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Après Ali Soilihi, un autre tyran du Hambou tue Mohéli

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Après Ali Soilihi, un autre tyran du Hambou tue Mohéli

Tuer Mohéli, une action chère aux dictateurs du Hambou

Par ARM

       1.- Ali Soilihi voulait faire de Mohéli un jardin et une plantation de bananiers, le dictateur fou et terroriste Assoumani Azali Boinaheri veut en faire un bordel pour ses maîtres du Moyen-Orient, en vendant ignominieusement les îlots situés au Sud de cette belle île.

2.- Ali Soilihi était le spécialiste de l’arrestation de Mohéliens innocents et de leur déportation chez lui, en Grande-Comore. Quand, lors de l’obscénité électorale du 28 octobre 1977 par laquelle, malgré les bourrages des urnes, les Mohéliens avaient demandé à 97% son remplacement par «Le Remplaçant» sans nom, ni visage, Ali Soilihi avait décapité la classe politique mohélienne, en arrêtant arbitrairement 90 Mohéliens innocents et en les déportant dans des citernes en Grande-Comore. Quelques jours plus tard, il décapita la jeunesse de Djoiezi, en emprisonnant des dizaines de jeunes, dont certains étaient âgés de 15-17 ans, mais dont le tort était de jouer aux dominos l’après-midi. Aucun de ces Mohéliens n’avait été présenté à un juge, jugé, reconnu coupable d’une infraction, condamné par un Tribunal. Ils ne sortirent des citernes qu’à la suite du coup d’État du 13 mai 1978 contre Ali Soilihi.

3.- Le 18 février 2018, deux jeunes Mohéliens ont signalé la présence de clous sur la piste de «l’Aéroport» de leur île alors que l’avion devant transporter le dictateur fou et terroriste Assoumani Azali Boinaheri devait s’envoler vers la Grande-Comore. Moins, de 5 minutes plus tard, le Grand-Comorien Saïd Larifou dit «L’Art-Fou», se mua en Procureur politique, digne héritier de Lavrenti Beria, les accusa de tout: «Terrorisme, tentative d’attentat, atteinte à la sûreté de l’État et association de malfaiteurs en vue de commettre un acte terroriste». Moins de 7 minutes plus tard, alors qu’il s’acheminait vers son statut d’avocat déchu, il prononça la peine de mort contre les deux Mohéliens. Ces derniers ont été illégalement transférés à Moroni, seulement habillés de slips, et ont subi des tortures et d’autres traitements inhumains et dégradants de militaires grands-comoriens, qui avaient pissé sur eux.

4.- Pendant que s’allument tous les signaux annonçant la chute imminente du dictateur fou et terroriste Assoumani Azali Boinaheri, ce dernier a accru la répression sur Mohéli, en espérant bêtement que sa gesticulation dramatique va freiner l’élan patriotique pris sur toutes les îles pour le faire dégager. C’est ainsi que, le samedi 21 novembre 2020, Archad Mohamed Madi, ancien Gouverneur de Mohéli, a été arbitrairement et traîtreusement enlevé par les forces de la répression et de l’oppression. Aucun motif légal n’explique ce rapt crapuleux. Au même moment, mon jeune cousin Ben Massounde Darouèche a été battu à mort par la soldatesque, à la demande personnelle de Mohamed Saïd Fazul, semblant de «Gouverneur» de Mohéli. Ben Massounde Darouèche est actuellement à «l’Hôpital» de Mohéli, agonisant. Il est accusé d’avoir voulu peindre des graffitis «Azali nalawé», «Qu’Azali dégage» à Djoiezi.

5.- En 1988, suite à la mise en circulation d’une lettre ouverte signalant les injustices subies par Mohéli par rapport aux autres îles, le Président Ahmed Abdallah Abderemane avait dépêché sur l’île son ministre de l’Intérieur pour y emprisonner des Mohéliens qui disaient la vérité. Le ministre de l’Intérieur à Mohéli pour une lettre ouverte! Il fallait le faire!

6.- Suite à l’affaire des clous, les 2 jeunes Mohéliens innocents avaient été transférés à la prison de Moroni, et le Procureur «50.000 francs» Abbas Houtoib Abdallah, convoqué par le dictateur fou et terroriste Assoumani Azali Boinaheri, en présence de l’avocat bientôt déchu Saïd Larifou, pour recevoir les instructions, fatwas, oukases, ordres et directives.

7.- En novembre 2020, suite à l’arrestation d’Archad Mohamed Madi et Ben Massounde Darouèche, un Procureur est spécialement dépêché de Moroni à Mohéli.

Bientôt, toute cette mascarade criminelle prendra fin. Le dictateur fou et terroriste Assoumani Azali Boinaheri sera bientôt fusillé, et les Comoriens pourront alors respirer.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Dimanche 22 novembre 2020.


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One Comment

  • Alley

    novembre 22, 2020 at 3:09

    Mon frère, le parallèlisme entre Ali soilihi et azali est une malhonnêteté intellectuelle. Azali n’a rien de commun avec Mongozi Ali soilihi. Mongozi Ali soilihi était un homme d’État, dont son QI est largement supérieur à celui des politiques comoriens de sa génération et d’aujourd’hui. Ali soilihi pensait à tout le peuple comorien et non pas à sa ville sa région son île d’origine. Tout le monde était sous le même pied d’égalité….Il avait u. Projet pour le pays et une idéologie contrairement aux autres. Pour Mongozi Ali soili, les comores est 4 îles formant un seul pays une nation indivisible. Les autres ne pensent et n’ont pas cette capacité de penser à tout le peuple mais ils pensent à leur famille leur île avant tout. Ali soilihi était un homme responsable, intègre, il n’a jamais volé aucun centime de l’état contrairement aux aux autres. Jamais le président Ali soilihi ne metterait en vente une partie du territoire national jamais jamais. Alors mon frère c’est vraiment triste de voir et lire dans ton blog une telle parallèlisme. J’ai l’impression que comme d’autre tu as peure qu’un jour le projet de mongozi soit remis en place dans le pays mettant tout le monde dans le même pied d’égalité devant la loi er que tu essaies de faire comme les autres concerver certains privilèges qui consiste à dire que moi je viens d’un telle famille, toi non, je suis charif et toi un negre msafarani, moi je parle bien le Français donc un moustanrabu et toi non, tout ce que le grand mongozi Ali Soilihi luttait pour un état libre laïque et égalitaire ce qui le contraire d’azali.

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