Azali Assoumani déçoit même ses chers idéologues
Ses «intellectuels» le critiquent déjà sous le manteau
Par ARM
Il fallait être à Moroni les 15 et 16 mai 2016 pour voir comment le polpotiste Idriss Mohamed Chanfi crânait devant les caméras et les micros pour expliquer la «victoire» de son nouveau maître Azali Assoumani. Devant le Conseil de l’Île de la Grande-Comore, les mots l’étouffaient parce qu’il croyait qu’on n’allait pas lui laisser le temps qu’il fallait pour qu’il puisse débiter toutes les bêtises qu’il voulait sur son Azali Assoumani. Pour rappel, Idriss Mohamed Chanfi est l’homme le plus haineux des Comores, le plus grand donneur de leçons du pays, l’adorateur de Pol Pot quand ce dernier provoquait le génocide ayant entraîné la mort de 1,7 million de Cambodgiens (21% de la population nationale), l’homme qui n’a jamais accompagné un mort jusqu’au cimetière, mais également le «militant» qui n’a jamais été capable de finir les «combats» dans lesquels il s’est engagé. Justement, il y a peu, ce charmant garçon considérait que soutenir le putschiste Azali Assoumani au cours de l’élection que les Mohéliens de Beït-Salam lui offriront dans la fraude, le mensonge et la terreur, était un devoir sacerdotal. Idriss Mohamed Chanfi, «le militant» sans troupes, ni audience, s’était mobilisé pour le putschiste Azali Assoumani comme si sa vie en dépendait.
Eh bien! Ça, c’est le passé. En effet, le haineux Idriss Mohamed Chanfi vient de se rendre compte qu’une fois de plus, il s’est fourvoyé de la plus horrible des façons. Il vient de se rendre compte de la médiocrité intellectuelle et professionnelle d’Azali Assoumani, l’homme qu’il prenait pour l’ombre de Dieu sur terre il y a encore quelques jours. Ici même, sur ce site, que de fois, nous avions attiré l’attention des zélateurs d’Azali Assoumani qu’ils allaient se réveiller dans la douleur puisqu’ils soutenaient un malfaiteur incompétent et corrompu. Il n’a pas fallu plus d’une semaine à Idriss Mohamed Chanfi pour commencer à dauber sur son chef. Le déclic? La composition du gouvernement à la sauce tomate d’Azali Assoumani, qu’il trouve «crasse et nul». Ah! Et pourquoi n’a-t-il pas voulu examiner le passé du même Azali Assoumani pour se rendre compte qu’un tel malfaiteur à la tête d’une association de malfaiteurs n’est pas fait pour choisir les meilleurs et pour travailler pour le bien commun, mais a une nette prédilection pour les médiocres comme lui et ne travaille que pour enrichir les voyous qu’on retrouve dans son entourage. Un jour, il faudra que l’ancien fugitif international Hamada Madi Boléro fasse le bilan de ses années de pouvoir, étant entendu que l’essentiel pour un homme de pouvoir, ce n’est pas être au pouvoir, mais se servir du pouvoir pour le bien de la population et non pour les magouilles et combines politiciennes.
Toujours est-il que dans l’affaire, il n’y a pas qu’Idriss Mohamed Chanfi qui critique et insulte Azali Assoumani sous le manteau; il y a également le fidèle Msa Ali Djamal (Photo), l’homme de Levallois Perret, en région parisienne. Quand Azali Assoumani demandait à quelqu’un de le rejoindre dans sa marche crapuleuse et mafieuse vers la Présidence de la République, il disait dédaigneusement: «Prends contact avec Msa Ali Djamal». La plupart des gens qui recevaient cet ordre du Caporal dans la caserne estimaient qu’Azali Assoumani les injuriait. Pourtant, cet ordre signifie que l’homme d’Azali Assoumani en France est Msa Ali Djamal. Même Hamada Madi Boléro, quand il est en France, est obligé d’aller se prosterner devant Msa Ali Djamal, après avoir compris que lui-même n’était qu’un simple mercenaire sans racines insulaires dont se sert Azali Assoumani, qui a juré à Nairobi le 21 janvier 2016 qu’il est l’homme à qui il ne ferait jamais confiance. Or, là aussi, force est de constater que la déception est grande parce que, lucide et pragmatique, Msa Ali Djamal est l’un des rares partisans d’Azali Assoumani à avoir compris qu’Ahmed Sambi n’a été d’aucune utilité lors de la fraude et de la mascarade ayant placé Azali Assoumani au pouvoir, et il ne comprend pas pourquoi le putschiste a accordé deux ministères de souveraineté à des séides d’Azali Assoumani se dirigeant droit vers l’échec, compte tenu de leurs profils et de leurs missions ministérielles respectives…
Les Comoriens aimant leur pays sont contents de voir les aveugles commencer à retrouver la vue. Quand on est en présence des affaires de l’État, un minimum de lucidité s’impose. Or, aujourd’hui, il ne se trouvera personne pour donner une seule raison objective, constructive et patriotique l’ayant incité à soutenir Azali Assoumani lors de l’élection présidentielle. Azali Assoumani n’a jamais eu de programme. Il est trop médiocre pour ça. Pour preuve, il avait dit le dimanche 16 novembre 2014, à 4 heures 45 de France sur Radio France Internationale (RFI) qu’à l’époque de sa première présidence catastrophique (1999-2006), il n’avait pas de programme, mais devait réaliser la réconciliation nationale des Comores, qu’il n’avait pas réalisée: «Je n’ai pas été élu pour appliquer un programme». «Élu»? Par qui et comment? Dans la bouche d’Azali Assoumani, le mot «élu» relève de l’abus de langage et de la grossièreté. Les Comoriens et les amis des Comores ont également vu comment en janvier 2016, Mme Patricia Drailline, journaliste à Télésud n’aimant pas qu’on se moque d’elle, interrogeait virilement Azali Assoumani sur son prétendu programme en vue de l’élection présidentielle de 2016, lui assenant méchamment: «Concrètement, parce que vous ne dites pas votre programme», finissant impitoyablement par la remarque assassine suivante quand Azali Assoumani se noya dans un verre d’eau en essayant d’expliquer un programme qu’il n’avait pas: «Je ne vous cache pas que pour moi, c’est flou. Je n’arrive pas à comprendre votre programme, je vous le dis honnêtement». Eh oui!
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Mercredi 8 juin 2016.