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Arrêtez de calomnier la ministre Bahiat Massounde!

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Pourquoi toute cette haine contre une ministre compétente?

Par ARM

   Il fut un temps, aux Comores, la mode était aux lettres ouvertes bourrées de fautes de français adressées au Président Ikililou Dhoinine chaque jour. C’était en 2013-2014. Le chef suprême de la Congrégation mondiale des Lettres ouvertes aux Comores n’était autre que le Professeur Aboubacar Ben Saïd Salim qui, en août 2014, avait poussé le ridicule, le pathétique, le vulgaire et le subalterne jusqu’à adresser l’une de ses lettres ouvertes aussi insipides qu’inutiles au Président François Hollande, chef de l’État français (qui s’en moque comme de l’an 1000), lui «interdisant» l’accès au territoire comorien, sur lequel le prétentieux enseignant disait que sa présence n’était ni souhaitable, ni souhaitée, pendant que nous autres «faux et mauvais Comoriens» souhaitions la bienvenue aux Comores, au Président français, au nom de la tradition d’accueil des Comores, au nom des relations séculaires entre les Comores et la France, et au nom des centaines de milliers de Comoriens installés en France et faisant vivre leurs familles aux Comores, sans même parler du rôle éminemment important de la France dans la stabilité financière et monétaire des Comores et dans d’autres domaines non moins stratégiques. Les lettres ouvertes ne se sont arrêtées que pour céder la place aux attaques personnelles contre la ministre Bahiat Massounde, que les aigris aiment traîner dans la boue. Chaque fois que les jaloux s’acharnent sur elle, on sent que ce n’est la personnalité publique qui est attaquée, mais la personne physique, la mère et l’épouse. Il y a manifestement une volonté de nuire à son image et à sa bonne réputation de simplicité, probité, rigueur et compétence.

   Par prudence et honnêteté, Mme Bahiat Massounde refuse de signer des documents relatifs aux pavillons de complaisance des Comores au Moyen-Orient ou on lui impose une signature qui la fait pleurer de colère, avec le sentiment d’être trahie? Les jaloux l’accuseront de magouilles devant la conduire à un enrichissement personnel, alors qu’elle évite comme la peste les dossiers les plus sulfureux, notamment ceux en relation avec le Moyen-Orient. On a assisté à une vraie campagne de haine contre elle en avril-mai 2015 quand devait s’opérer le remaniement du gouvernement et alors que certains ne voulaient plus la voir ministre. Ses ennemis avaient tout fait contre elle. Ils orchestrèrent une campagne de mensonges et de détestation pour dire qu’elle avait raté un avion à Anjouan et qu’elle s’était mise à insulter tout ce qui bougeait. Ce qui est tout à fait faux. Quand les accusateurs échouèrent, au lieu de se taire, dirent qu’elle bénéficie de puissantes protections à la Présidence de la République. La ministre Bahiat Massounde est une personne très pondérée, pudique et respectueuse d’autrui et des règles de la société. Elle n’est pas une exaltée. Elle n’est pas du genre à proférer des injures pour une simple affaire d’avion raté. On a vu avec calme elle a réagi quand le Vice-président Nourdine Bourhane ou l’«individu-Dieu» avait tout fait pour empêcher sa candidature à la députation, alors qu’elle avait toutes les chances de se faire élire. Personne ne l’avait entendue faire des déclarations tapageuses et vengeresses contre le sinistre individu, qui venait de la priver de l’heureuse opportunité d’aller étaler son talent et sa compétence à l’Assemblée de l’Union des Comores. C’est dommage, mais c’est le sous-développement mental qui impose tout ce machisme et cette phallocratie haineuse.

   Cette fois, sans respecter la présomption d’innocence, les mêmes jaloux font leurs choux gras sur la garde à vue de l’époux de la ministre pour des histoires d’épreuves d’examen en vadrouille. Or, cet époux n’a été jugé par aucun tribunal et n’a été déclaré coupable par aucun juge. Pourtant, on s’est acharné contre lui, dans le secret espoir d’atteindre l’épouse. Mais, qu’est-ce que ces gens-là qui accusent à tort et à travers font de la présomption d’innocence, l’une des bases de la procédure judiciaire (pénale et civile) de tout État de Droit réel et qui se respecte? Cet homme n’a été condamné par aucune juridiction? Pourquoi donc aller plus vite que la musique? Même si on aime le scandale, il faut être raisonnable.

   Cette fois encore, on a sorti la grosse artillerie «médiatique» contre la ministre elle-même. C’est une certaine Fatima Hamada qui met dans la bouche de Mme Bahiat Massounde les mots tout à fait imaginaires, impossible et stupides suivants: «Moi je vais en Chine accompagnée d’Abou OUBEIDI, avec ce gros dossier du port de Mohéli évalué à plus de 65 milliards de francs comoriens, certainement j’aurais ma part car mon accompagnateur s’y connait très bien dans ce genre d’exercice». Savez-vous comment déceler l’origine de la fausseté et du caractère fantaisiste de cette accusation débile? C’est très simple et élémentaire: la Chine n’a jamais donné un centime aux Comores, et c’est pourquoi ses projets sont toujours achevés en temps et en heure aux Comores. Alain Deschamps, Ambassadeur de France aux Comores de 1983 à 1987, explique la chose: «Mais il y a les Chinois! La République populaire de Chine avait, à l’époque d’Ali Soilihi, ouvert à Moroni une ambassade qui, depuis la fin brutale de la révolution culturelle comorienne, n’avait plus grand-chose à faire. Certes la construction du Palais du Peuple avait occupé un temps ses diplomates. Bien entendu, elle n’avait pas été confiée aux Comoriens, jugés incapables de tout travail un peu sérieux mais en revanche fort habiles à détourner ciment, fer à béton, outils et boulons. On avait donc eu recours à des ouvriers chinois, sans doute, triés sur le volet, mais dont il fallait néanmoins chauffer le zèle et vérifier la rectitude idéologique»: Alain Deschamps: Les Comores d’Ahmed Abdallah. Mercenaires, révolutionnaires et cœlacanthe, Karthala, Collection «Tropiques», Paris, 2005 pp. 34-35.

   Ceux qui connaissent les dessous du projet de port de Mohéli savent que la Chine ne finance pas la construction d’une infrastructure, mais construit celle-ci. Elle ne donne pas un centime aux Comores, mais va leur livrer leur port de Mohéli. Comment Mme Bahiat Massounde peut donc se faire de l’argent sur un projet sur lequel les Comores ne verront pas un seul centime, mais du matériel et des ouvriers venus de Chine? Il y a donc une farouche volonté de mentir et de nuire, en salissant la réputation d’une ministre compétente et intègre. La volonté de nuire est palpable, et certains blogs, à la recherche du sensationnel à bas prix qui n’intéresse pas un site sérieux et crédible, n’ont même pas pesé le pour et le contre, et ont reproduit sans nuance, ni précautions, des mensonges fumeux et infamants, sans le moindre souci de logique et de cohérence. Toutes ces histoires sont fondées sur de la jalousie morbide, et quand on dirige un site Internet très sérieux, on évite ce genre de pièges pouvant discréditer en quelques minutes et pour toujours un média qui ne respecte pas la déontologie.

Par ARM

Le copier-coller tue la blogosphère comorienne. Cela étant, il est demandé amicalement aux administrateurs des sites Internet et blogs de ne pas reproduire sur leurs médias l’intégralité des articles du site www.lemohelien.com – Il s’agit d’une propriété intellectuelle.

© www.lemohelien.com – Samedi 4 juillet 2015.


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