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Où est le gouvernement mafieux devant achever le pays?

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Où est le gouvernement mafieux devant achever le pays?

Où est le gouvernement d’Ahmed Sambi et Azali Assoumani?

Par ARM

  Les accords sont signés entre partenaires ayant ramené Azali Assoumani au pouvoir par la fraude, la terreur et la menace. La presse aux ordres reste aux ordres et se vautre dans la fange pour reproduire la voix de son maître et dire aux Comoriens et au reste de l’humanité qu’Azali Assoumani est «revenu par la grande porte» de la fraude, de la manipulation, de la terreur et de la menace. Pourtant, il est une chose qu’on ne dit pas aux Comoriens: mais, où est le gouvernement coprésidé par Ahmed Sambi et Azali Assoumani et qui aura pour régent l’ancien fugitif international Hamada Madi Boléro? Puisque ces gens-là s’entendaient très bien pour frauder et diffuser la menace, qu’est-ce qui les empêche aujourd’hui d’annoncer la composition de leur gouvernement au sein duquel Kiki, l’exécuteur des sales besognes d’Azali Assoumani, réclame le ministère de l’Intérieur ou une grosse vache à lait comme il les aime, lui qui a asséché la Direction des Douanes: la Société comorienne des Hydrocarbures? Comme cela était inscrit noir sur blanc sur l’accord du 1er avril 2016, qu’attend Ahmed Sambi pour annoncer l’entrée dans son gouvernement de deux de ses ministres, devant prendre la direction du «ministère de la Diplomatie» et du «ministère de l’argent»? On est très étonné de constater que 48 heures après l’investiture d’Azali Assoumani et Ahmed Sambi sous les huées de ceux qui n’ont que les huées pour s’exprimer, on ne voit toujours pas le gouvernement d’Ahmed Sambi.

  Que fait l’ancien fugitif international Hamada Madi Boléro, l’homme qui a une solution à tout problème, pour constituer le gouvernement des extrêmes et des extrémistes? Et on va rire parce qu’on s’achemine vers un gouvernement dont un Vice-président avait été emprisonné jadis par Azali Assoumani, et dont un autre est constamment ficelé et menotté dans les rues de Moroni, Hantsidzi, Chezani et Vouvouni, pour différents actes d’escroquerie publique et populaire. Le jour où ces individus vont effectuer leur premier voyage à l’étranger, le tamtam sera joué à l’étranger mais le son sera entendu aux Comores. Un son charriant la honte. On s’achemine vers un gouvernement dont les trois Vice-présidents sont des délinquants notoires, et personne ne dira qu’un Vice-président qui saccage les bureaux de vote pour empêcher les électeurs de voter est un homme normal, un homme respectueux de la Loi. Et le Président lui-même vaut-il mieux? Comment dire qu’Azali Assoumani vaut mieux que ses lascars, lui qui, par le passé, avait remanié le gouvernement uniquement pour en chasser le ministre qui lui disait qu’il était anormal d’utiliser crapuleusement les milliards de francs destinés à la reconstruction des Comores en faisant tout pour écarter le PNUD du processus, le PNUD devant exercer un contrôle sur l’usage de ces milliards de francs et empêcher les vols.

  C’est à la suite de cette opération mafieuse que Thierry Vircoulon (ancien fonctionnaire du ministère français des Affaires étrangères et de la Commission européenne, aujourd’hui au prestigieux International Crisis Group) avait écrit son rapport, publié sur le site du Quai d’Orsay, et dans lequel on retrouve le passage suivant: «La privatisation de l’État, le “néo-paternalisme” de type sultanique ou la “politique du ventre”, bref les racines de ce que la Banque mondiale appelle la “mauvaise gouvernance” n’ont pas été éradiquées durant la transition. Corruption et mauvaise gouvernance ont continué à prospérer sous les yeux de la “communauté internationale”: aux Comores, comme l’atteste la découverte de 40 millions d’euros dans des comptes à l’étranger, le Colonel Azali a pillé le Trésor public et distribué les contrats publics à la coterie formée par ses proches».

  Oui, lors de sa présidence passée, Azali Assoumani a volé au peuple comorien la bagatelle de 19.678.700.000 de francs comoriens, alors que les dépenses de l’État comorien sont de 29 milliards de francs. Aujourd’hui, cet homme est entouré de Vice-présidents délinquants, d’un Ahmed Sambi autoproclamé proconsul et de la République d’Iran devenue la puissance tutrice des Comores. Croyez-vous qu’Azali Assoumani va composer un gouvernement destiné à travailler pour le bien des Comoriens? La seule chose qui va changer, c’est que son épouse ne pourra plus avoir le monopole sur les appareils de téléphone mobile comme c’était le cas par le passé, mais elle va trouver un autre filon pour se faire de l’argent sale sur le dos des Comoriens. Et que ceux qui déifient Azali Assoumani aujourd’hui ne disent pas demain s’être trompés sur la nullité intellectuelle et professionnelle de ce mauvais dirigeant qui n’a dans son répertoire que la corruption, la manipulation, la menace, la terreur et l’arrogance. Nous attendons pour voir comment tout ça va finir dans la douleur.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Samedi 28 mai 2016.


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One Comment

  • MARANDRAZI

    mai 29, 2016 at 12:09

    Bonjour ARM,

    Qu’est-ce que ta plume peut être très redoutable que les armes et les fraudes électorales de nos dictateurs. Si au moins ces dictateurs pouvaient te lire souvent, ils pourraient peut-être se repentir avant qu’ils ne subissent une mort foudroyante par surcharge nocive de leur conscience.

    Il est vrai que ce qui arrive actuellement à notre pays était prévisible conformément aux croyances divines et compte-tenu des exigences de la norme républicaine.

    S’agissant des croyances divines, d’abord, on ne peut pas, en effet, continuer impunément à plaisanter avec le serment de Dieu et de mépriser les règles de la morale sans provoquer le malheur de soi et de tout un pays.

    Comment un homme qui se dit croyant pourrait continuer à utiliser les moyens illicites pour accéder au pouvoir et pis encore, à accepter de prêter serment sur le Coran pour un pouvoir qui ne lui appartient pas. C’est l’image d’un voleur d’une voiture qui ose jurer devant Dieu que celle-ci lui appartient en présence du propriétaire connu du Monde entier. Quel culot !

    On dit toujours, que deux, ça va, mais trois, bonjour les dégâts.

    Autant en 1999, il s’agit d’un putsch, la morale et les règles divines étaient déjà exclues d’entrée.

    En 2002, la mascarade électorale, déjà l’oeuvre de notre exécrable ancien fugitif international, était si flagrante, que les très respectables concurrents de notre putschiste ont préféré se désister pour sauver leur honneur et leur dignité en refusant de se faire humilier par cet ancien fugitif bolchévique international. Même avec ce contexte, accepter de prêter serment pour un pouvoir au jeu biaisé, était une plaisanterie insupportable avec la notion du serment de Dieu.

    Mais, cette fois-ci, tous les ingrédients pour défier la morale, les règles divines et l’ordre démocratique et républicain sont réunis.

    En effet, outre la mascarade électorale toujours orchestrée par notre grand voyou bolchévique, on a assisté à la traîtresse d’un Président sortant au cynisme et à la médiocrité inégalés avec la complicité d’une Cour Constitutionnelle corrompue pour mettre la démocratie et la République par terre en proclamant, sous les menaces des chiens enragés du sambismo-azalisme, un Président non élu et rejeté par 60 % de la population.

    Mais, le pire de ce régime illégal est cette coalition constituée de tout ce que notre pays compte de médiocres tant sur le plan intellectuel que moral, en dehors bien sûr des vieillards qui le soutiennent mais qui, par leur âge très avancé et à la mémoire très altérée, ne sont pas en mesure de servir la République.

    Ainsi, les difficultés actuelles de notre putschiste de pouvoir composer un Gouvernement crédible et respectable ne sont pas liées tout simplement par le caractère illégitime du régime, mais également et surtout à la qualité particulièrement médiocre de son entourage au sein duquel il est condamné à choisir les membres de son Gouvernement.

    Il n’est, donc, jamais trop tard pour se réhabiliter. Le Président AZALI dispose de deux solutions pour pouvoir entrer dans l’Histoire des grands hommes d’Etat de notre pays.

    La première solution consiste à faire un appel solennel, notamment en direction de la grande coalition républicaine MAMADOU, pour procéder à un Gouvernement d’union nationale à l’image et aux objectifs proposés par le Comité des sages du Mouvement du 11 août. Cette solution a, en effet, le mérite de réunir les meilleurs de nos élites et de rendre opportun ce grand projet de redéfinition du destin des Comores. Quel format institutionnel et quel projet politique voulons-nous ?

    La deuxième solution, mais peut-être un peu délicat à accepter du côté du camp Azali, je le reconnaît, est de déclarer l’incapacité de former un Gouvernement digne, pour le pays, dans les conditions de la coalition actuelle d’Azali-Sambi.

    Et dans cette dernière hypothèse, il appartiendra à la Cour Constitutionnelle de déclarer vacant le pouvoir actuel et d’appeler le doyen d’âge des derniers candidats aux présidentielles pour former un Gouvernement d’Union Nationale pour une durée exceptionnelle équivalente au mandat légal en vigueur. Cette solution a été déjà évoquée, dernièrement, en pleine confusion de la décision de la Cour Constitutionnelle qui a vu proclamer un Président non élu démocratiquement.

    Monsieur le Président Azali, vous pouvez toujours jouer un rôle honorable pour le pays. Saisissez, donc, cette occasion, le pays vous en saurais gré, Monsieur le Président.

    Non, Monsieur le Président, vous méritez mieux que les injonctions de Sambi, Kki, Boléro, Ibrahim Hissan et de Mma Halouwa.

    Retenez-vous, Monsieur le Président.

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