À propos des idéologues du «pouvoiriste» polygame
Azali Assoumani, bien accroché à de vieilles haridelles
Par ARM
Docteur en Lettres mais se prenant, toute honte bue, pour le politologue et l’idéologue du «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani Baba, M. Nassurdine invente un «journalisme» particulier, le journalisme de révérence, de pacotille et à la sauce tomate, consistant à tirer sur un parti, le Front démocratique (FD), pour conclure sur un autre parti politique, la CRC, avec un enjambement symbolique: le transfuge et transhumant Abodo Soefo, qui avait orchestré un putsch contre le Premier ministre Abbas Djoussouf, dont il avait été le Directeur de Cabinet, et cela au profit d’Azali Assoumani Baba. Quel modèle d’inspiration politique pour cet idéologue qu’on dit parisien ou lyonnais (lui-même sait-il où il en est?), qui aimerait qu’on se souvienne enfin de lui et qui aimerait se faire inviter au carnaval du «Bumping» de rue, fesses masculines contre fesses féminines, à Moroni. Pour le prétendu spécialiste ès-Lettres, «le réformisme social-démocrate» n’est valable que pour les détenteurs du pouvoir politique actuel. Les autres n’ont qu’à disparaître comme le Mouvement de Libération nationale des Comores (MOLINACO) et le Parti socialiste des Comores (PASOCO). Pauvre Abdou Bacar Boina! Pauvres Mohamed Fazul et Mohamed Ali Mbalia, qui se voient mourir deux fois. Pauvre FD, déjà enterré vivant.
Pour l’idéologue du «Bumping», le besoin vital du peuple pour un changement des conditions d’existence qui tenaillent le quotidien, c’est une vue de l’esprit matinée de littérature. Lisons Msa Ali Djamal, et tous nos problèmes seront réglés! Il suffit alors d’organiser un putsch militaire ou électoral, toujours avec un ou plusieurs Mohéliens installés à Beït-Salam, pour décréter du «réformisme social», par la saignée fiscale du citoyen par le «saigneur» Azali Assoumani Baba, afin de passer de moins de 40 milliards francs comoriens de recettes à près d’une centaine de milliards. Du «réformisme» encore et encore, jusqu’à la nausée, avec en prime, le fameux slogan «un jeune – un emploi» qui se concrétise par le licenciement de milliers de jeunes pour pouvoir augmenter les salaires des gouvernants, en se vantant de cette horrible chose dans les medias internationaux.
Les démocraties scandinaves ont ainsi bien de leçons à recevoir de l’apprenti-idéologue à la noix de coco. Pourtant, il aurait suffi que Sa Suffisance M. Nassurdine sache que lors du dernier sommet de l’Union africaine à Kigali (Rwanda), il a été suggéré de «se saisir de la richesse démographique pour investir massivement sur la jeunesse africaine». Il est vrai qu’il n’a pas encore été convié aux grands voyages planétaires du «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani Baba. Du coup, il appelle à adhérer à la CRC – que fuient les fondateurs –, sans être en mesure d’expliquer ni pourquoi le Secrétaire général du parti boude pour avoir obtenu une demi-portion de ministère, ni comment le Secrétaire général adjoint a voté contre la loi de finances de son gouvernement, notamment pour s’opposer à son compère du même parti, le sieur Maoulana Charif dit «Robo kilo ya oubou» («un quart de kilo de bouillie de riz»), qui refuse tout changement du Bureau de l’Assemblée de l’Union des Comores, dont il voudrait rester le Vice-président à mort, ad vitam æternam, et jusqu’à ce que mort s’ensuive.
Un autre idéologue de souk, plus pointu encore à Moroni, vient de verser des larmes de crocodile, au sujet d’Ali Soilihi, qui aurait échoué parce que, dit-il stupidement, il n’avait pas été suivi dans sa Révolution. Quelle grandeur d’âme! Quel culot de la part de notre Grandissime Idriss Mohamed Chanfi, le grand des plus grands sur Terre! Polpotiste sans état d’âme, tout en vouant le Président Ali Soilihi Mtsachioi, le «Mongozi» («le Guide»), aux pires gémonies, le Grandissime Idriss Mohamed Chanfi, qui se prend pour le seul patriote du pays en sa qualité de «bon et vrai Comorien», avec son prétendu «Comite Maoré», n’est pas homme à avoir la décence de reconnaître ses erreurs d’appréciation, allant jusqu’à vouloir s’approprier la mémoire d’un leader qu’il a honni. Le scélérat!
Qui s’était mis à écrire, crier, grogner, vitupérer, chanter et mobiliser toute la masse estudiantine en France contre le «Mongozi»? Qui? Évidemment, le sans-gêne national bottera en touche puisque, du fait de sa «chérifibilité préhistorique» (il était descendant du Prophète avant la naissance de ce dernier et avant de naître lui-même), il ne se trompe jamais. Mais, on peut le comprendre s’il s’agit de tenter de justifier à l’avance l’échec prévisible et prévu du «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani Baba, dont il s’est fait le chantre, avant de rétropédaler, depuis la calamiteuse rencontre de l’Élysée, qui se termina par un dictateur comorien chassé de l’hôtel.
Le 3ème idéologue, Ahmed Bourhane, fait rire davantage. Crypto-sambiste pur jus, il ne sait que dire du silence de l’enturbanné de Mutsamudu, qui manœuvre en sourdine contre son allié «circonstanciel de temps», le «concubinocrate» Azali Assoumani Baba, car ce dernier voudrait revenir à son précédent flirt incestueux avec l’autre Colonel, Mohamed Bacar, exilé par Ahmed Sambi, propriétaire du Parti Bidoche et de ses consanguins.
Du coup, il se saisit de la première conférence de notre glorieuse opposition pour vouloir rejeter toute idée de «confrontation constructive» de la part des ténors de celle-ci, qui sont les vrais politiciens du pays, face à des soudards. Sa conception de la «démocratie», à l’iranienne, voudrait que la liberté d’expression soit exclusivement réservée à ceux qui minent le pouvoir de l’intérieur, tout en se cachant derrière leurs représentants au conseil des «ministrillons» (Merci à l’ASÉC pour ce mot d’anthologie). Toute autre voix doit se taire, au risque de se faire embastiller et jeter dans les geôles avec lettres de cachet de l’héritier du trône, au nom de Dieu, du Prophète, du Paradis, des gênes, de la généalogie et de la génétique. Brave Ahmed Bourhane, dis-nous si les Députés du Parti Bidoche de ton maître Ahmed Sambi ont ou non voté contre le principal outil de gouvernance, la loi de finances! Dis-le aux Comoriens, là et maintenant! Le mollah défroqué de la vente des passeports est-il ou non en faveur du retour de Mohamed Bacar aux Comores, à un moment où la chose est souhaitée publiquement à Anjouan par le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani Baba? L’homme de l’Iran a-t-il fini par avaler et digérer la pilule amère de la chasse aux Iraniens aux Comores? Les Comoriens te somment de répondre, de répondre, et de répondre et, on comprendra mieux si le Parti Bidoche, n’est pas une étoile filante, appelée à disparaître au profit de la seule CRC, selon la théorie poussiéreuse de notre Docteur en Lettres, qui s’autoproclame idéologue et griot.
Encore que plus rigolo et plus méprisable parmi les idéologues de fin de semaine, Msa Ali Djamal, qui a renié ses origines de Chezani-Mboinkou pour exister, allant jusqu’à publier une pseudo-analyse sur la prostitution, avant de se la fermer vite fait, bien fait, dès qu’un lecteur lui a demandé ce qu’il comptait faire pour protéger cette jeunesse perdue, depuis que lui, l’homme de Mboinkou à qui l’on a confié la boîte à images qui bougent et parlent, végète parmi ceux qu’il a contribué à installer scandaleusement à Beït-Salam. Il a peut-être retenu la leçon de l’autre idéologue en herbe, le sieur et Grandissime Docteur Abdou Katibou, qui préfère «vivre heureux en vivant caché» depuis qu’on lui a remis les clefs de l’Agence nationale des Investissements, à défaut du Commissariat général au Plan, qu’il convoitait.
Ah, le rêve de beaux bureaux construits, meublés et financièrement fournis, dans le cadre des projets conçus par ceux sur qui, on a toujours préféré cracher dessus! On dirait que la soupe est bonne et on fait oublier les amis qui galèrent encore dans le métro de Paris, où Tocha Djohar s’aventure pour frauder sur la ligne D, partant de Corbeil-Essonnes, où il a l’adresse de sa carte de séjour, dont le renouvellement est devenu une hantise obsessionnelle.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Samedi 24 décembre 2016.