Azali Assoumani fait des Comores une immense prison
Pour sa famille, il chasse Telma et emprisonne des innocents
Par ARM
Depuis la période de la junte militaire du «ventriote» polygame Azali Assoumani (1999-2006), l’entreprise publique Comores Télécom est devenue une vache à lait pour les dirigeants prédateurs comoriens et leurs familles prédatrices. Ceci dit, j’étais présent à la Salle multifonctionnelle de Fomboni, Mohéli, le 30 décembre 2015 quand, face au «saigneur» Azali Assoumani et à ses séides avachis, on plaçait un téléphone portable devant l’ancien ministre Ahamada Madi Mari, l’orateur du moment, pour l’obliger à dire que c’est son ancien Président qui a introduit le téléphone portable aux Comores. Une introduction bien tardive et bien boîteuse qui, aujourd’hui, en 2016, n’a pas encore atteint le stade de celui du Maroc en 1995, à ses débuts. La chose ne manque pas de piquant pour ceux qui se souviennent des commentaires horrifiés et acides de Radio France Internationale (RFI) sur la fameuse téléphonie mobile du «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani, commentaires relatifs au fait que ce n’était pas de la téléphonie, mais du gnangnan sur le plan technique. Plus horrible encore, au cours de cette période, munie de son sac aux dimensions herculéennes, Ambari, la première épouse du «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani, se promenait chez le Directeur de Comores Télécom et ramassait tout l’argent de l’entreprise pour la famille. Pis, au cours de cette période absolument horrible, les seuls téléphones portables qui étaient adaptés aux cartes SIM de Comores Télécom et qui pouvaient être utilisables aux Comores étaient ceux vendus par Ambari. C’est un comportement mafieux typique d’autres femmes fatales de dictateurs incultes.
En 2015, il y a eu une immense campagne de sensibilisation de la part de l’Autorité nationale de Régulation des Technologies de l’Information et de la Communication (ANRTIC) des Comores sur l’ouverture du marché de la téléphonie à la concurrence. Tout a été fait dans une transparence totale, et Telma (Madagascar) a obtenu la licence d’opérer aux Comores, à la suite d’un appel d’offres international effectué dans des conditions absolument légales. Pourtant, la chose ne plaît pas à tout le monde. Oui, la chose ne plaît pas à tout le monde parce que, compte tenu du caractère médiéval, voire antique, des procédés, méthodes et techniques de Comores Télécom, cette entreprise publique gérée dans des conditions mafieuses qui font honte même à un singe du Bonobo ne résistera jamais à la concurrence. Si Telma commence à opérer aux Comores, et dans la mesure où elle est plus ouverte aux innovations technologiques que ne l’est la vieille fille de Volo-Volo, cette dernière n’aura plus comme clients que les autorités, qui bénéficient toutes de la gratuité. Or, Comores Télécom est une vache à lait. Il faut la maintenir en vie et dans une situation de monopole pour pouvoir voler et voler de l’argent public.
C’est alors que le «ventriote» polygame Azali Assoumani a eu son «idée du siècle»: bloquer Telma. Au départ, il demanda à son Oumara Mgomri, qu’il vient de renommer à Comores Télécom, société qu’il avait ruinée par le passé, de bloquer l’accès de Telma aux fréquences devant lui permettre d’être opérationnelle aux Comores. Or, dans tous les pays du monde, la téléphonie n’est plus l’apanage d’une société, mais de plusieurs entreprises, et cela est toujours bénéfique à l’État et aux usagers. Au surplus, il est toujours demandé à l’opérateur historique de fournir l’accès aux nouveaux opérateurs. Cela, Comores Télécom ne le veut pas. On a entendu Oumara Mgomri débiter des âneries d’une incroyable bassesse, accusant les autorités précédentes d’avoir mal fait leur travail. C’est d’une bêtise… Quelle est la vérité? Elle est très simple: le «ventriote» Azali Assoumani ne veut pas de Telma aux Comores.
Et c’est alors qu’il a trouvé ce qu’il croit être une parade: dire que l’attribution de la licence d’exploitation à Telma a été faite dans des conditions illégales et que, de ce fait, ladite licence doit être révocable. Le «saigneur» Azali Assoumani a poussé le bouchon tellement loin qu’il a même jeté en prison l’ancien Directeur de l’ANRTIC au prétexte qu’il était en fin de mandat au moment de la signature de la licence. Ah bon? Et pourquoi sa fin de mandat ne lui avait pas été notifiée en temps et en heure? Et depuis quand on emprisonne les gens pour des bêtises pareilles? Précisons que son Conseiller juridique n’a pas tardé à le suivre en prison. Or, au moment de la signature de la licence de Telma, deux proches du «saigneur» Azali Assoumani étaient présents, et rien n’aurait pu être fait sans leur aval: Abou Oubeidi Mzé Chei et Nourdine Abodo. C’est le mercenaire Nourdine Abodo, surnommé «le serpent à lunettes», qui a donné le feu vert pour la signature de cette licence, dans des conditions d’une irréprochable licéité. Pourquoi donc Nourdine Abodo n’a pas été arrêté, lui qui autorisé la signature de cette licence?
Naturellement, aucun juriste sérieux dans ce monde n’approuvera de tels procédés puisque des personnes qui n’ont pas reconnues coupables par un juge à la suite d’un jugement contradictoire ont été emprisonnées de manière illégale. Dans ce monde, il y a une chose qui s’appelle la «présomption d’innocence» et qui signifie qu’une personne n’a pas été reconnue coupable par une cour de justice est innocente. D’où la question de chercher à connaître l’origine de cet acharnement qui conduit le «saigneur» Azali Assoumani à emprisonner des personnes qui n’ont jamais été jugées et reconnues coupables. Le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani a transformé tous les Comoriens en prisonniers potentiels puisque tout Comorien peut être jeté dans une prison à tout moment et sans le moindre jugement, et les Comores sont transformées en une immense prison à ciel ouvert. Naturellement, si les autorités comoriennes avaient une formation en Droit, de telles choses n’auraient jamais pu se produire. Les abus sont devenus le lot quotidien des Comoriens parce que leur pays est gouverné par l’inculture d’autorités incultes.
Après avertissement, les Comores avaient même été coupées du reste du monde via les nouvelles technologies de l’information et de la communication, mais cela n’a ému aucune autorité du pays. Résumons. Pour pouvoir toujours disposer d’argent frais, le putschiste de Moroni ne veut pas casser le monopole à lait de sa vache à lait Comores Télécom. On imagine que le jour de sa mort, on va rapatrier tout l’argent qu’il a volé aux Comoriens et qu’il a placé à l’étranger pour qu’il soit enterré avec lui dans une pyramide pharaonique dans la Vallée des Morts.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Vendredi 18 novembre 2016.