Moinourou, la 2ème épouse, se promène à Tokyo, Japon

Moinourou, la 2^ème épouse, se promène à Tokyo, Japon

Entre-temps, les assises explosent de toutes parts et font pschitt!

Par ARM

      Finalement, Marie Mayobe dite Marie-Madeleine conforte son statut de Préférée de la République. C’est elle qui est restée aux Comores pour veiller sur la case de son coq de village, le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». Pendant que Marie Mayobe veille jalousement sur la vaisselle, les vêtements et les bijoux de famille, ses rivales les plus dangereuses sont, l’une à l’Ouest, l’autre à l’Est, plus précisément en Extrême-Orient.

En effet, l’avionneuse Marie Madeleine est restée fidèlement à la maison pendant que la Sultane Ambari, la «légendaire et historique» première épouse, en dame pipi, se coltine les bas-fonds des toilettes d’une salle de danse de Bercy, à Paris, pour être photographiée aux côtés du rappeur Soprano, et alors que Moinourou Ahmed Saïd Hassani (Ouf! Ouf!), l’épouse clandestine, mariée clandestinement en juin 2016, étrenne son nouveau sac marron de dimensions monstrueuses dans les palaces de Tokyo, au Japon, prétendument pour les besoins d’une conférence internationale sur la santé. Son chéri ne l’a-t-il pas nommée secrétaire générale du ministère de la Santé? Encore et toujours l’esprit et le sens de la famille. À ses côtés, il y a la gracieuse et délicieuse Ania Mohamed Issa, avec son flamboyant sac beige.

Mais, n’allez pas croire que Marie Mayobe est restée sagement sans se livrer à son péché mignon: les fausses factures. C’est sa plaie. Elle a littéralement appuyé sur le turbo, sachant que la rivale Ambari fait dame pipi à Bercy pour la photo avec Soprano. Or, pendant que La Croisière s’amuse, ses membres feraient mieux de regarder où ils posent les pieds parce que leur «ventriote» Azali Assoumani Boinaheri, malgré son discours truffé de fautes de français sur les médias français, de TV5 Monde à Radio France Internationale (RFI), pédale dans la semoule. Ses assises de la haine et du mépris ont fait implosé, explosé et ont fait pschitt!

Le pauvre chéri! Chaque jour que Dieu fait, il est désavoué sur la place publique même par ceux qui ne juraient que par lui et ses assises de la haine et du mépris. Ce mercredi 13 décembre 2017, c’est Kamal Abdallah Salim qui fait parler la poudre, en publiant un texte au vitriol comme il sait le faire quand il fréquente des gens corrects et sérieux comme par le passé.

Kamal Abdallah Salim, qui joue gros sur le plan personnel dans l’affaire, tempête en ces termes: «Suite au profond désaccord qui m’oppose à la direction du Mouvement du 11 août 2015, que je considère en mon humble et intime conviction avoir purement et simplement tourné le dos à l’idéal commun qui a donné naissance à la belle et réaliste idée des assises nationales, j’ai décidé de mettre un terme à notre collaboration. Je rappelle par ailleurs que cette idée de salut national a été portée avec dignité et solennité d’une manière émouvante par son père fondateur, le doyen Ali Bazi Selim, pour qui je formule sincèrement et du fond du cœur mes vœux de prompt rétablissement.

      Je constate avec stupéfaction la passivité voire le silence complice de la direction du Mouvement du 11-Août face à un pouvoir hégémonique omniprésent, véhiculant un discours aux accents bellicistes et dont les membres cultivent et font montre d’un esprit belliqueux contrastant avec la volonté d’un débat apaisé serein et démocratique. Le processus se trouve violemment détourné de ses objectifs qui sont: unir, réconcilier et bâtir ensemble des perspectives nouvelles pour un futur meilleur au profit des générations à venir et non consolider le pouvoir d’un clan ou d’un parti.

      Le processus relatif à la tenue des assises est au jour d’aujourd’hui dévoyé, tronqué, vidé de toute sa substance pour servir de cheval de Troie à un pouvoir prêt à mettre en péril l’unité et l’intégrité territoriale afin de créer les conditions lui permettant d’utiliser tous les moyens légaux et illégaux pour conserver le pouvoir. Fort de ce constat irréfutable et après avoir à maintes reprises fait part de mes craintes à la direction du mouvement, j’ai sollicité notre retrait du CPAN dans sa configuration actuelle afin de construire un vrai comité de pilotage consensuel représentatif et inclusif. Toutes mes démarches en dans ce sens sont restées vaines et ont reçu de la part de la direction du mouvement une fin de non-recevoir, cette même direction, qui a préféré renier son idéal premier au profit d’une logique de collaboration se positionnant à la remorque du pouvoir au point de renoncer à tous ses principes fondateurs foulant aux pieds ses propres valeurs à l’autel des intérêts égoïstes bassement matériels mercantilistes».

Je revois encore Kamal Abdallah Salim à l’Aéroport de Roissy, en région parisienne, fin juillet 2017. Quand je lui demande où il allait, il me parlait d’«assises». Pour avoir longtemps milité et refait le monde avec lui, c’est avec beaucoup de regrets que je le voyais s’embarquer dans une galère qui n’était pas la sienne. Mais, je n’ai jamais désespéré parce qu’à ce jour, tous ceux avec qui j’ai milité et qui ont choisi une voie antirépublicaine ont fini par revenir à la maison. Un seul fera toujours exception: le manant Saïd Larifou, et cela, pour une raison très simple: il n’a ni structure mentale, ni conviction, ni honneur, ni dignité, ni sens de l’État. C’est un vaurien entré en politique par vantardise et intérêt. Il ne vaut rien.

Sur le même registre du désaveu des assises de la haine et du mépris, le Parti SOMA de l’ancien Gouverneur Anissi Chamsidine d’Anjouan, allié du Mouroua d’Abasse Dahalane, s’est, lui aussi, fendu d’un communiqué pour se désolidariser totalement du Comité de Pilotage. Ce communiqué met en cause la campagne de sensibilisation pour des assises sans note méthodologique consensuelle, mais encadrée par la Gendarmerie et l’Armée.

Par ailleurs, sur les places publiques, le Tout-Moroni parle du communiqué publié par le Mouvement Ngoshawo pour se désolidariser totalement de la jeunesse affiliée à Kiki, l’ancien docker de Dunkerque, et à son chef de Mitsoudjé. Cette jeunesse corrompue s’appelle SINDEKINA. Elle n’a pas eu le temps de pavoiser que d’autres jeunes ont créé une structure réellement nationale et patriotique, opposée à cette hérésie blasphématoire: SITSINDEKINA. En d’autres termes, les assises sont assises dans de l’eau chaude.

      Cela étant, il est temps d’arrêter cette sinistre farce. Ceux qui étaient à l’intérieur sont tous dehors. Ceux qui sont dehors crachent et vomissent ces assises. Le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani Boinaheri est un vaurien. Il ne vaut rien. Tout autre homme aurait arrêté ces bêtises au lieu de se cacher derrière des futilités destinées à occulter aux Comoriens les réalités de leur malheureux pays endeuillé.

Même le voyage du «concubinocrate» Azali Assoumani Boinaheri en France actuellement soulève la polémique. Après avoir écouté les élucubrations pathétiques du dictateur de Mitsoudjé sur Radio France Internationale (RFI), cet ami journaliste français, qui revient juste d’un long reportage au Cameroun, est très en colère, envoyant ce message suivant: «Et sur RFI, à propos du sommet sur le climat, il a tenté de justifier sa participation, en parlant de “besoin de moyens pour protéger nos plages”, sous prétexte de montée des eaux… Les Maldives, qui courent le risque de se retrouver sous l’eau, se cherchent des solutions adaptées (et il y en a), notamment pour la sécurité des populations, grâce aux mangroves et à une meilleure gestion du littoral, tout en misant sur l’économie bleue et aux énergies renouvelables… Et ton concubinocrate ne pense qu’à la mendicité. Il est à Paris pour mendier. Honte à lui! Il est indigne des Comores et des Comoriens».

Même à l’étranger, ce dictateur de village fait l’unanimité contre lui. Il finira par tomber.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mercredi 13 décembre 2017.