Mouigni Baraka, serpent venimeux à la langue fourchue

Mouigni Baraka, serpent venimeux à la langue fourchue

Médiocre et nullissime, il fait une belle unanimité contre lui

Par ARM

     L’honorable et audacieux frère patriotique Abdallah Agwa, très engagé dans le combat contre la dictature de Mitsoudjé, vient de signaler que, malgré la fraude de Kiki, les résultats du premier tour du scrutin présidentiel de mars-avril 2019 feront apparaître les premiers candidats par le nombre de voix obtenues: Mohamed Ali Soilihi, Mouigni Baraka, Ibrahim Mohamed Soulé, Mohamed Soilihi (Campagnard) et le mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». Certains observateurs de la vie politique comorienne affirment mutatis mutandis que tel doit être le classement de ce décisif premier tour.

     Cependant, ce vieux routier de la vie politique comorienne estime que Mouigni Baraka Saïd Soilihi, Gouverneur de la Grande-Comore de 2011 à 2016, ne devrait pas accéder à la deuxième place: «Le classement fait par le journaliste Abdallah Agwa reflète une réalité politique et électorale, mais jusqu’à un certain niveau, butant sur la personnalité repoussante et méprisée de Mouigni Baraka. Cet individu, qui est un candidat de division et de dispersion de voix d’Azali Assoumani, a tout perdu. Il a perdu notamment:

1.- Ibrahim Ali Mzimba, son colistier pour la Grande-Comore lors de l’élection présidentielle de 2016,

2.- Djaé Ahamada Chanfi, l’ancien secrétaire de son parti politique RDC,

3.- Mohamed Djaffar,

4.- Youssouf Mohamed Boina, son candidat au Gouvernorat de la Grande-Comore en 2016,

5.-  Djawad Saïd Youssouf, son ancien Conseiller spécial,

6.- Youssouf Toimimou, son ancien Directeur des Affaires administratives et financières (DAF),

7.- Abbas Mouhadjou, son ancien Commissaire à l’Intérieur,

8.- Ali Hamissi, ancien Directeur général de la Douane,

9.- Chaabane Bacar, son ancien colistier à Mohéli en 2016,

10.- Le Député Abdallah d’Itsandra,

11.- Mohamed Ousseine, son ancien Conseiller juridique,

12.- La ville de Mkazi, un grand réservoir de voix en période électorale.

     Cette liste n’est pas exhaustive. Cela étant, je vois plutôt Mouigni Baraka à la 8^ème place, et Fahmi Saïd Ibrahim à la deuxième place. Sur les plans politique et électoral, Mouigni Baraka ne vaut plus rien. En 2016, il avait profité de son statut de Gouverneur sortant de la Grande-Comore pour arriver deuxième. Aujourd’hui, je ne le vois qu’à la huitième place».

En tout état de cause, Mouigni Baraka Saïd Soilihi, le serpent venimeux à la langue fourchue, distille la haine entre les villes voisines d’Itsandra et Ntsoudjni (chez lui). Chaque matin, il fait le tour des tombes des Chorfa (pluriel de Chérif, descendant du Prophète Mohamed) pour l’invalidation de la candidature de Mohamed Ali Soilihi, qu’il aime haïr et à qui il veut ravir la place de chef de l’opposition nationale. Or, il n’en a ni l’étoffe, ni le charisme. Comme la candidature de Mohamed Ali Soilihi a été validée, il aurait dû logiquement avoir retiré la sienne et se ranger derrière le chef légitime, incontestable et incontesté de l’opposition. Il n’en fit rien, continuant à se bercer d’illusions sur sa prétendue «stature nationale». Pendant que des adversaires d’hier se réconcilient au nom de l’intérêt des Comores, son programme se limite à sa haine bestiale envers Mohamed Ali Soilihi et Maître Fahmi Saïd Ibrahim.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Dimanche 3 février 2019.