Assoumani Azali, excommunié et maudit à Mitsoudjé
Les notables de Mitsoudjé refusent de manger avec lui!
Par ARM
Au secours! Au secours! À l’aide! À l’aide! Au feu! Au feu! Le dictateur Assoumani Azali Boinaheri est excommunié, maudit et banni à Mitsoudjé, son propre village natal, et c’était lors de la célébration de l’Aïd Al-Kabir, la Grande Fête de fin du pèlerinage dans les Lieux Saints de l’Islam. Cette année 2020, cette fête a été célébrée un vendredi, le vendredi 31 juillet. On se souvient des oppressions et répressions des Comoriens en 2018, quand ils ont voulu célébrer cette fête un vendredi. Le dictateur et Son Éminence le Mufti Saïd Toihir Saïd Ahmed Maoulana avaient réprimé les Comoriens même dans leurs maisons par superstition: la célébration de l’Aïd Al-Kabir un vendredi entraînerait la mort du dirigeant régnant. Le dictateur n’est pas mort, contrairement à Son Éminence Saïd Toihir Saïd Ahmed Maoulana.
Une délégation de Grands Notables de Mramboini, à Mitsoudjé, se présenta devant le tyran pour l’Aïd Al-Kabir. Une discussion franchement inamicale et très hostile s’engagea:
- Porte-parole des notables: Nous sommes là pour te dire que ta violence dans ce pays t’est préjudiciable. Elle est plus préjudiciable aux gens de Mitsoudjé, considérés comme tes complices et bénéficiaires de ton pouvoir. Tu cultives la haine des autres Comoriens contre nous. Même la route que tu construis pour nous deviendra un sujet de haine contre nous, et nous sera reprochée. Oui, cette route sera un danger pour nous. Les autres Comoriens ne pensent qu’à la manière de se venger contre nous quand tu ne seras plus au pouvoir pour les réprimer violemment. Nous sommes venus te dire de faire de cette Aïd Al-Kabir un facteur de paix et de réconciliation entre Comoriens, comme le veulent l’Islam et notre tradition locale.
- Le dictateur Assoumani Azali Boinaheri: Ce qui se passe dans ce pays ne relève pas de ma responsabilité, mais de celle du Parti CRC…
- Porte-parole des notables: Les Comoriens ne connaissent pas la CRC, mais te connaissent toi.
- Le dictateur Assoumani Azali Boinaheri: Mangeons d’abord, et discutons après.
- Porte-parole des notables: Nous ne sommes pas venus manger, mais te mettre en garde contre le grave danger qui te guette à chaque instant. Chacun de nous ici mange à sa faim chez lui, Dieu soit loué, et se contente des bienfaits que lui accorde Dieu.
- Le dictateur Assoumani Azali Boinaheri: Arrêtez votre stupidité! Mangeons d’abord!
- Porte-parole des notables: Nous partons. Nous rentrons chez nous, et nous ne partagerons pas ton repas. Adieu…
Comme un seul homme, les Grands Notables de Mitsoudjé se levèrent pour partir. Les militaires présents s’interposèrent pour les empêcher de sortir. L’assassin Assoumani Azali Boinaheri cria: «Laissez partir ces vauriens!». Oui, le satrape Assoumani Azali Boinaheri, en fin de règne et de vie, a traité les Grands Notables de Mitsoudjé de vauriens. Quelques minutes après, la malédiction s’abattit sur lui: parti prier à la Mosquée Al-Qasm de Moroni, celle-ci a été désertée par la crème de la société de Moroni. Seuls étaient présents des mendiants et des pique-assiettes. Après, le tyran Assoumani Azali Boinaheri partit s’amuser sur la tombe de Son Éminence Saïd Toihir Saïd Ahmed Maoulana à Ntsoudjini. Il y a été hué, insulté et chassé par les Ntsoudjiniens, et n’a pu voir la veuve de l’ex-Mufti. Il y revint la nuit dans une voiture banalisée pour lui rendre visite. Cet énergumène est gaga de la tête.
Le défi des Grands Notables vaut excommunication, bannissement et malédiction.
Par ARM
Le copier-coller a définitivement tué la blogosphère comorienne. Cela étant, il est demandé amicalement aux administrateurs des sites Internet et blogs de ne pas reproduire sur leurs médias l’intégralité des articles du site www.lemohelien.com – Il s’agit d’une propriété intellectuelle.
© www.lemohelien.com – Dimanche 2 août 2020.