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Les radotages et divagations d’Azali Assoumani à Bamako

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Les radotages et divagations d’Azali Assoumani à Bamako

Élucubrations pathétiques du tyran de village comorien au Mali

Par ARM

     Dans leur célèbre chanson de la période épique, Bob et Soubi, de Nioumachioi, Mohéli, échangent gaiement ces paroles: «Ils m’inspirent de la pitié et du mépris», «Qui sont-ils?», «Ces porteurs de stylos», et ces dernières paroles furent noyées dans un sourire sarcastique.

Comme les Comores sont un pays de petites dimensions, il faudra y instaurer la démocratie villageoise afin que certains actes des autorités soient avalisés par le peuple – plus instruit que les dirigeants – sur la place publique pour éviter la honte à tout un pays et à sa population. Ceci est d’autant plus urgent que depuis des années, des «porteurs de stylos» écrivent des discours absolument décousus, insipides et inutiles que leurs chefs de Beït-Salam prononcent laborieusement, en endormant les plus sensibles. On se souvient d’un Ikililou Dhoinine lisant un discours crétin qui endormit à poings fermés Mohamed Bakri Charif Abdoulfattah, alors ministre des Affaires qui lui sont étrangères, ainsi qu’un Arabe assis à ses côtés. Honteux! On se souvient du jour où le même Ikililou Dhoinine, conscient que son discours était une litanie d’incongruités et de billevesées, l’avait abandonné rageusement en rase campagne en fuyant la tribune comme s’il avait vu le diable. Et, il y a pire. Depuis des années, la décolonisation des Comores est saluée par la formule «accession à la souveraineté internationale», alors que la souveraineté a toujours été nationale. Si les Comores avaient une quelconque «souveraineté internationale», cela aurait signifié qu’elles auraient un pouvoir qui s’exercerait sur la Planète entière. Or, les «porteurs de stylos» de Beït-Salam répètent leur formule incantatoire.

Par la suite, le samedi 14 janvier 2017, le «concubinocrate» Azali Assoumani est allé déshonorer les Comores à Bamako, Mali, par un discours qui lui vaudra la Palme d’Or du Crétinisme politique. En effet, alors que cet homme a détruit les Comores une première fois et est en train de le faire une seconde fois, il ose parler d’«une gouvernance qui se raffermit». Foutaises! En plus, en quoi le fait pour le Président français François Hollande de ne pas se porter candidat à la prochaine élection présidentielle de son pays regarde un dictateur tropical qui a ruiné son pays de 1999 à 2006 et est retourné au pouvoir en 2016 par la fraude électorale, la violence physique, la terreur et la menace d’une guerre civile? Et où ce tyran de village a-t-il vu que François Hollande le considérait comme son ami personnel? Où a-t-il vu que François Hollande veut faire d’un tyran équatorial un ami? En septembre 2016, de la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU, il avait tenu des propos décousus d’ingérence sur l’élection présidentielle des États-Unis, et le voilà maintenant tenant des discours sur la politique interne française. Où va-t-il comme ça?

Examinons le passage suivant de son discours débile de Bamako: «Je ne saurais clore mon propos sans rendre hommage à un grand homme d’État qui laissera une empreinte indélébile sur le continent africain, tant il lui a apporté la preuve, à maintes reprises, de son attachement. Le Président François Hollande assiste ici en terres maliennes à son dernier rendez-vous avec la famille africaine, en tant que Président de la République française. […]. Je veux aussi saluer sa grandeur d’âme, son sens aigu des responsabilités, son courage, ainsi que l’élégance politique dans la décision de ne pas se porter candidat aux prochaines échéances présidentielles dans son pays. Il y a là une grande leçon de sagesse que nous devons faire notre, entant que dirigeants de nos pays. Je veux enfin lui témoigner ici de toute mon amitié et lui exprimer mes sincères remerciements pour toutes ces décisions prises dans un contexte difficile pour les uns et pour les autres, dans le souci singulier mais Ô combien noble de préserver la paix, la sécurité et la stabilité en Afrique». C’est émouvant!

À Bamako, on a entendu le dictateur de village tenir des propos décousus sur le budget 2017, et c’est vraiment de l’incantation d’amateur, celle consistant à annoncer «l’émergence» devant faire des Comores un «pays émergent», dans l’unique but de réclamer de la «compréhension», c’est-à-dire des financements à des bailleurs de fonds dont il a préalablement rejeté les projets déjà étudiés et assurés de financement. Il n’a qu’à accorder ses violons avec Idarousse Hamadi, son neveu qu’il a nommé complaisamment secrétaire général du gouvernement et qui casse tous les grands projets. On ne le répètera peut-être jamais assez: «L’émergence» dont parle le dictateur comorien à longueur de discours scélérats est un engagement pour au minimum un cycle économique vertueux d’un quart de siècle, avec un véritable climat propice aux investissements, notamment les investissements directs étrangers. Ce qui suppose, au premier chef, un cadre juridique et judiciaire transparent, honnête et en faveur de la protection des biens et des personnes. Qu’on se le dise et qu’on le lui dise!

Autre sujet que le «pouvoiriste» polygame a bizarrement évoqué: Mayotte, et l’évocation de ce sujet a produit l’effet d’un cheveu sur la soupe de la maman de Kassabou Mroivili: «En ce qui concerne mon pays, l’Union des Comores, à l’aube de cette année nouvelle, je forme le vœu que ce dialogue concernant la question de Mayotte et donc de l’intégrité territoriale de mon pays, que j’ai amorcé avec le Président Jacques Chirac en 2005 et qui a été repris par mon prédécesseur le Président Ikililou Dhoinine puis par moi-même avec le Président François Hollande, sera poursuivi d’une manière concrète par le prochain Président français. Notre Histoire commune nous oblige à faire du dialogue, la seule alternative pour nous sortir de cet imbroglio, au nom du respect du Droit international. Et j’appelle la famille africaine à être le témoin de ce dialogue».

Soyons sérieux! De 1978 à 1998, les Présidents Ahmed Abdallah Abderemane, Saïd Mohamed Djohar et Mohamed Taki Abdoulkarim ont parlé de Mayotte devant leurs homologues français bien avant l’instauration de la kleptocratie du kleptocrate Azali Assoumani en 1999 et en 2016. Or, à Bamako, le «saigneur» Azali Assoumani rappelle le «monologue de sourds» lié à sa rencontre de 2005 avec le Président Jacques Chirac, qui lui voulait et avait obtenu de lui la participation des sportifs mahorais aux Jeux des Îles de l’océan Indien. Puis, ce fut entre François Hollande et Ikililou Dhoinine. Ce dernier, lui, avait au moins obtenu la tenue d’une conférence au sommet de la Commission de l’océan Indien (COI) à Moroni et avec la participation du Président français, avant la mascarade parisienne d’octobre 2016 dans le cafouillis indescriptible de la délégation comorienne chassée de l’hôtel et d’une Ambari chassant des poux de ses propres vêtements devant les autorités et la presse.

Le dictateur de village fait l’impasse sur le dialogue entre Saïd Mohamed Djohar et François Mitterrand, étant entendu que Papadjo, lui, avait reçu François Mitterrand à Mrodjou avant d’être reçu à son tour à l’Élysée (obtenant même une aide budgétaire). Mais, celui qui doit apprécier le plus «l’impasse historique» du putschiste Azali Assoumani à Bamako est Ahmed Sambi, dont «l’allié circonstanciel de temps» feint d’ignorer qu’il avait été reçu à l’Élysée par Nicolas Sarkozy, même si c’était pour aller quémander l’inscription de son rejeton dans une École d’excellence dont le fiston n’avait pas le niveau et d’où il sera chassé avec armes et bagages. À l’époque, l’ancien satrape comorien avait organisé un référendum constitutionnel pour détourner l’opinion et en profiter pour se rajouter des pouvoirs et prolonger son mandat de façon indue pendant qu’à Mayotte se jouait la départementalisation.

Donc, le «concubinocrate» Azali Assoumani est un fieffé menteur qui prend ses rêves insensés pour de la réalité. Ses «porteurs de stylos» ne valent guère mieux.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mercredi 18 janvier 2017.


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