La Vice-présidente de la CÉNI a reçu 45 millions de Kiki
Super Nadjahe Allaoui, sur les fiches de paie de Kiki depuis 2015
Par ARM
La scène a eu lieu à Salamani, Fomboni, sur l’île de Mohéli, dans la soirée du jeudi 12 mai 2016. Elle a eu lieu devant la maison du Docteur Nakib Ali Mbaraka, colistier à Mohéli du fugitif international Hamada Madi Boléro lors de l’élection présidentielle de 2010 et fervent soutien d’Azali Assoumani. À Salamani, les séides d’Azali Assoumani faisaient passer à Soilihi Mohamed de Djoiezi, doyen de la classe politique comorienne et «ami de tous les Présidents comoriens», un message très simple: «Appelle le Président Ikililou Dhoinine. Il t’écoutera parce qu’il t’a toujours écouté. Dis-lui que même si c’est Mohamed Ali Soilihi qui est élu Président de la République, tout doit être fait pour que la victoire soit attribuée de force à Azali Assoumani pour éviter la guerre civile. Azali Assoumani n’acceptera jamais sa défaite et va plonger le pays dans la guerre civile. Quand tu lui en parleras, il faudra mettre dans la bouche ce petit morceau de bois doté de pouvoirs très spéciaux». Mesdames et Messieurs, vous avez des noms de personnes connues et vous pouvez vérifier. C’est la stricte vérité. Le camp d’Azali Assoumani croit que tout se monnaye, y compris le suffrage universel. Et il y a une personne qui l’a bien intégré dans sa tête: Super Nadjahe Allaoui, ci-devant Vice-présidente de la Commission électorale nationale «indépendante» (CÉNI). Elle a tellement intégré la chose dans sa structure mentale qu’elle mange à la main de son «bienfaiteur» Mohamed Daoudou dit Kiki, le bras droit occasionnel et circonstanciel d’Azali Assoumani, qu’il traitait de «lèche-bottiste» en février 2014.
La fructueuse «collaboration» entre Kiki et Super Nadjahe Allaoui a commencé en février et mars 2015 lors de l’installation du Conseil municipal de Moroni. À l’époque, Super Nadjahe Allaoui avait reçu de Kiki un sac de couleur marron rempli de billets de 10.000 francs: 26 millions de francs au total. Elle a récidivé avec fracas dans la nuit du 11 au 12 mai 2016, en proclamant des «résultats» qui n’existent pas, et sans être dotée de l’autorité nécessaire à la proclamation de résultats de vote, à un moment où seule la Cour constitutionnelle, qui a demandé la reprise du scrutin dans 13 bureaux de vote d’Anjouan, est habilitée à proclamer les résultats des élections reprises le mercredi 11 mai 2016. La photo montrant Super Nadjah Allaoui aux côtés de son ami Kiki a fait le tour du monde. Et, la photo accompagnant cet article prouve que la très belle «collaboration» entre les deux individus remonte à février 2015. Cette fois, Super Nadjahe Allaoui, qui a proclamé des «résultats» inexistants, dans une confusion monumentale, en ayant devant elle un papier qui ne porte même pas le cachet de la CÉNI, a reçu une petite valise contenant 45 millions de francs comoriens, soit 90.000 euros. Très riche Super Nadjahe Allaoui, donc. Dans un pays normal, une personne notoirement corrompue qui a placé la cupidité tellement au point de plonger tout un pays dans une effroyable guerre civile aurait dû être écoutée par les autorités judiciaires afin qu’elle s’explique sur les raisons qui l’ont poussée à un tel acte criminel pouvant déboucher sur un génocide aux Comores quand sera annoncée la défaite d’Azali Assoumani.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Vendredi 13 mai 2016.
One Comment
MARANDRAZI
mai 13, 2016 at 11:04Cher ARM,
Chers concitoyens,
Avec toutes ces découvertes permanentes d’affaires criminelles tout aussi effroyables que dangereuses pour notre pays, est-il acceptable d’assister à une telle indifference des autorités judiciaires de notre pays ?
Est-il normal d’assister à un soutien politique de certains de nos compatriotes, certes minoritaires et plus fragiles intellectuellement et moralement, à une bande de voyous d’un tel degré de dangerosité pour l’existence même de nottre pays ?
Non, à tous les comoriens aimant notre pays, il devient plus qu’urgent d’exiger nos autorités légitimes actuelles à réagir en usant de tous leurs pouvoirs légaux afin d’arrêter immédiatement ces affreux individus qui prennent notre pays en otage et le menacent d’anéantissement.
Aucun citoyen comorien, digne de ce nom, ne doit pas tolérer aucune complaisance avec ces ennemis de notre patrie commune.
Toutes les personnes connues pour avoir participé et ou participe, de manière directe ou indirecte, à toutes ces affaires criminelles doivent être immédiatement présentées devant la Justice et écrouées avec la plus grande sévérité. En plus de cette sanction pénale méritée, ces criminels devront être frappés d’une indignité nationale qui doit les interdire à vie de toute participation à une vie publique.
Si la Justice venait à se considérer incapable d’affronter ces grands voyous, le peuple et les autorités politiques actuelles doivent faire appel à nos forces publiques, notamment l’Armée nationale, pour procéder à une justice martiale.
Il est impératif, dans l’immédiat, au nom de la paix, de la stabilité et donc de la sûreté de notre pays, de neutraliser les principaux commanditaires du projet de guerre civile en cours de préparation dans notre pays. Aux premiers rangs desquels, Azali, Sambi, Boléro, Kiki et Ibrahim Hissan. Il s’agit d’un impératif vital et d’une obligation régalienne.
À défaut de réaction immédiate de nos autorités actuelles, celles-ci s’exposeront à des porsuites pour abandon de souveraineté, haute trahison et complicité de crime contre un peuple.
La patrie ou la mort.