Mohamed Abdou Madi organise une réunion républicaine
Rencontre inter-îles sur les hauteurs de Petite-terre, à Mayotte
Par ARM
«Mon fils Housni rêve. Il ne pense qu’à une chose: m’envoyer à la retraite politique et prendre ma place. Or, tant que je suis en vie et en bonne santé, je vais occuper ma place sur la scène politique comorienne. Cette place, je ne la dois qu’à moi-même. En 1994, j’ai vu des politiciens considérés comme sains de corps et d’esprit qualifier le Président Saïd Mohamed Djohar d’Anjouanais, juste pour qu’il ne nomme pas l’Anjouanais que je suis Premier ministre. Le Président me prit à part et me dit de laisser ces gens-là s’agiter mais qu’il avait décidé de me nommer chef du gouvernement car, bien que marié à Anjouan, mais aussi en Grande-Comore, il était un Grand-Comorien. Donc, libre au Docteur Housni de se créer sa propre place au soleil. Je ne suis pas un obstacle pour lui. Qu’il fasse son chemin. Je suis encore jeune, et je continue à faire de la politique».
Le mot est de Mohamed Abdou Madi dit Mjamaoué, emblématique Premier ministre de la République fédérale islamique des Comores, qui se définit comme «un amoureux des Comores». Ce samedi 25 novembre 2017, il avait invité chez lui, à Petite-Terre, Mayotte, des frères et des sœurs pour une rencontre entre républicains aimant sincèrement leur pays. Même s’il a l’habitude de recevoir des personnalités venues de divers horizons, cette fois, il était très ému car il recevait un frère qu’il n’avait jamais rencontré physiquement auparavant. Chaque fois qu’il exprimait sa joie de recevoir des frères et des sœurs venus de toutes les îles, sa voix était étranglée par une réelle émotion. Il ne s’agissait pas d’une rencontre partisane, mais d’une entrevue patriotique. Comme il sait un tas de choses sur la vie politique comorienne, de temps à autre, il faisait une confidence, suspendu à son téléphone, qui ne cessait de sonner.
Naturellement, la discussion n’avait pas tardé à prendre une tournure politique de bon aloi parce qu’il y avait d’anciens ministres, d’autres politiciens, des militantes et des militants. Les assises de la haine y ont été copieusement dénoncées. Les gens n’en veulent pas. Elles font l’objet d’un rejet total et systématique. Cette rencontre vaut plus que toutes les assises de la Terre sur les Comores.
Quand les Comoriens se rencontrent dans de telles conditions, ils sont capables du meilleur parce qu’ils sont dépourvus de toute arrière-pensée politicienne. Ils peuvent avoir leurs désaccords et leurs contradictions, mais ils laissent parler leurs cœurs. Si le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani Boinaheri pouvait écouter des Comoriens s’exprimant ainsi sans micros, ni caméras, et s’il avait une once d’intelligence, il ne se serait pas enfermé dans son ignorance de cabri de Hawengo et Gama-Larissa, dans la campagne de Djoiezi.
Avec sa voix de Stentor, Mohamed Abdou Madi a appelé l’assistance à renouveler les rencontres fraternelles de ce type, estimant que les Comoriens doivent se parler au lieu de s’enfermer dans un «monologue de sourds». On sait que le dictateur de Mitsoudjé, se comportant en âne rouge de Massangani, sur les hauteurs de Bandar-Es-Salam, n’écoute que le son de sa propre voix. Au fait, comment va son danseur rituel et attitré Saïd Larifou?
L’appel de Mohamed Abdou Madi a été entendu par toute l’assistance, qui espère l’instauration d’un dialogue entre Comoriens, loin des manipulations et foutaises du tyran du village de Mitsoudjé, un mélange immonde de Robert Gabriel Mugabe (son modèle), Idi Amine Dada (son exemple) et Jean Bedel Bokassa (sa coqueluche, qu’il admire à haute voix).
Les rencontres de ce type ont une grande utilité: prouver que les Comoriens n’ont aucun problème pour se parler, et que tous les maux proviennent d’autorités incultes et médiocres comme le «concubinocrate» Azali Assoumani Boinaheri, qui multiplie les obstacles sur le chemin de la rencontre et de l’entente entre Comoriens. Que le Mufti explique au dictateur du Hambou que Dieu abhorre et interdit la «Fitna» («Discorde») entre les gens.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Samedi 25 novembre 2017.