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Cour constitutionnelle et CÉNI suppriment les preuves

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Cour constitutionnelle et CÉNI suppriment les preuves

Suppression des preuves des fraudes d’Azali Assoumani

Par ARM

     Républiquette bananière de fait, les Comores sont devenues une Républiquette bananière «de Droit». Le fait est désormais consommé. Tout le monde sait que les résultats électoraux proclamés au deuxième tour du scrutin présidentiel et à l’issue de la reprise des élections à Anjouan relèvent de la pure et pire mascarade arrangée par Hamada Madi Boléro, les Mohéliens de Beït-Salam et les deux serpents à lunettes de Beït-Salam. Tout le monde sait que le très bon recours déposé par Mohamed Ali Soilihi devait disqualifier de Droit Azali Assoumani, mais qu’il n’a même pas été examiné, la Cour constitutionnelle se contentant d’un jugement à la Salomon: une reprise des élections dans 13 bureaux de vote à Anjouan alors que le drame électoral était national, croyant satisfaire à la fois Mohamed Ali Soilihi et Azali Assoumani, tous les moyens d’État étant mis au service de ce dernier pour accomplir son énième forfait contre la République. Tout le monde sait qu’avant de devenir un fugitif international, Hamada Madi Boléro avait traficoté tous les résultats du second tour, qu’il avait dictés à l’informaticien de la Commission électorale nationale «indépendante», en faveur d’Azali Assoumani.

     Aujourd’hui, dans une horreur absolue, les Comoriens apprennent que sur ordre d’Azali Assoumani, la Cour constitutionnelle et la CÉNI vont supprimer tous les documents relatifs à l’élection présidentielle. Naturellement, ce n’est pas pour Mohamed Ali Soilihi que ce forfait de plus va être accompli, mais pour le spoliateur Azali Assoumani. Cette affaire est tellement grave qu’elle doit mobiliser les partenaires des Comores, qui avaient déployé d’importants moyens financiers et humains pour que les élections comoriennes de 2016 soient libres et démocratiques. Ça été un flop monumental. Ce fut une immense mascarade organisée par les Mohéliens de Beït-Salam avant qu’ils ne soient emportés par les flots meurtriers de l’Histoire. La suppression des documents électoraux comprend tous les procès-verbaux des bureaux de vote, toutes les listes d’émargement pour que les Comoriens et la communauté internationale ne découvrent pas qu’Azali Assoumani a fait voter des morts et des Comoriens à l’étranger notamment à Moidja et Mitsoudjé, et des milliers de bulletins de vote. Un rapport de police avait même établi les faits dans le cas de Moidja, mais la Cour constitutionnelle n’en avait pas tenu compte. Dans le cas de Mitsoudjé, la liste des noms des absents et des morts ayant voté a même été établie par Mohamed Ali Soilihi, mais la Cour constitutionnelle n’en avait pas tenu compte. Cela s’appelle une Républiquette bananière «de Droit». On légalise la fraude électorale en toute impunité.

     Alors que les Comoriens pleurent encore l’autodafé qui avait servi à brûler les archives nationales sous Ali Soilihi, voilà qu’on annonce l’autre autodafé, devant servir à faire brûler de nouvelles archives nationales. Les Comoriens vont-ils vivre constamment d’autodafés? Qu’on le leur dise tout de suite. En tout cas, selon Heinrich Heine, «Dort, wo man Bücher verbrennt, verbrennt man am Ende auch Menschen»: «Et là où on brûle des livres, on finit par brûler aussi des hommes». Et, la communauté internationale doit se pencher sur ce dossier et en tirer toutes les conséquences juridiques et politiques qui s’imposent. C’est la preuve que la présidence mohélienne a arrangé les élections en faveur d’un éternel putschiste incapable de remporter une élection de délégué de classe de CP1 sans frauder avec la complicité de l’ancien fugitif international Hamada Madi Boléro. On triche et fraude jusqu’au jour où on est attrapé la main dans le pot de confiture. Une chose est certaine: il y a un décalage très flagrant entre les résultats figurant sur les procès-verbaux des bureaux de vote et ceux dictés par l’ancien fugitif international Hamada Madi Boléro à l’informaticien de la CÉNI.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Dimanche 29 28 mai 2016.


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One Comment

  • MARANDRAZI

    mai 30, 2016 at 5:07

    Cher ARM,

    Maintenant, je comprends bien l’assurance presque arrogante que manifestait votre ami MRIMDU sur la “victoire garantie” de son mentor et cela malgré les analyses unanimes de tous les observateurs sérieux qui démontraient l’impossibilité, en tout cas légale, de cette victoire.

    Personnellement, je mettais les prétentions de MRIMDU dans le compte de ses croyances à la sorcellerie. D’ailleurs, je ne manquais pas de le qualifiais souvent de spécialiste national en sorcellerie, dans plusieurs de mes interventions, pendant la campagne électorale.

    Jamais, je dis bien jamais, je n’aurais imaginé que cette certitude insolente d’une victoire, jugée impossible par le Monde civilisé, se basait sur une organisation mafieuse d’une fraude monstrueuse préméditée et pilotée par des hommes sans foi ni loi au cœur de l’Etat.

    Aussi, si ce que tu viens de nous révéler, cher ARM, et qui est d’ailleurs reporté dans les médias spécialisés, devait s’avérer vrai, l’opposition actuelle a l’obligation morale et démocratique de faire appel aux partenaires internationaux sincères avec les Comores et respectueux des valeurs de justice et de démocratie afin d’exiger la mise en place immédiate d’un Etat de Droit crédible et se débarrasser de ces bandits qui ont pris nos institutions en otage.

    Il ne faut pas oublié que 60% de la population comorienne et presque la totalité des leaders respectables de notre classe politique et les élites de haut niveau de notre pays se trouvent dans le camp de la grande coalition républicaine incarnée par Mohamed ALI SOILIHI qu’on vient de spolier mafieusement sa victoire.

    Ces grands leaders politiques et les élites de notre pays n’ont pas le droit d’abandonner le peuple comorien et de livrer notre pays à des voyous.

    Le Monde entier est en train de se rendre compte que cette grande escroquerie électorale est devenue une bombe à retardement. Il est en effet impossible, comme on le constate depuis l’investiture de ce régime d’imposture, de former un Gouvernement avec des individus qui incarnent tout le contraire du discours de paix, d’intégrité et d’excellence, prononcé par ce Président imposé.

    Comment peut-on espérer un Gouvernement de paix, d’intégrité et de crédibilité si on a que Boléro, Kiki, Sambi, Ibrahim Hissan, et j’en passe, comme choix d’équipe.

    Non, notre pays ne doit pas tomber si bas. Ce ne sont pas aux voyous et aux crétins de notre pays, peu importe leur grande gueule et leurs menaces, de diriger la République.

    Le propre de la République est d’être représentée par les plus vertueux de ses enfants. C’est la norme principale partout dans le Monde civilisé.

    C’est à nous de défendre notre pays et c’est ensuite à nos partenaires internationaux épris des valeurs de justice, de paix et de démocratie et surtout sincères avec les Comores de nous encadrer et de nous appuyer.

    Au devoir citoyens.
    ———-
    Bonjour, frère,
    Quand j’étais à Moroni il y a encore quelques jours, les républicains disaient: «Mohamed Ali Soilihi regroupe à ses côtés les vrais politiciens, et Azali Assoumani les délinquants». C’est très bien vu.
    Cordialement,
    ARM

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