Bruit de bottes à Anjouan ou la manipulation de trop?
Deux mois de pouvoir illégitime et déjà la tentative de putsch?
Par ARM
Quelle coïncidence! Juste au moment où le fugitif international Hamada Madi Boléro est vu aux Comores, on apprend qu’il y a des mercenaires noirs et blancs qui sont attrapés dans un hôtel d’Anjouan. Juste au moment où l’inventeur des complots, le chef incontestable de la théorie des complots, l’incontesté leader mondial de la complotite aiguë, l’increvable et inoxydable concepteur des complots n’existant que dans son imagination maladive et obsessionnelle est aux Comores. Belle coïncidence donc. Oui, c’est juste au moment où le fugitif international Hamada Madi Boléro se trouve aux Comores qu’on dit que des mercenaires blancs et noirs ont été retrouvés dans un hôtel d’Anjouan. Juste au moment où l’homme qui avait mis en scène le début de commencement de «l’incendie» de sa propre maison en avril 2016 par deux brindilles gorgées d’eau pour se poser en victime. En tout cas, ces mercenaires renvoient les Comoriens à la belle définition de Pascal Perri qui, évoquant les membres de la Cour suprême des Comores qui voulaient destituer le Président Saïd Mohamed Djohar par «coup d’État médico-constitutionnel», le 3 août 1991, avait parlé de «putschistes en herbe employant des méthodes d’amateurs». Oui, au cas où il s’agirait de vrais mercenaires, il ne pourra s’agir que de cette engeance: des «putschistes en herbe employant des méthodes d’amateurs». Se faire attraper avant le début de la tentative de coup d’État.
Admettons qu’il s’agisse d’une vraie tentative de putsch. Exactement deux mois après le retour au pouvoir de l’usurpateur Azali Assoumani. Ce n’est pas que les Comoriens aimant sincèrement leur pays pleureraient de douleur et de chagrin si quelqu’un chassait le putschiste usurpateur du pouvoir en employant la biblique expression: «Quiconque se sert de l’épée périra par l’épée». Mais, juste après deux mois de pouvoir marchant par la tête. Quand même… C’est trop rapide, non? Aujourd’hui, même ceux qui se fixaient des œillères pour ne pas reconnaître la médiocrité crasse de l’usurpateur Azali Assoumani admettent enfin que le putschiste est nullissime et irrécupérable. Mais, alors que l’usurpateur Azali Assoumani voit son régime politique partir en quenouilles, n’est-il pas tenté de jouer à la victime, en se disant victime d’une tentative de putsch pour tenter de se donner une légitimité qu’il n’aura jamais? Comme c’est un homme qui est sous l’influence maléfique de son fugitif international Hamada Madi Boléro, il faut s’attendre au pire.
Comme à Anjouan plane le syndrome du Far-West, la population veut égorger les mercenaires et en brûler le corps, comme elle l’a fait récemment avec un Comorien, ravivant une vieille haine entre Mohéliens et Anjouanais. On dit doctement aux Comoriens que les «putschistes en herbe employant des méthodes d’amateurs» ont été attrapés à Anjouan juste au moment où l’usurpateur Azali Assoumani doit se rendre à Anjouan. Pour l’instant, il ne faut rien négliger parce qu’on a vient de voir comment en Turquie, une tentative de putsch a permis au régime politique en place de procéder à des purges même dans les rangs des maîtres d’école primaire. Une fois de plus, tant qu’il n’y a pas mort d’homme et du sang qui coule pour de bon, là où le fugitif international Hamada Madi Boléro se trouve, personne ne prendra les choses au premier degré. Partout où il sera, cet homme ne fera que susciter la méfiance et la paranoïa.
En tout cas, nous apprenons que les armes ont commencé à parler à Anjouan, où règne une confusion monumentale. La population veut lyncher les mercenaires et affronte les militaires.
Par ARM
Le copier-coller tue la blogosphère comorienne. Cela étant, il est demandé amicalement aux administrateurs des sites Internet et blogs de ne pas reproduire sur leurs médias l’intégralité des articles du site www.lemohelien.com – Il s’agit d’une propriété intellectuelle.
© www.lemohelien.com – Samedi 30 juillet 2016.