Azali Assoumani Baba et la Procureure Zamzam Ismaïl

 Azali Assoumani Baba exige des excuses publiques sous peine de poursuites judiciaires

Quelle mouche a encore piqué la Procureure Zamzam Ismaïl dite «Zamou»? Aux dernières nouvelles, le dictateur en jupons du Tribunal de Fomboni, Mohéli, ne supporte pas la critique et, dès que son nom est évoqué sur le site www.lemohelien.com pour ses petites combines judiciaires malsaines, elle file à Djoiezi, où elle va éructer et grogner, en disant: «Si ce cochon d’ARM était à portée de ma main, je l’aurais jeté en prison parce que ma personne ne doit pas être évoquée sur son site Internet de caniveau. Je suis et représente l’autorité judiciaire à Mohéli et il me doit du respect. Il ne perd rien pour attendre, et je finirai par le faire jeter en prison, car il finira par passer devant moi, et ce jour-là, il saura qui je suis». La Procureure Zamzam Ismaïl dite «Zamou» est une brave femme, mais elle ne connaît pas ses limites, et ignore allègrement la frontière du ridicule et du pathétique. Elle refuse d’admettre que si elle continue ses maladresses au Tribunal de Fomboni, elle finira par devenir «la Procureure-Dieu», et pour ne pas continuer à se couvrir de ridicule et d’opprobre, elle doit arrêter sa petite comédie mesquine et indécente qui fait d’elle le Gouverneur adjoint de Mohéli. À Mohéli, on ne parle que de ses dernières lubies, depuis qu’elle intervient maintenant même pour la fixation du prix du poisson sur le marché de Fomboni, prenant son ton le plus arrogant et le plus méprisant pour dire au Préfet de Fomboni: «Oui, le prix du poisson est de 750 francs le kilo dans la région de Mlédjélé, et de 1.000 francs au Centre de Fomboni. Oui, cela a été obtenu à la suite d’une mobilisation populaire. Oui, cette personne qui est proche de moi a acheté du poisson dans la région du Mlédjélé à 750 francs et l’a revendu à Fomboni à 1.250 francs. Mais, personne ne peut l’en empêcher parce qu’elle est sous ma protection. Fiche-lui la paix car personne ne peut l’empêcher de vendre son poisson au prix qui lui convient». La Procureure Zamzam Ismaïl dite «Zamou» a même le pouvoir de s’opposer aux décisions du Président de la République, comme on l’a constaté le jour de l’Aïd, la fête musulmane, quand, dans sa belle ville de Miringoni, certains voulaient célébrer la fête un jour autre que celui de toute la communauté comorienne, alors que la date en est fixée par le Mufti après en avoir informé le Président de la République au préalable. Eh bien, pour ne pas créer des problèmes dans le pays, où chacun pourrait célébrer l’Aïd le jour de son choix, l’Armée nationale de Développement (AND) devait aller à Miringoni demander à la population de ne pas créer des troubles dans le pays. Et, à elle seule, notre bonne Procureure Zamzam Ismaïl dite «Zamou» a tenu tête à l’AND, qui a dû laisser ces habitants de Miringoni faire comme ils l’entendaient, un peu comme au Sénégal, où la célébration des fêtes religieuses musulmanes peut dépendre de l’appartenance des uns et des autres à des confréries maraboutiques. La Procureure Zamzam Ismaïl dite «Zamou» est en train d’introduire et d’encourager ces petites divisions sectaires aux Comores, et fera alors office de pionnière puisqu’à elle seule, en sa qualité de dictateur en jupons du Tribunal de Fomboni a pu, elle a pu s’opposer à l’AND. Une femme qui s’oppose à toute une Armée, ça ne manque ni de courage, ni de panache.

   Mais, aux Comores, il n’y a pas que notre bonne Procureure Zamzam Ismaïl dite «Zamou» pour menacer la liberté de la presse à travers sa détestation et sa haine légendaires envers le site www.lemohelien.com et son administrateur, qu’elle a juré de jeter en prison. Il y a aussi Azali Assoumani Baba. Il n’a pas du tout aimé l’article consacré à son gratte-ciel de Marseille, et n’a pas cessé de nous envoyer des injures et des menaces de plainte et de passage à tabac, dont les dernières sont les suivantes: «C’est simple vous avez une adresse en France et je vous promets de portez cet article devant les tribunaux!!! Cette appartement a été acheté en 1989!! a l’époque ou vous ne saviez même pas que la lumière existait! alors je vous demande explicitement de mettre un paragraphe vous excusant sur vos mensonges au sujet de la belle sœur de AZALI (qui a été femme de ménage) et de son mari retraité de la marine en France et non pas ambassadeur!. vous avez une adresse en France et ici il y a des droits et une justice! j’attends donc votre réponse et je vous donne jusqu’à jeudi». Il est tout à fait inutile de corriger les fautes de français contenues dans ce message d’injures et de menaces, mais il est tout de même utile de répondre qu’il n’y aura aucune excuse présentée à la famille d’Azali Assoumani Baba, que le jeudi 11 juin 2015, la situation sera inchangée et que la plainte en question est attendue avec impatience. De toute manière, les Comoriens sont très contents d’apprendre que leur ancien Président Azali Assoumani Baba était déjà milliardaire en 1989 et pouvait se payer le luxe d’acheter un gratte-ciel à Marseille à cette époque. En d’autres termes, Azali Assoumani Baba n’a pas attendu d’être au pouvoir de 1999 à 2006 pour s’enrichir comme Crésus, mais était déjà l’héritier d’une confortable fortune familiale dont les origines remontent au Moyen-âge. Nous attendons votre plainte afin de pouvoir étaler sur la place publique quelques dossiers sur lesquels les Comoriens attendent des réponses depuis des années. Et nous vous prions de bien vouloir lire comme il faut le contenu des articles parce que le mot «ambassadeur» ne figure nulle part sur l’article que vous contestez, mais celui de «diplomate», entouré de gros guillemets en fer, pour des raisons qui ne sont pas difficiles à comprendre.

Par ARM

Le copier-coller tue la blogosphère comorienne. Cela étant, il est demandé amicalement aux administrateurs des sites Internet et blogs de ne pas reproduire sur leurs médias l’intégralité des articles du site www.lemohelien.com – Il s’agit d’une propriété intellectuelle.

© www.lemohelien.com – Mardi 9 juin 2015.