Le fugitif international Hamada Madi Boléro, vulgaire et imprudent corbeau
Un ex-candidat à un scrutin présidentiel se livrant à des indiscrétions sur ses chefs
Par ARM
J’y étais. J’avais participé à cette conférence. Le jeudi 17 juillet 2014, à Paris, en ma présence, une conférence eut lieu à la Fondation Jean-Jaurès, sous la présidence du Docteur Paul Kananura, Président de l’Institut Nelson-Mandela. Intervenait notamment Mme Maliza Saïd Soilihi, alors Adjointe au Maire de Marseille. Le mot de bienvenue avait été prononcé par Gérard Fuchs, ex-Député, ex-Président de l’Office national de l’Immigration, ex-secrétaire international du Parti socialiste et alors Directeur du Secteur international de la Fondation Jean-Jaurès.
J’étais présent quand le fugitif Hamada Madi Boléro, alors Directeur du Cabinet chargé de la Défense auprès du Président Ikililou Dhoinine, avait prononcé son discours avant de se faire interpeller par quelqu’un, dans l’assistance, qui lui demandait comment un dirigeant de son rang avait-il pu se rabaisser à discuter au téléphone d’informations secrètes du pouvoir avec un inconnu, l’homme qui l’avait interpellé. Médusé, j’ai entendu le fugitif international Hamada Madi Boléro bredouiller des excuses à son inconnu. C’était une scène surréaliste, à faire pleurer de honte.
Aujourd’hui, nous apprenons que le même fugitif international Hamada Madi Boléro livrait au téléphone, de la même manière imprudente, des secrets sur son chef, le dictateur Assoumani Azali Boinaheri, et sa famille, et qu’il est cité à comparaître au procès d’Abdou Salam Ibrahim Mpingo dit Bachar qui, de Tanzanie, dénonçait la dictature installée anticonstitutionnellement à Moroni. Comment le fugitif international Hamada Madi Boléro peut-il nier les faits alors que l’inconnu qu’il informait sur ses chefs a enregistré tous leurs encombrants entretiens téléphoniques et a tout fait pour les conserver, alors qu’il avait tout le temps pour casser son téléphone, le jeter ou effacer lesdits entretiens? Comment cet individu, qui a été candidat à une élection présidentielle (2010), Directeur du Cabinet de deux Présidents des Comores, ministre de la Défense, Premier ministre, Président de la République par intérim, secrétaire général de la Commission de l’océan Indien, actuellement Conseiller diplomatique à la Présidence des Comores, peut-il être aussi nullissime dans son amateurisme et dans son imprudence?
Croyez-vous que je laisse entrer chez moi quelqu’un qui m’aborde devant mon portail et qui me dit solliciter mon aide sur une question de Droit? En la matière, je me pose une question: «Comme je suis très discret dans mon quartier, comment cette personne me connaît-elle, et comment connaît-elle mon adresse?». Je suis donc obligé de faire dans la paranoïa pour me protéger parce que personne ne sait d’où pourra venir un coup mortel. Le fugitif Hamada Madi Boléro ne se pose pas des questions de ce genre. Il insulte ses chefs au téléphone de quelqu’un qu’il ne connaît pas, qu’il informe sur des dossiers sensibles qui éclaboussent ses employeurs. C’est très grave, vulgaire et subalterne.
Dans cette affaire de citation à comparaître, il n’y a pas que l’amateurisme d’un individu qui se prend pour un grand professionnel de la chose publique; il y a également son manque de loyauté envers ses employeurs et son manque de sérieux. Le fugitif international Hamada Madi Boléro n’est pas un homme sérieux. Il est trop petit, le cher enfant de 61 ans.
Mais, n’oublions pas qu’il y a 11 ans, les jeunes animateurs des intrigues sociales et politiques à Poteau Central à Djoiezi ont résumé la personnalité maudite du fugitif international Hamada Madi Boléro, surnommé «Makridine», «Le Religieux de la Magouille». En effet, sur leur tract historique, patriotique et anthologique «Kala Wa Dala» du 1er mai 2014, nos valeureux jeunes Djoieziens ont joliment écrit: «Boléro, Directeur de Cabinet à la Défense, surnommé Dracula. C’est un fantôme, un caméléon, un escroc, un menteur. Il n’a pas d’identité fixe, il change en fonction du pouvoir. Ses alliés (Moishikundi wayi conteneri ya banatacha) [«Le petit groupuscule qui se réunit devant le conteneur du père de Natacha» (Youssoufa Madi, de Djoiezi)] ne le soutiennent plus, ils le haïssent. Ce Monsieur n’est ni un Mohélien, ni un Grand-Comorien vu ses mentalités (moyenne: 0,5/20). Mention: Traître».
«Mention: Traître». Ce mot «Traître» résume toute sa malédiction personnelle d’individu qui déteste tout le monde, y compris lui-même. Il est appelé à finir dans l’isolement et la solitude tant il haït et déteste les autres, et se fait haïr et détester. Les Comoriens attendent avec impatience l’humiliation qui représente sa comparution au Tribunal de Moroni comme le vulgaire individu qu’il est. Quelle plaie!
Par ARM
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