Azali Assoumani et Hamada Madi Boléro contre l’électricité
Ils sabotent un important projet d’électrification des Comores
Par ARM
On ne présente plus Jean-Louis Borloo. Ancien ministre français, il s’est reconverti dans les projets d’électrification de l’Afrique. En homme qui sait ce qu’il veut, il a ciblé les Comores, estimant que les dimensions réduites du pays allaient lui permettre d’en faire un excellent laboratoire dont le succès allait permettre à d’autres États d’Afrique de s’en inspirer. Privilégiant l’action aux blablas, Jean-Louis Borloo conçut son projet pour les Comores et transmit ce dernier aux autorités comoriennes par le canal officiel. Il attendit et ne reçut aucune réponse venant des dirigeants comoriens. Pas joli. Dans les chancelleries, on tint le raisonnement suivant: «Les Comores ont de graves problèmes en matière d’électricité. Nous leur proposons des solutions novatrices et salvatrices et, au lieu de nous encourager et nous aider à les aider, les pouvoirs publics des Comores font comme si ce que nous leur proposons ne les intéresse pas. Pourquoi donc ont-ils adopté cette attitude qui ne milite pas en faveur des intérêts de leur propre peuple?». La question a été posée à la bonne personne, qui demanda à son interlocuteur: «À qui avez-vous remis ce projet?». La réponse a été: «À Hamada Madi Boléro!». Le Comorien demanda de nouveau: «Puis-je avoir une copie du document pour le remettre en mains propres au Président Ikililou Dhoinine». Réponse: «Avec plaisir». Et ce fut fait.
En d’autres termes, un projet devant tirer les Comores des ténèbres a été remis au fugitif Hamada Madi Boléro, et ce dernier a sciemment refusé de le remettre au chef de l’État. Dès lors, il a fallu mener une enquête approfondie pour connaître les raisons qui ont pu pousser un être humain sain de corps et d’esprit à saboter un projet salutaire pour son propre pays, pour son propre peuple. Les résultats de l’enquête sont tout simplement effrayants. Dès qu’il a eu entre ses mains le projet, le fugitif Hamada Madi Boléro s’était empressé d’aller le montrer à son ami-ennemi Azali Assoumani. D’une seule voix, les deux hommes décidèrent de le cacher et de le faire sortir après «l’élection» qu’Azali Assoumani croyait pouvoir remporter. Il peut toujours rêver. Comme ça, il allait apparaître comme l’homme qui a terrassé les ténèbres dans tout le pays. On l’aura compris: il ne s’agit pas de machiavélisme, mais de crime contre tout un peuple. En effet, Jean-Louis Borloo n’allait pas attendre qu’un jour improbable de l’an 2078, les Comores se manifestent enfin et disent être intéressées par un projet présenté en 2016! Si les autorités qui le soutiennent dans ce genre de projets perdent patience, lui aussi va perdre patience, et ce sont les Comores qui seront perdantes par la faute de gens qui passent leur temps à faire des calculs douteux et vaporeux. Où nous mènent ces gens qui ne nous veulent pas du bien? La réponse appartient aux Comoriens, qui doivent assumer leurs responsabilités pour séparer la bonne graine de l’ivraie.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Dimanche 8 mai 2016.