Hamada Madi Boléro: l’ingratitude au service du Mal
Il a poignardé son vrai mentor et tue les ennemis qu’il se crée
Par ARM
Ça peut paraître fou, pourtant, c’est la vérité. Le fugitif international Hamada Madi Boléro a l’habitude de réunir les beaufs et les gogos à Nanterre et La Défense pour dire que tout ce dont on l’accuse relève du mensonge, et qu’il est «innocent». Avec un tel langage, il est arrivé à faire pleurer un Mohélien qui, hier l’abhorrait justement pour sa morgue, ses mensonges et sa fausseté. Désormais, le fugitif international Hamada Madi Boléro a un leitmotiv: «Il y a un homme qui m’insulte sur Internet». Et l’homme qui pleure à l’évocation de cet horrible crime de génocide crie: «Ne t’en fais pas. C’est moi qui vais lui répondre». La réponse est toujours attendue. Et Mohamed Larif Oucacha, qui connaît l’avocat du fugitif, serait content de connaître cette fameuse réponse. Pourquoi? Parce que, jusqu’à maintenant, le fugitif s’acharne à gommer toute trace de Mohamed Larif Oucacha au commencement de sa carrière criminelle. Remarquez une chose: il dira toujours que c’est Mohamed Saïd Abdallah Mchangama qui a lancé sa carrière, mais s’évertue à nier que c’est Mohamed Larif Oucacha, aux temps de sa «splendeur» sous Saïd Mohamed Djohar et alors surnommé «Bill Clinton», qui l’a présenté au gendre en chef de la «gendrocratie», Mohamed Saïd Abdallah Mchangama. Oui, son vrai mentor est Mohamed Larif Oucacha et non Mohamed Saïd Abdallah Mchangama. Pourtant, toute honte bue, il s’acharne à dire que Mohamed Saïd Abdallah Mchangama l’a remarqué à la suite d’un exposé très brillant et a exigé de travailler avec une telle lumière pour bénéficier de sa science sans fin!!! Gloire à Dieu!
Le premier qui s’est rendu compte que le gars est foncièrement fourbe et faux est Mohamed Abdou Madi dit «Mjamaoué», Premier ministre de Saïd Mohamed Djohar, et ennemi juré du «gendrocrate» Mohamed Saïd Abdallah Mchangama. Alors que leur groupe cherchait à savoir comment leurs informations stratégiques parvenaient à ce dernier, Mohamed Abdou Madi a regardé Mohamed Larif Oucacha droit dans les yeux et lui a dit: «C’est ton enfant-là qui joue les mouchards». Un test a été fait, et il s’avéra hautement positif. En 2005, Mohamed Larif Oucacha et le fugitif Hamada Madi Boléro se retrouvent au second tour de l’élection législative. L’usurpateur Azali Assoumani en personne finança Mohamed Larif Oucacha pour battre l’homme qui avait organisé la mascarade obscène de 2002 pour permettre au putschiste d’être «légitimé» par le suffrage universel. Le même putschiste Azali Assoumani financera la campagne présidentielle de Mohamed Saïd Fazul en 2010, et ne donnera que des cacahuètes au futur fugitif international Hamada Madi Boléro.
Voici ce que disait le «pouvoiriste» lors de sa conférence de presse du 30 décembre 2015 à Fomboni, Mohéli: «Je ne comprends donc pas pourquoi vous mentez sur notre compte en prétendant qu’à la CRC on se bagarre à cause de Fazul. Fazul n’a jamais été à la CRC. Fazul, je l’ai soutenu à trois reprises, mais il n’a jamais été à la CRC. Le reste, c’est vous qui le savez, c’est vous qui nous diriez ce qu’il en est. Cette fois-ci, la CRC a décidé de prendre Achiraf par alliance. Dieu a voulu qu’il soit membre de la CRC maintenant. Aujourd’hui, s’il y a des gens de la CRC qui sont ailleurs, ce n’est pas normal. Mais, ces gens-là ne représentent pas la CRC. Ce sont des gens qui ont refusé de suivre la ligne définie par le parti et ce n’est pas normal. […]. Je peux vous certifier que jusqu’en ce moment, et vous pouvez le demander à Fazul, il ne m’a pas appelé une seule fois, et il ne m’a vu ne serait-ce qu’une seule fois pour me parler de ses affaires. Vous pouvez le lui demander. Je ne sais pas avec qui il parle, mais si nous mettons de côté les années passées, je ne sais plus depuis combien d’années nous n’avons pas échangé. […]. Depuis 2010, quand nous le soutenions, et quand il perdit les élections, je ne me souviens pas d’une seule fois où il m’a appelé ou est venu me voir à la Grande-Comore, mais ça, il ne faut pas le dire à la radio. Maintenant, il a des ambitions, il y va. C’est normal. Il est normal pour lui d’avoir des ambitions. Mais, qu’on me cite un seul moment où il est venu me voir pour discuter. S’il est là et s’il tourne, ça n’engage que lui. Mais, je vous dis que s’agissant des gens de la CRC qui suivent Fazul, la chose est possible. Cependant, ils n’ont pas été mandatés par la CRC. Ce sont des gens qui font des choses sur lesquelles nous ne sommes pas d’accord, et je les ramène à la raison parce qu’aujourd’hui, il doit y avoir une discipline du parti, et quand le parti prend une décision, tout le monde doit s’y conformer».
En mai 2014, sort le tract historique «Kala Wa Dala». Hamada Madi Boléro est étranglé par la rage et la colère. Pourquoi? Parce qu’il est décrit dans les termes suivants: «Boléro, Directeur de Cabinet à la Défense, surnommé Dracula. C’est un fantôme, un caméléon, un escroc, un menteur. Il n’a pas d’identité fixe, il change en fonction du pouvoir. Ses alliés (Moishikundi wayi conteneri ya banatacha) [«Le petit groupuscule qui se réunit devant le conteneur du père de Natacha» (Youssoufa Madi, de Djoiezi)] ne le soutiennent plus, ils le haïssent. Ce Monsieur n’est ni un Mohélien, ni un Grand-Comorien vu ses mentalités (moyenne: 0,5/20). Mention: Traître». Il a trouvé son bouc émissaire: son ancien mentor et cousin de son chef Ikililou Dhoinine: Mohamed Larif Oucacha, Conseiller à la Présidence. Quand il accuse injustement Mohamed Larif Oucacha d’avoir écrit le tract, tout le monde lui dit que l’ancien révolutionnaire n’a pas besoin de se cacher derrière un tract, qu’il n’est pas homme à mélanger politique et famille, et qu’il vénère sa famille. Qu’à cela ne tienne, il le fera chasser de la Présidence de la plus honteuse des manières et dans une débauche de haine inégalée. Les Mohéliens de Beït-Salam étaient déchaînés.
Il a écrasé tous ceux qu’il avait mobilisés pour faire gagner dans la fraude et la terreur son chef, l’usurpateur Azali Assoumani. Il a «oublié» le pauvre Soumaïla Kaambi dit Monsieur Souma, le chef de ses taupes à la Commission électorale nationale «indépendante» (CÉNI), dès qu’il a obtenu d’eux ce qu’il voulait. Il a écrasé les carrières des anciens étudiants de l’ancienne Union Soviétique comme lui. Avec hargne, détestation et haine, il s’est employé à bloquer le dossier du Général Salimou Mohamed Amiri, allant jusqu’à déclarer honteusement et mensongèrement à l’Institut Jean-Jaurès de Paris le 17 juillet 2014 que ce dernier n’a pas été innocenté pour absence de culpabilité, mais pour vice de procédure. S’ensuivit une levée de boucliers. Il dira par la suite en privé que de toute façon, le Général vient de Dzahadjou, «un village d’idiots sans importance qu’on trouve à la lisière du Hambou et du Mbadjini». Il escamota donc tous les dossiers concernant «l’idiot» venant d’«un village d’idiots».
Il n’est pas exagéré de dire qu’il y a des gens qu’il terrorise. Son plan? Ne voir émerger personne d’autre dans son village natal de Boingoma et même à Mohéli. Ce qui explique son acharnement à écraser tous les talents, allant jusqu’à déclarer que le Colonel Saïd Hamza ne méritait pas d’être chef d’État-major de l’Armée parce qu’il vient du corps de la Marine. Bien évidemment, il s’agit d’une élucubration pathétique sortie tout droit de son imagination très fertile quand il s’agit de faire le mal autour de lui. Il poursuit Mohamed Saïd Fazul de sa haine et de son mépris. En tout état de cause, il doit comprendre qu’il est attendu de lui qu’il montre aux gens la seule réalisation positive qu’il a faite depuis qu’il est sur l’espace public. Pour le reste, on s’en fout… Qu’on le lui dise!
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Lundi 29 août 2016.