Année du Coq à Beït-Salam et à l’Ambassade de Chine
Trop de flaflas et de fanfreluches pour endormir le peuple
Par ARM
Les Chinois viennent de célébrer leur nouvel an, placé cette année, sous le signe du Coq. Leurs astrologues amusent leurs dirigeants à propos de cet animal considéré comme «agressif et passant son temps à chanter à tue-tête, pour mieux courir derrière les poules». En particulier, les dirigeants chinois qui s’en félicitent, se frottent les mains, ricanent et rient sous cape, le regard tourné vers ce qui se passe outre-Atlantique où on parle de plus en plus d’un début d’année placé sous la conduite contestable et contestée d’un coq agressif et coureur. Déjà, les spéculations vont bon train sur les inaptitudes du coq américain à exercer un vrai leadership, avec cohésion et cohérence. À commencer par la tendance à l’exagération pour pondre des décrets qui placent sous les feux de la rampe l’entourage familial, au risque de confondre biens publics et enrichissement personnel. Tendance développée encore plus par des décrets cherchant à contourner les règles juridiques pertinentes et se heurtant à une mise en cause par le juge de la légalité des actes juridiques du pouvoir exécutif… Dès lors, au regard de la diplomatie faite d’ombres chinoises, on est en droit de se demander si des «communicants» suffisants et imbus de leurs propres artifices ont compris quoi que ce soit sur la signification et les symboliques des propos ampoulés tenus par l’Ambassadeur de la République populaire de Chine à Beït-Salam.
Un Ambassadeur asiatique qui se met à rire en vantant les mérites du Coq de Beït-Salam, l’Ambassadeur d’une grande puissance militaire qui apprécie qu’un ex-chef d’État-major fuyard en slip pour aller se cacher sous une table de l’Ambassade France à Moroni ne soit plus vu comme «un Colonel de l’Armée» mais comme «le Colonel de l’espoir», l’Ambassadeur d’un pays communiste (même s’il s’agit d’un «communisme de marché») qui se met à invoquer Dieu sur l’action d’un «chef d’État» si rapidement devenu impopulaire, voilà de quoi susciter les interrogations et les quolibets des Comoriens.
Ah! Les leçons de diplomatie asiatique autour de cette année du Coq méritent d’être scrutées à la loupe et, comme on dit, «qui vivra verra», outre-Atlantique comme dans les eaux comoriennes, qu’on dit remplies d’hydrocarbures! En attendant, dans le réalisme cartésien auquel nous sommes plus habitués, malgré des années passées à étudier La Diplomatie en terre d’Islam, sans oublier de rappeler les célèbres Lois de Manou (Inde, pays asiatique), on va déjà scruter un peu ce qui se passe derrière le rideau de fumée et le tintamarre autour de la centrale électrique de la MAMWÉ.
Passons sur le fait que les responsables techniques locaux se firent virer tout de suite, comme des malpropres, accusés d’avoir commis le plus horrible des crimes contre l’humanité, après révélé que les fameux groupes électrogènes «neufs» sont des vieilleries constituées d’équipements d’occasion et reconditionnés. En bon comorien, on dit bien que «le jour du menteur ne tarde pas à se lever» et que «la nuit du menteur ne tarde pas à finir». Les initiés ricanent, eux qui savent ce qui s’est passé avec les groupes électrogènes achetés (toujours sans appel d’offres) sous le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani 1, avec la complicité alors occulte du fameux Jean-Marc Heintz, «l’ami de 20 ans». Les artistes aimant bien les caricatures pourront gloser sur le «manipulateur idiot qui croit que le manipulé ne sait pas qu’on le manipule».
Parlons surtout de l’avertissement de la Société nationale des Chemins de Fer français (SNCF) selon lequel «un train peut en cacher un autre». Pour avoir un peu d’énergie, le peuple fait semblant de pas savoir que cette inauguration obscène voudrait faire oublier que Salama Blablas réclame les 270 millions francs de pots-de-vin remis clandestinement et donc en toute illégalité au petit épicier aigri de Mitsoudjé, Hamadi Idarousse dit «Tonton-m’a-dit», et à Bellou, son pote dans les magouilles et vols au ministère de la Production, qu’il a fait nommer Directeur du Cabinet de son oncle, pour lui avoir servi de faux témoin afin de lui offrir une «liberté provisoire» qui dure. L’Ambassadeur de Chine peut très bien se moquer de ce menu fretin, mais Transparency International veille sur ses notations, et Salama Blablas va en rajouter encore, en réclamant la gérance de l’Hôtel Itsandra, en compensation des 2 «groupes électrogènes» qu’il avait déjà expédiés et que l’on a envoyés à Mohéli, sans en préciser l’origine au pauvre Mohamed Saïd Fazul, bien à l’aise dans son rôle de dindon de la farce et d’idiot du village, et qui, décidément, ne comprend que dalle.
Et, à propos de l’Hôtel Itsandra, les rires qui masquent mal les engueulades entre copains et coquins vont reprendre de plus belle à Beït-Salam, au vu de la bande à tel commerçant français d’origine asiatique qui n’entend pas laisser tomber sa proie, après avoir participé au financement occulte de la campagne électorale du fraudeur de 2016, face aux réclamations de Salama Blablas et aux appétits aiguisés de Djaffar Ahmed Saïd Hassani (Ouf!), un garçon pas vraiment sympathique et qui lorgne vers un groupe électrogène en Italie et un autre à Dubaï, avec les encouragements de Mohamed Abdou Mbéchezi, prêt à jouer au griot et au lèche-cul à Capella, et même à la danse du ventre sur un vélo. Mohamed Abdou Mbéchezi, dont les études supérieures avaient fini en quenouilles, malgré les millions de francs qui y avaient été injectés, ferait mieux de dire la simple petite vérité: les gilets et casques utilisés pour le spectacle honteux de Voidjou font partie des lots de matériels figés dans les conteneurs financés par le précédent gouvernement et qui sont encore à la Douane parce que les nouveaux chefaillons se demandent depuis le 26 mai 2016 qui va payer leur dédouanement, ignorant ainsi la continuité de l’État.
Mais, eh bien oui, comme toujours, à malin, malin et demi. Le manipulé regarde ses chinoiseries avec circonspection, dans l’attente de savoir qui va payer la facture au bout du compte des 7 milliards annoncés comme étant payés cash par l’entremise de l’ami Jean-Marc Heintz (encore lui!) et par ceux qui sont arrivés à se sucrer goulument avec l’argent des Comoriens.
Les hommes d’affaires ont réduit leurs commandes et activités, sous la pression d’une fiscalité tous azimuts qui déstabilise même le système bancaire. Et le nouveau Gouverneur de la Banque centrale des Comores, qui avait déjà servi et sévi et qui s’était surtout servi à titre de Commissaire général au Plan comme paravent de la dictatrice Ambari (Photo), devra faire preuve d’ingéniosité pour renflouer des caisses de plus en plus désespérément vides, au point de provoquer une grève illimitée des enseignants de l’Université des Comores, simultanément dans les 3 îles indépendantes.
Pendant ce temps, Ahmed Sambi, l’enturbanné bavard de Missiri, à Mutsamudu, brusquement devenu taiseux, doit se remémorer le jour où il revint de Chine pour annoncer tambour battant la fin des délestages et des coupures intempestives, grâce, disait-il, à un don de moteurs que personne n’a jamais vu fonctionner, après avoir tout autant annoncé un don iranien pour la distribution d’eau dans la capitale comorienne, toujours assoiffée… À menteur, menteur et demi?
Par ARM
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© www.lemohelien.com – vendredi 10 février 2017.