Azali Assoumani voulait être imam à la mosquée de Paris
On lui signifia que la mosquée de Paris n’était pas un bouiboui
Par ARM
Décidément! On croyait que la visite de l’usurpateur Azali Assoumani avait livré tous ses secrets nauséabonds. Or, chaque jour qui passe apporte son lot de révélations sur l’horreur qu’a été cette visite aux allures de cours d’orthographe pour le «pouvoiriste» polygame. Et, toute honte bue, ses séides refusent d’admettre qu’ils viennent de faire chou blanc en pleine capitale française et que ceux qui en parlent ne sont pas des aigris, mais des Comoriens qui sont révoltés par la comédie d’une bande de voyous, de viveurs et de jouisseurs constituant une délégation pléthorique, budgétivore et à l’utilité douteuse, uniquement pour dépenser du franc comorien. Or, pendant que ces gens-là dépensent de l’argent fou aux quatre coins du monde, les Comoriens souffrent atrocement.
En tout état de cause, la dernière nouvelle qui vient de tomber montre à quel point ce type-là est d’une légèreté encore plus destructrice qu’on ne pouvait le soupçonner. Comme on le sait, le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani aime être vu en public, qu’il soit au pouvoir ou pas. On se souvient du jour où il a été chassé à Coulées-de-Laves par les hommes d’Ahmed Sambi lors de l’inauguration d’une mosquée anjouanaise. Il a été chassé sous les huées et les injures des personnes présentes, et Ahmed Sambi, un tantinet coquin, n’était pas étranger à cet affront public. Tout le monde sait que l’enfant de Mitsoudjé a la désagréable habitude de s’inviter partout où la fumée sortant de la cuisine annonce la préparation d’un banquet à la suite d’un décès ou d’un mariage. Il s’invite donc aux funérailles et aux mariages et quand, à l’issue d’une cérémonie mortuaire on lui tend une enveloppe de 1.000 francs comoriens (moins de 2 euros), il prend avec gourmandise la pauvre enveloppe. Dans les villages à qui il impose sa présence, il s’érige en imam et dirige la prière, exactement comme son «frère» Ikililou Dhoinine le faisait aux temps de sa «splendeur» à Beït-Salam.
Voilà donc le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani qui tente l’aventure le vendredi 7 octobre 2016 à la mosquée de Place Monge, à Paris. On croyait qu’il allait juste se faire un coup de publicité en y allant prier, avant de rentrer à Moroni. Or, il se rendit au Rectorat de la mosquée et demanda à diriger lui-même la grande prière collective de ce vendredi en début d’après-midi. Les personnes présentes commencèrent à perdre la moitié de leurs cheveux, et ceux qui avaient un verre d’eau à portée de la bouche burent de travers. Il a fallu lui expliquer que si la chose peut se faire à Ntsoralé, Bazimini et Hamavouna, il n’est pas question de transformer le joyau qu’est la Mosquée de Paris en minable gargote ou en bouiboui, où un dictateur tropical spécialisé dans les fraudes électorales et les putschs même dans les verres d’eau et dans les cuillères de riz bon marché peut venir faire son cinéma. Comme Salim Assane était spécialement dans les parages, il s’est arrangé pour pouvoir lui ménager un temps de parole après la prière. On n’entendit que des blablas. Seulement, il faudra que l’usurpateur tropical Azali Assoumani dise au monde entier pour quelle raison il voulait prendre la parole en pleine Mosquée de Paris. Il a quoi à dire aux gens? Il est qui pour parler devant les gens?
Comme un malheur arrive rarement seul, il a subi une autre humiliation. En effet, l’Ambassade des Comores à Paris ne roule pas sur l’or. Ses moyens sont très limités, voire inexistants. Or, l’enfant de Mitsoudjé est arrivé à Paris avec une délégation de 100 personnes (bonjour, les dégâts financiers!), et tout ce beau monde voulait hypocritement être vu à la mosquée. Le frère Chandrarou, originaire d’Iconi, était là pour faire «le taxi», en tentant de transporter toute la bande de pique-assiettes, groupes par groupes. Le spectacle n’était pas beau à voir. Pour tout dire, ce fut la honte, une honte qui va éclabousser toute la République des Comores pendant les décennies à venir. Malheureusement, ces gens-là n’ont rien appris de leurs mésaventures, et, au cours de leur prochain déplacement, sans doute à Vanuatu, Tuvalu ou Nouvelle-Guinée, ils vont de nouveau se faire jeter de l’hôtel et vont cracher sur le tapis présidentiel, avant que le dictateur de Moroni ne demande à remplacer les prêtres dans les églises. Bon courage.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Mercredi 12 octobre 2016.