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Au secours! Des moujiks comoriens débarquent à Paris

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Au secours! Des moujiks comoriens débarquent à Paris

Une délégation puante, débraillée, pouilleuse et inconvenante

Par ARM

      Les voies du Seigneur sont impénétrables et insondables. Celles de la diplomatie aussi. Et, au vu des derniers événements diplomatiques franco-comoriens, les voies de la diplomatie des petits épiciers aigris ont gagné en ténèbres et en mystères. Le monde entier connaît le Quai d’Orsay, siège du ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères, l’un des temples de la diplomatie dans le monde. Tous les grands diplomates du monde moderne y ont défilé. Mais, la diplomatie a ses exigences et, en ces lieux chargés d’Histoire, de splendeurs et de majesté, on peut voir défiler aussi des gens «un peu façon-façon». L’exemple le plus frappant et le plus récent qu’on peut citer à cet égard est celui de la délégation comorienne essentiellement composée de veaux à deux têtes qu’on a vu défiler au Quai d’Orsay ce mardi 12 septembre 2017.

C’est à mourir de rire. Sur tous les sites Internet et blogs comoriens, trônent les photos de ces bêtes cornues. C’est à croire qu’il s’agit des photos montrant le retour du Messie. Ce que les Comoriens ne savent pas, c’est que c’est la délégation la plus ridicule ayant été reçue au Quai d’Orsay. La plupart de ces gens-là n’avaient même pas pris le soin de se laver et de se parfumer avant de s’y rendre. Certains parmi eux puaient. Ils puaient comme des putois.

Untel avait un costume qui puait la naphtaline et le rance. Untel avait un costume au rabais puant du riz parfumé et des feuilles de manioc. Untel n’a pas changé de chaussettes depuis des semaines, et celles-ci puent. Les costumes eux-mêmes n’étaient pas un modèle d’élégance. Pour sa part, le mercenaire Nourdine Abodo, surnommé «le serpent à lunettes», n’arrive toujours pas à se débarrasser des poux qui lui empoisonnent la vie, même après avoir rasé entièrement sa tête on ne sait trop combien de fois. Il puait de la bouche. Il est à espérer que le service de nettoyage du Quai d’Orsay a un produit capable de venir à bout de ces bestioles que le mercenaire Nourdine Abodo n’a pas manqué de laisser derrière lui.

Maintenant, examinons la composition de cette délégation tout droit sortie des enfers. Il faudra expliquer aux Comoriens ce que y faisait Mohamed Chatur Al-Badaoui, l’homme le plus haineux de Mbéni et du Hamahamet, l’ancien gardien de parkings à Paris. Oui, que faisait Mohamed Chatur Al-Badaoui dans cette galère? Il est Directeur général de la Société comorienne des Hydrocarbures (SCH), et il n’était pas question d’hydrocarbures au Quai d’Orsay ce mardi 12 septembre 2017. Oui, nous comprenons son désir de se retrouver dans les bras protecteurs de sa copine de Paris, à qui il n’a pas pu obtenir le poste d’Ambassadeur en France, mais tout de même. Sur les images, on le voit faisant semblant de prendre des notes alors qu’il s’agit de la frime. Il prend des notes sur quoi et pour faire quoi?

Et il y a Mohamed Inoussa du journal gouvernemental Al-Watwan dit Al-WawaCelui qui pique, fait démanger et fait gratter»). Soyons justes! Lui et le haineux Mohamed Elamine Soeuf sont comme cochon, et l’homme d’Al-Wawa avait rédigé un article ampoulé, amphigourique, dithyrambique et panégyrique sur le pachyderme de Mitsoudjé, lui attribuant des mérites qu’on aurait donnés normalement à un Grand Logophète de l’Empire Byzantin, à Frédéric II de Hohenstaufen («le diplomate le plus intelligent et le plus cynique du Moyen-âge», dixit S. Kosminski) ou à Jules et Paul Cambon, etc. L’ami Mohamed Inoussa est un garçon qui a du mérite, mais en se rendant au Quai d’Orsay avec son pote Mohamed Elamine Soeuf, il aurait dû porter une cravate.

Il y a aussi le cas du mercenaire multicarte Nourdine Abodo, surnommé «le Serpent à lunettes» à Bête-Salam depuis la sinistre période des sinistres Mohéliens. Que faisait-il dans cette délégation? Il est dans toutes les délégations se rendant en France et ailleurs, alors qu’on ne lui connaît aucune expertise. Le bandit Saïd Ahmed Saïd Ali, le beau gosse de Ntsoudjini, l’appelle complaisamment et hypocritement «Mzé», «Le Vénérable aîné». À l’heure qu’il est, personne n’a pu justifier sa présence dans la délégation pléthorique conduite par l’homme le plus haineux du Hambou jusqu’à Chindini, le célèbre «diplomate de formation et de carrière», selon ses propres élucubrations pathétiques. Et puis, on a l’impression que Mohamed Elamine Soeuf n’a que ce costume beigne, qu’il porte sur toutes les photos faites de lui depuis juillet 2017. Il a volé des cartons d’argent public et s’habille comme le dernier des derniers. En d’autres termes, tout en étant immensément riche, il est resté un pauvre type.

Aux temps des Mohéliens de Bête-Salam, une délégation de trois personnes suffisait. Maintenant, il faut une délégation pléthorique à l’utilité douteuse. S’il faut attribuer une note à cette bande de ploucs, ça sera zéro sur 20: 0/20.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mercredi 13 septembre 2017.


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