accusation qui le conduiront le 25 avril 2019 devant le tribunal correctionnel pour abus de bien social, banqueroute par détournement d’actifs et banqueroute par tenue de comptabilité incomplète ou irrégulière.

Placé en garde à vue, l’ancien avocat saint-pierrois devait répondre à quelques questions dans le cadre d’une procédure pour «banqueroute par tenue d’une comptabilité manifestement incomplète, abus de confiance et abus de biens sociaux».

L’affaire n’est pas récente: à l’époque, c’est-à-dire en 2013, l’ex-l’avocat encore en fonction aurait demandé des honoraires à des clients bénéficiant de l’aide juridictionnelle. Lesquels auraient porté plainte. D’où le chef d’accusation d’abus de confiance dont il avait finalement été relaxé. Il doit aussi s’expliquer sur l’utilisation des fonds de sa société pour des dépenses personnelles. Gestion approximative qui a conduit à la liquidation judiciaire de sa société en 2015, qui laissait derrière elle un passif d’environ 600.000 euros. Ce serait sur ce dossier que l’ancien avocat serait auditionné. Saïd Larifou a aussi été visé par une procédure de la Caisse nationale des barreaux en raison de cotisations annuelles jamais réglées depuis plusieurs années, bien qu’obligatoires pour pouvoir exercer sa profession d’avocat. Saïd Larifou avait donc été exclu – mais non radié – du barreau de Saint-Pierre, décision confirmée en avril dernier par la cour d’appel de Saint-Denis. Des affaires anciennes mais qui rattrapent actuellement Saïd Larifou. Il devra donc s’en expliquer devant le tribunal le 25 avril 2019.

L’ex-avocat Saïd Larifou jugé le 25 avril 2019, Imaz Press, La Réunion, 12 septembre 2018.

b.- Le tribunal correctionnel de Saint-Pierre a condamné Saïd Larifou à 6 mois de prison et 25.000 euros d’amende deux jugements assortis du sursis. Cette décision est assortie d’une interdiction de diriger une société d’avocats ou tout autre société commerciale.

L’ancien avocat du barreau de Saint-Pierre, Saïd Larifou, installé aux Comores depuis 2015, n’est pas prêt de quitter l’archipel. Le leader du RIDJA (Rassemblement pour une Initiative de Développement avec la Jeunesse Avertie) a été reconnu coupable de banqueroute, abus de biens ou du crédit d’une SARL. Des faits commis entre le 1er janvier 2008 et le 16 juin 2013. Des poursuites qui lui avaient valu d’être arrêté et placé en garde à vue à sa descente d’avion à La Réunion en septembre 2018.

Il y a six ans déjà, les policiers se rendent au cabinet de Me Larifou pour effectuer une perquisition en présence du bâtonnier de Saint-Pierre.

Saïd Larifou accumule les condamnations

En examinant les comptes du cabinet, le magistrat instructeur découvre que le conseil a tendance à confondre les caisses de sa société avec son propre compte bancaire. Il met en évidence une dissimulation de l’actif qui caractérise des abus de biens sociaux. La SELARL est liquidée en 2015, elle accuse un passif de 600.000 euros.

Dans le même temps, la Caisse nationale des barreaux fait part à la justice d’un retard de paiement des cotisations annuelles obligatoires de 250. 000 euros de la part de Me Saïd Larifou. Ce volet aboutit à son omission du barreau de Saint-Pierre: «Avec sursis», précise son avocat, Maître Yannick Mardénalom. Une décision confirmée par la cour d’appel de Saint-Denis. […].

Ce jugement du jeudi 24 octobre 2019 a réduit le champ d’action de l’avocat désormais établi aux Comores. Cette décision est susceptible d’appel.

Justice: Saïd Larifou interdit de possession et de gestion d’un cabine d’avocats en France, Réunion 1ère, 24 octobre 2019.

       Alors, pourquoi Saïd Larifou se dit Avocat au Sénégal, pays qui a une convention de réciprocité avec la France dans le domaine des Avocats, se fait Avocat à Paris pour le crash de la Yemenia, en 2009, alors qu’il est radié au Barreau, en France? Trop, c’est trop.

       Plus grave encore, lui et Kiki se sont invités au Sénégal, où ils se croient en territoire conquis, voire en terra nulliusou territoire sans maître, multipliant stupidement les prises de parole sur la vie politique aux Comores, alors qu’à tout moment, le dictateur Assoumani Azali Boinaheri peut atterrir au Sénégal, discuter avec les plus hautes autorités de ce pays, y compris Ousmane Sonko, dont Saïd Larifou dit L’Art Fou se dit l’Avocat, l’ami, le confident, le compagnon panafricain, le mentor, etc. Récemment encore, Saïd Larifou dit L’Art Fou se répandait en «secrets stratégiques» sur le financement sûr et certain de son projet de coup d’État, à Moroni, et certains parmi nous autres exilés y avaient cru, faisant déjà des achats pour rentrer aux Comores. Allons bon!

       La présence de Kiki et Saïd Larifou dit L’Art Fou à Dakar pour parler publiquement de Droit, État de Droit, démocratie et droits de l’Homme est malsaine et indécente. Les deux compères sont des fossoyeurs de toutes ces valeurs sacerdotales, eux qui ont soutenu la dictature du tyran Assoumani Azali Boinaheri, eux qui sont les deux acteurs les plus remuants et le plus haineux de l’emprisonnement mortel et illégal du Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi depuis le 19 mai 2018. Ils ont son sang sur leurs mains et dans leurs bouches.

       1.- À l’époque, c’est Saïd Larifou dit L’Art Fou qui avait déposé une prétendue plainte contre le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, sans la moindre preuve d’un détournement de fonds. Quelques semaines auparavant, en février 2018, alors «Avocat» de la dictature de Mitsoudjé, il avait fait envoyer en prison deux jeunes Mohéliens absolument innocents, injustement accusés d’avoir répandu des clous, inoffensifs, sur la piste unique de «l’Aéroport» de Mohéli contre l’avion du dictateur Assoumani Azali Boinaheri. Il avait même requis la peine de mort contre eux! Ses déclarations haineuses, racistes et irresponsables avaient été suivies de l’exil forcé de ces deux jeunes Mohéliens dans la prison mouroir de Moroni, et lors de leur colportage, ne portant que des slips, ils avaient subi les outrages de militaires grands-comoriens qui avaient sadiquement uriné sur eux.

       Saïd Larifou dit L’Art Fou a été l’organisateur zélé et le chauffeur obsédé de micros lors des Assises de la Haine et du Mépris de février 2018, qui allaient causer la destruction de toutes les institutions et de la Constitution des Comores. Chaque fois, il crânait, parlant du dictateur Assoumani Azali Boinaheri, son chef, quand il détruisait ces institutions et cette Constitution: «Il a le droit de le faire». Il a été le poète le plus zélé et le chantre le plus tordu de «l’émergence à l’horizon 2030, dans un pays incapable de fabriquer un cure-dents, une épingle et une aiguille». Il a participé au partage crapuleux de l’argent volé au peuple comorien et destiné à l’organisation ratée des Assises de la Haine et du Mépris. Les dirigeants étrangers se moquent des Comoriens à cause de ce serpent qui dit être devenu un Bon Démocrate après avoir été un chaouch de la dictature de Mitsoudjé.

       2.- Kiki, ancien maître-nageur à Dunkerque et au Havre, où il est propriétaire d’une boîte de nuits, est le seul être humain, depuis Adam et Ève, à avoir obtenu son «Master 2» et son «Doctorat» le même jour, là où moi, par exemple, ai mis 8 ans, alors que je travaillais sur ma Thèse chaque jour, ne faisant que ça. Il est «Docteur» en «Intelligence économique». Il est également le seul être humain né de deux «mères biologiques», ayant renié sa propre maman, de Mutsamudu, Anjouan, pour se déclarer d’une «maman» de Foumbouni, Grande-Comore, afin d’acquérir frauduleusement la nationalité française. Il a pillé la Douane des Comores, avant de trafiquer 32.000 passeports comoriens au Moyen-Orient, à raison de 12.000 euros pièce, soit 384 millions d’euros, soit encore 189.036.642.240 francs comoriens, de quoi financer le budget des Comores pendant 3 années réelles.

       Kiki a été un des organisateurs de la fraude électorale à «104%» de 2016, celle des élections qui n’ont pas eu lieu en 2018 et en 2019. Rien que ça!

       Kiki est un tortionnaire.

       C’est lui qui a anticonstitutionnellement et illégalement jeté en prison le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi depuis le 19 mai 2018, sans le début de commencement d’une enquête, d’une preuve, d’un procès.

       C’est aussi l’homme qui s’est marié à une femme qui vivait alors sous le même toit avec son mari, le père de ses enfants.

       Ses escadrons de la mort tuent depuis 2010.

       Voilà les deux hommes qui sont au Sénégal pour plaider la cause de la bonne gouvernance, du Droit, de l’État de Droit, de la démocratie et des droits de l’Homme aux Comores. Pouah!

       Si seulement, ils pouvaient se montrer discrets, modestes et dignes. Ils sont sales.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mercredi 10 avril 2024.


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