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Le Monde: La France aurait fait pression sur le Kenya

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Le Monde: La France aurait fait pression sur le Kenya

Pressions pour qu’Azali soit Président de l’Union africaine

Par ARM

       Le principe de Peter ou «syndrome de la promotion Focus» signifie que «dans une hiérarchie, tout employé a tendance à s’élever à son niveau d’incompétence», car, «avec le temps, tout poste sera occupé par un employé incapable d’en assumer la responsabilité». Le dictateur Assoumani Azali Boinaheri, incapable de faire fonctionner le moindre service public aux Comores, incapable d’avoir à ses côtés un seul collaborateur valable, incapable de fournir la nourriture, l’eau, l’électricité, l’assainissement, l’École, l’Hôpital, la sécurité juridique, la liberté, les droits fondamentaux et l’air à respirer en toute liberté, a voulu devenir Président en exercice de l’Union africaine, un club infâme au sein duquel siègent certains des dictateurs les plus violents, les plus incompétents, les plus corrompus, les plus indécents et les plus malsains de la Terre. Bébé voulait sa tétine et ses carambars, il les a. Cependant, chaque jour apporte son lot de révélations sur l’obtention inutile de cette présidence continentale inutile, qui n’apportera aux Comores que la honte inutile et l’opprobre inutile.

C’est ainsi que, dans son édition du dimanche 19 février 2023, le journal Le Monde (Paris) fait savoir que la France a exercé des pressions sur le Kenya pour qu’il se désiste au profit du dictateur Assoumani Azali Boinaheri, dont la Planète entière connaît le putschisme, l’illégitimité, l’inconstitutionnalité, la violence, l’incompétence et la corruption:

Noé Hochet-Bodin: «Les Comores à la présidence de l’Union africaine, une aubaine pour la France

Paris a facilité l’accession de la petite île de l’océan Indien à la tête de l’UA en incitant le Kenya à retirer sa candidature. Le président comorien est un habitué de l’Élysée, qui apprécie son opposition ouverte à l’invasion russe de l’Ukraine. Un petit parmi les grands. Les Comores et ses [Sic: Leurs] moins d’un million d’habitants se retrouvent aux commandes du continent. Azali Assoumani est devenu samedi 18 février le nouveau président en exercice de l’Union africaine (UA). C’est la première fois qu’un pays insulaire au poids diplomatique limité obtient un tel niveau de responsabilité. Nous démontrons à travers cette position que les îles africaines ont toute leur place et légitimité au sein des affaires du continentˮ, déclare Youssouf Assoumani, l’ambassadeur comorien auprès de l’UA. Jusque-là, la présidence tournante était traditionnellement le pré carré des “grandesˮ nations africaines. Bien que l’ambassade des Comores d’Addis-Abeba ait reçu des renforts en personnel, plusieurs diplomates s’interrogent sur la capacité de l’archipel à mener à bien cette mission.

Moroni a même failli voir cette occasion s’évaporer au dernier moment. Le Kenya – membre lui aussi du bloc de l’Afrique de l’Est, en lice pour la présidence 2023 – a longtemps présenté une candidature concurrente. Nairobi a fini par la retirer après une série de tractations et une discrète demande de la France. Paris s’est activé en coulisses pour refréner les ambitions de William Ruto, tout juste élu président du Kenya, et laisser le champ libre à l’archipel. Si la perspective d’une présidence comorienne intéresse la France, c’est que les deux capitales sont proches. En témoignent les nombreux déplacements du chef de l’État, Azali Assoumani, à l’Élysée – cinq fois au cours des trois dernières années. “D’abord, la France voulait éviter des dissensions au sein de l’UA, confie un responsable comorien. Puis il y a la possibilité pour nous, les Comores, de jouer un rôle de médiateur. Nous pouvons passer des messages, notamment au Sahel où le Mali a des problèmes avec la Franceˮ. Outre cette offre de médiation, Moroni présente aussi l’avantage, aux yeux de Paris, d’être l’un des rares pays africains à s’être ouvertement opposé à la guerre menée par la Russie en Ukraine. La plupart des États du continent ont opté pour le non-alignement».

       On l’aura compris: on parle de tout le monde sauf du peuple comorien. Tous les pays qui ont soutenu la candidature indécente, malsaine et inutile du dictateur fou et mégalomane Assoumani Azali Boinaheri savent que ce dernier est le pire des mauvais dirigeants, lui dont le lit et le pouvoir sont faits de violence, inconstitutionnalité, illégitimité, illégalité, fraude électorale, vol massif du peu d’argent dont dispose le peuple comorien, incurie, concussion et vacuité du service public. Ces pays le savent en rupture totale et définitive avec «son» pays et «son» peuple, du fait de son irresponsabilité et pulsions criminelles, mais lui ont confié des responsabilités dont il ne peut pas s’occuper, et ce, pour l’instrumentaliser. Il ignore les ressorts intimes de l’affaire du Sahara. Il ne connaît rien sur le panier à crabes appelé le terrorisme transfrontalier, abusivement couvert des faux habits de l’Islam au Sahel et ailleurs, il a déjà un parti pris pour le dictateur tutsi rwandais Paul Kagamé (au pouvoir depuis 1994!), agresseur et pilleur de la République démocratique du Congo (RDC). Comment un ignare inculte et violent vomi par «son» propre peuple dans «son» propre pays peut-il être le Messie d’un continent en proie à tous les malheurs de la Terre?

N’oublions pas le mot d’Ignacio Ramonet, célèbre éditorialiste du mensuel français Le Monde diplomatique, dont il avait été le Directeur de 1990 à 2008: «La vision de ce continent proposée par les grands médias, en particulier par la télévision, accrédite l’idée qu’il est devenu une succursale de l’enfer, inlassablement parcouru par les quatre cavaliers de l’Apocalypse. Les médias ne l’évoquent qu’à l’occasion de massacres, de pandémies, de cataclysmes, de famines et ils finissent par inscrire, dans l’imaginaire collectif, l’idée que le continent noir est un cas perdu»: Ignacio Ramonet: Combats pour une renaissance, in Afrique des malédictions, espoirs des Africains (Dossier), Le Monde diplomatique, Paris, mai 1993, p. 3.

Dès les premières paroles du dictateur Assoumani Azali Boinaheri à la tête de l’Union africaine, on sent l’ignorance, la légèreté, la frivolité et la désinvolture. Il prétend qu’il a déjà des solutions à tous les malheurs de l’Afrique. Comment un mauvais dirigeant qui n’a jamais été élu va parler d’élections démocratiques aux autres dirigeants africains? Comment un vil dirigeant qui court derrière un 4ème mandat en 2024 à la suite d’une élection qui n’aura pas lieu mais qui fera de lui un «Président à mort» va expliquer aux autres dictateurs incompétents et corrompus d’Afrique que la quête d’un 3ème mandat présidentiel est un cancer endeuillant l’Afrique? Comment un Comorien incapable de parler aux autres Comoriens va parler au reste de l’Afrique? Comment un dictateur inculte qui a ostracisé à l’intérieur et à l’extérieur des Comores toutes les compétences et tous les talents qui pourraient servir leur pays croit-il être crédible et efficace sur un continent exposé au deuil permanent?

Le dictateur Assoumani Azali Boinaheri a qui dans sa famille et dans son entourage pour lui faire situer la frontière entre le Bien et le Mal? Il n’a personne. Rentré aux Comores au lendemain de sa nomination à la tête de l’Union africaine, il se fait proclamer «Prophète associé à Mohammed», exactement comme le sinistre Moussaïlamah en son temps, vidant les administrations pour se faire accueillir «en grande pompe». Il fait d’un non-évènement une épopée nationale. Demain, quand il sera fusillé ou décapité, chacun s’empressera de dire qu’il le savait fou. D’accord, mais votre site préféré le proclame depuis des années.

Par ARM

Le copier-coller tue la blogosphère comorienne. Cela étant, il est demandé amicalement aux administrateurs des sites Internet et blogs de ne pas reproduire sur leurs médias l’intégralité des articles du site www.lemohelien.com – Il s’agit d’une propriété intellectuelle.

© www.lemohelien.com – Jeudi 23 février 2023.


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2 Comments

  • Ali Madi

    mars 5, 2023 at 6:36

    Cher frère ARM, pouvez vous me conseiller un remède sur une question qui m’acule de maux de tête?

    Ma question:

    Comment la France et l’union européenne aient pu qualifié Azali et ses accolytes courtisans de corrompus, des voleurs, lors du dernier séminaire au palais privé du peuple comorien et s’investir comme jamais pour poser ce même corrompu à la tête de l’union Africaine?

    Etait-ce une manière de lui dire qu’il est un voleur obligé tenu à la soumission?

    Ou un avertissement sans conséquence aucune?

    Il est possible que tu puisse me produire une autre lecture, l’essentiel étant de lever l’opacité sur ce paradoxe et ainsi prescrire une ordonnance pour les maux de tête dont je suis depuis souffrant parmis nombreux. Merci une fois de plus.

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    • ARM

      mars 6, 2023 at 10:42

      Cher frère Ali Madi,
      Merci pour le commentaire.
      Le dictateur de Mitsoudjé veut devenir Président à mort en 2024. L’Occident a besoin d’un dirigeant africain obtus et servile qui répétera ce qu’il lui dira contre la Russie, suite à son agression inqualifiable contre l’Ukraine. Comme le dictateur de Mitsoudjé croit qu’après des prises de position hostiles à la Russie, il pourra quémander et obtenir sa présidence à mort et une succession dynastique pour le pétrole et le gaz naturel qu’on dit au fond dans l’océan Indien, il est disposé à tuer tous les membres de sa famille et à répéter tout ce que ses maîtres lui demanderont de dire contre la Russie.
      Ne perdons pas de vue qu’en relations internationales, c’est l’intérêt national qui prévaut et non la morale.
      Bakapihi n’est pas le premier dictateur africain infréquentable manipulé. Nous avons tous entendu vu et entendu Mobutu Sese Seko pleurer à la télévision quand il a parlé des “coups de poignards sur le dos”: l’Occident, qui avait usé et abusé de son ignorance, l’avait laissé tomber dès que Laurent-Désiré Kabila s’était lancé en 1996 en direction de Kinshasa.
      Fraternellement,
      ARM

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