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Ikililou Dhoinine veut caporaliser l’UPDC par la CRC

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Ikililou Dhoinine veut caporaliser l’UPDC par la CRC

Pour Azali Assoumani, il vomit et crache sur Ahmed Sambi

Par ARM

     Le Maroc a offert au monde une belle expression pour parler d’un parti politique né ex nihilo, par la volonté du gouvernement en place: «Parti cocotte-minute». Au Maroc, chaque «parti cocotte-minute» a connu un sort différent de l’autre, et pour tout dire, si certains ont pu s’enraciner durablement sur le paysage politique national (cas du Rassemblement national des Indépendants – RNI), d’autres ont disparu du jour au lendemain ou, après avoir tenu le haut du pavé pendant quelques années, ont sombré dans l’anonymat, l’indifférence, l’insignifiance ou l’oubli (cas de l’Union constitutionnelle, qui avait le vent en poupe dans les années 1980, ou du Mouvement démocratique et social – MDS). Et comme l’Union pour le Développement des Comores (UPDC) est née parce que le gouvernement en place le voulait, elle est inéluctablement un «parti cocotte-minute». Seulement, voilà, l’UPDC a pu se créer une place honorable au soleil. En réalité, depuis sa création, les Mohéliens de Beït-Salam l’ont fuie, et Mohamed Ali Soilihi s’en est bien occupé et en a fait un vrai parti politique. Au cours des élections législatives et municipales de 2015 et lors de l’élection présidentielle de 2016, l’UPDC a montré sa capacité de mobilisation populaire, même si les Mohéliens de Beït-Salam ont perverti la vérité des urnes pour un Azali Assoumani qui ne connaît que la violence, la terreur, la menace et la fraude.

     Aujourd’hui, Ikililou Dhoinine, qui a orchestré la fraude ayant installé au pouvoir Azali Assoumani, après avoir trahi de manière ignominieuse Mohamed Ali Soilihi, le candidat de l’UPDC, qu’il avait lui-même désigné, revient à l’UPDC, qu’il veut transformer en succursale et satellite de la CRC, le parti d’Azali Assoumani. Cela s’appelle être culotté, parce qu’il faut vraiment du culot pour demander la caporalisation d’un parti politique qu’on a trahi de manière aussi ignoble par le parti pour lequel on bosse et on se ridiculise désormais. C’est quand même très grave. Pour essayer d’entraîner l’UPDC dans sa propre fuite en avant, Ikililou Dhoinine a bien craché et vomi sur Ahmed Sambi, expliquant que l’UPDC n’a pas à avoir peur d’aller s’agenouiller devant la CRC d’Azali Assoumani, de lécher les bottes de l’ancien fugitif international Hamada Madi Boléro, et de boire l’eau sale de la bassine dans laquelle Azali Assoumani se lave les pieds. Pourquoi? Son explication est simple et pue son sempiternel double langage et sa duplicité légendaire: «Azali Assoumani n’a nullement besoin d’Ahmed Sambi, qu’il va lâcher dans quelques semaines. Azali Assoumani est parfaitement conscient qu’Ahmed Sambi est un insupportable fardeau pour lui, surtout auprès des pays étrangers, et fait tout pour mettre fin à leur lune de miel. Il fait comme moi, quand je voulais arriver au pouvoir: je m’en suis servi quand c’était nécessaire, et je l’ai envoyé à la poubelle – où il a sa place – comme un kleenex. Ahmed Sambi va continuer à se croire indispensable, et chaque fois, il sera rejeté parce que personne ne pourra supporter un individu pareil».

     Un langage bien rodé donc parce qu’Azali Assoumani tient le même langage aux autorités saoudiennes, à qui il veut faire croire qu’il n’est pas lié à Ahmed Sambi. Or, le monde entier a vu comment Azali Assoumani a promu des nullités crypto-sambistes comme cela est écrit noir sur blanc sur leur accord du sang et de la mort du 1er avril 2016. Ce trio constitué d’Ahmed Sambi, Ikililou Dhoinine et Azali Assoumani fait du business ensemble, même si Azali Assoumani continue à humilier Ikililou Dhoinine en cassant toutes les nominations auxquelles le Mohélien avait procédé auparavant. Et si Azali Assoumani et Ikililou Dhoinine croyaient qu’il leur suffisait de débiter des mensonges devant les autorités saoudiennes pour être crus, ils se trompent lourdement. Ils finiront par obtenir leur visa pour l’Arabie Saoudite, parce qu’il y a ce qu’on appelle la courtoisie internationale, mais le fait que celui-ci leur soit refusé dans un premier temps signifie qu’ils sont considérés comme quantité négligeable et méprisable. Pauvres mecs! Si au moins, ils avaient la décence d’arrêter leur farce sinistre.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Jeudi 23 juin 2016.


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