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Assoumani Azali, le Président des fautes de français

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Assoumani Azali, le Président des fautes de français

Un tas de fautes très graves sur un texte de 134 mots!

Par ARM

     C’est très grave. Oui, c’est très grave ce qu’a fait le mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». Dans un tweet à tuer de honte un pou par sa médiocrité crasse, il a commis un tas de fautes très graves, bien évidemment avec l’aide de ses rigolos «en communication» que sont Mohamed Abdou Mbechezi et le shakespearien Saïd Ahmed Saïd Ali. Le dictateur fou de Mitsoudjé aurait dû se casser la jambe au lieu d’écrire les insanités qui vont contribuer à le rendre encore plus méprisable et méprisé aux yeux de tout le monde.

1.- Il a écrit «dégats» au lieu de «dégâts». C’est un énorme scandale. Qu’on se le dise!

2.- Il dit qu’il faut «remercier Dieu de nous avoir laissé la vie sauve». Donc, personne n’est mort. Or, il ajoute qu’il faut «soutenir ceux qui ont perdu un proche». Comment peut-on «perdre un proche» quand tout le monde a «la vie sauve»? C’est étonnant, non?

3.- Il prétend présenter ses excuses «à la diaspora comorienne de France et d’ailleurs», étant entendu que cette expression «diaspora comorienne de France et d’ailleurs» est au féminin singulier: «La diaspora». Pourtant, sur la même phrase, «la diaspora comorienne de France et d’ailleurs» passe au masculin pluriel: «Pour les propos blessants que j’ai pu tenir contre eux». Le mot «Eux» est au masculin pluriel et tombe comme un cheveu sur la soupe pour remplacer «la diaspora de France et d’ailleurs». Qui plus est, du point de vue de la logique, le concept de «diaspora comorienne de France et d’ailleurs» est incorrecte: dès qu’on parle de «diaspora», on désigne une partie de la communauté nationale installée à l’étranger. Cela étant, c’est le mot «communauté» qu’il aurait fallu employer ici. C’est inadmissible.

4.- À un certain niveau de responsabilité étatique ou entrepreneuriale, on soigne son langage. Et, au lieu de dire «mettre tout le monde dans le même sac», on emploie une formule plus respectable et respectueuse comme «traiter tout le monde sur un pied d’égalité», «traiter tout le monde sur le même pied», «traiter tout le monde de manière égale», etc. C’est sale!

5.- Il a juré: «Pour ne plus me dérober devant mes responsabilités». Non, cancre! Non, paresseux! Tu aurais dû écrire: «Pour ne plus me dérober à mes responsabilités». C’est un scandale!

6.- Il a osé écrire «souvents». Oui, pour la première fois dans l’Histoire de l’humanité, un être humain écrit «souvents» avec «S» à la fin. «Souvent» est un adverbe. Or, que nous apprend l’édition de 1974 du Bled. Cette édition nous apprend ceci à la page 105: «L’adverbe. Règle générale. L’adverbe est toujours invariable». Ah? Et si les règles grammaticales sur les adverbes avaient changé? Consultons donc l’édition 2014 du Bled, à la page 102: «Les adverbes. Les adverbes sont des mots invariables». C’est gravissime! C’est dégoûtant!

7.- Quand il dit «tout reconstruire», envisage-t-il le rétablissement de la Constitution du 23 décembre 2001 et l’organisation de vraies élections en lieu et place de la non-élection endeuillée du dimanche 24 mars 2019? Qu’il le dise!

En tout état de cause, quand un dirigeant commet autant de fautes de français sur un texte de 134 mots, c’est que la situation est pourrie. Il y a une faute pour 19,14 mots. La honte devient nationale et mortelle.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Vendredi 26 avril 2019.


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One Comment

  • BK

    avril 26, 2019 at 4:52

    C’est un faux compte.
    L’imam du Fasad est si arrogant qu’il incapable d’admettre ses torts.
    Incapable de se repentir auprès de Dieu, comment imaginer qu’il daigne demander pardon à ses “sujets” ?

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