Beït-Salam vole en «Airbus» et tapis volants d’Orient
Djaanfar Ahmed et Mohamed Chatur Al-Badaoui: voleurs!
Par ARM
Au vu de l’actualité politique et socioéconomique des Comores actuellement, et quand on assiste au dévergondage des prétendues autorités, il est impossible de ne pas revenir au discours historique prononcé sur ses chères terres de Koimbani-Oichili le vendredi 5 février 2016 par Youssouf Boina, qui avait dit notamment: «Mbaé Trambwé a dit que trois personnes ne doivent pas passer devant lui quand il sera mort: celui qui ne se connaît pas, celui qu’on ne connaît pas et celui qui ne connaît pas les autres». Or, aujourd’hui, un régime politique décrié et aux abois dépêche ses roquets aux 4 coins de l’univers, où personne ne les connaît. Les grands spécialistes des relations internationales nous parlent de la place de l’individu dans lesdites relations internationales, et cela a son sens. La chose n’a pas été comprise à Beït-Salam: sur la scène diplomatique, on respecte les représentants de tous les États, au nom de l’égalité souveraine de ces États, mais personne de sérieux n’accorde du crédit à des morpions, poux et cancrelats. Dès lors, quand, aux dires du Lieutenant Rachad Abdallah Mguéni, qui était alors son aide de camp, le «ventriote» Azali Assoumani lança à très haute voix, en pleine conférence internationale, du «ça va, Blaise?», à un Blaise Compaoré qu’il voyait pour la première fois, la chose avait provoqué désordre et malaise, y compris chez Rachad Abdallah Mguéni. C’est du maquignon doublé d’un paltoquet qui se rend en ville.
Actuellement, ces actes de rastaquouères continuent. En tête du hit-parade des veaux à trois têtes, nous retrouvons le beau-frère Djaanfar Ahmed Saïd Hassani (ouf! Au feu!), dont le seul mérite est d’être le concurrent et l’ennemi intime de Hamadi Idaroussi, dit «Tonton-m’a-dit», le neveu de son oncle, le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani. Djaanfar Ahmed Saïd Hamadi, poussé par une certaine tendance à l’exagération, a pris la désagréable habitude de se prendre pour ce qu’il n’est pas: un homme important. Son contrat avec Salama Blablas a fait pschitt avant de se cracher la gueule. Ses histoires d’énergie ont conduit à un flop historique puisqu’il n’y a toujours pas d’électricité à la Grande-Comore, et au massacre des élèves du Lycée de Moroni. Il a pris la grosse tête, et alors qu’il ne connaît personne à l’étranger et n’y est connu de personne, il se croit suffisamment intelligent pour introduire des étrangers qu’il ne connaît pas auprès de son «beauf», le «saigneur» Azali Assoumani. Il était assisté de son frère Bahassane, qu’on présente comme «avocat» (Dieu soit loué!). La personne ainsi présentée serait membre de la compagnie aéronautique européenne Airbus.
Qui dit Airbus, dit avions. On aurait cru que «l’homme d’Airbus» était à Beït-Salam pour vendre des A380 au papa de «l’émergence émergente du pays émergent» afin qu’il rêvasse, cancane, ergote et pérore sur son joujou. Que nenni! Que nenni! Le prétendu «représentant» d’un constructeur d’avions était aux Comores pour proposer la «construction d’un centre de contrôle et de surveillance de l’espace maritime et de l’optimisation de la pêche». C’est comme un vendeur de poison à rats qui vend du lait pour bébé. Rapidement, il s’avéra que ces gens-là n’ont jamais travaillé chez Airbus et n’ont aucun lien avec l’avionneur européen. Hourra! Ollé, ollé! Youpi! Mesdames, Messieurs, dans la folie qui s’empare de tout un pays, voilà où nous en sommes. L’amateurisme au sommet de l’État, surtout à un moment où l’affairiste malsain et indécent Djaanfar, etc. et etc. est fiché comme étant l’un des plus grands voleurs des Comores, son nom étant craché même chez lui à Itsandra. Ce qui fait rire, c’est que le «chef de la délégation d’Airbus» a sa propre société, une société en cours de liquidation. Mais, il a compris que chez les Nègres, il est facile de se faire de l’argent.
Ce Djaanfar Ahmed Saïd Hassani (au secours! À l’aide!) est vraiment poursuivi par les pires des malheurs. N’est-il pas chargé notamment de l’Énergie? Si. Si, si. Justement, parlons-en. Et la chose est très grave. Quand la Famille régnante a limogé le Colonel Mohamed Soilihi pour avoir dénoncé ses pratiques stupides et scélérates, elle a institué un «Directoire politico-militaire» à la tête de la MAMWÉ, comme au lendemain du putsch du 13 mai 1978. Eh bien! La Société comorienne des Hydrocarbures (SCH) a son propre Directoire politico-militaire, aujourd’hui accusé de «honte» et de «haute trahison» par un membre du personnel de la vache à lait. La honte est d’autant plus grande que les faits ont eu lieu en Arabie Saoudite. Et on y retrouve l’inoxydable Mohamed Chatur Al-Badaoui, l’homme qui haït sa ville de Mbéni et les Mbéniens, avant de détester les Comores et les Comoriens.
En effet, l’homme de la SCH, le bien personnel de Mohamed Chatur Al-Badaoui, se présenta en Arabie Saoudite, plus précisément au siège de la Banque islamique de Développement (BID) pour la plus étrange des demandes: le financement de l’achat du pétrole à un prix plus élevé que la moyenne mondiale! Mesdames, Messieurs, vous avez bien lu: Son Excellence Monsieur Mohamed Chatur Al-Badaoui, Empereur en son Empire, l’homme qui sait traire la vache à lait, l’homme qui veut nommer sa copine Ambassadeur des Comores à Paris, bien évidemment, au nom de «l’émergence émergente du pays émergent», veut que les Comores achètent les hydrocarbures à un prix plus élevé que la moyenne mondiale et que sa folie faite homme soit financée par la BID. Il a fallu une heure aux responsables de la BID pour comprendre ce qu’on leur demandait. Quand ils ont compris, ils ont lâché, dans une colère indescriptible: «Il n’y a que les Comoriens qui n’aiment pas leur pays». À la SCH, il a fallu deux mois pour comprendre la nouvelle folie de l’homme Mohamed Chatur Al-Badaoui.
Passons à une petite explication qui nous vient des entrailles de la SCH: le prix d’achat des hydrocarbures comprend une partie variable, qui dépend des yoyos du marché pétrolier international (loi de l’offre et de la demande), et d’une partie fixe, négociée entre les parties en présence, soit 49,9 dollars par tonne. Or, le haineux Mohamed Chatur Al-Badaoui a rompu le contrat existant, exactement comme Ahmed Abdallah Salim dit Ahmed Hydro, en son temps, et s’est lancé dans d’incroyables aventures suicidaires, faisant passer le prix de 49,9 à 109 dollars la tonne. C’est lui-même qui a demandé à la BID de financer sa folie, sans le moindre respect des procédures de cette banque. Le fou furieux de la SCH veut faire ses affaires par des marchés de gré à gré, la mode à Moroni, pour s’enrichir en milliards de francs en quelques semaines. Le garçon fou de Mbéni a même signé un prétendu accord d’assistance technique avec une société malgache sous couvert financier du fournisseur suisse de la SCH.
Le garçon fou de Mbéni veut faire intervenir 3 sociétés là où une seule suffit. Parmi ces sociétés, on retrouve une de nationalité suisse, qui doit respecter les règles contre l’attribution de commissions occultes, contre la corruption et le blanchiment de l’argent sale, mais les contourne par une société-écran, voire bidon, immatriculée à Madagascar, pour 59,10 dollars, étant noté que 109 dollars – 49,9 dollars = 59,1 dollars par tonne, pour un bateau de 12.500 tonnes tous les 50 jours soit 738.750 dollars de surfacturation par bateau tous les 50 jours. Ce qui revient à donner 100.000 dollars à une société bidon malgache, le reste étant partagé entre la société suisse et le haïssable Mohamed Chatur Al-Badaoui. Même des membres de sa famille qui étudient à Madagascar sont impliqués dans la combine en tant que porteurs de valises. La baisse artificielle des prix des hydrocarbures sert donc à camoufler les folies de Mohamed Chatur Al-Badoui, le garçon qui veut nommer sa copine chérie Ambassadeur à Paris.
Le Directoire politico-militaire de la SCH a saisi les instances qu’il faut, et Mohamed Chatur Al-Badoui est dépassé, essayant de tout cacher. Là, nous touchons le cœur palpitant de «l’émergence émergente du pays émergent».
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Samedi 25 février 2017.