Assoumani Azali coupe la main d’un militaire et jubile

Assoumani Azali coupe la main d’un militaire et jubile

«Référendum» des machettes, du sang, du caca et du non-sens

Par ARM

     Le «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger», est arrivé à ses fins: faire couler le sang des Comoriens par son obsession maladive d’organiser un référendum anticonstitutionnel. Il est le pionnier d’un nouveau mode de référendum, le référendum des machettes, bombes lacrymogènes, bagarres de rue, caca, profanation des mosquées, boycott total, abstention totale et de la mort. Une main a été coupée, et c’est la main d’un militaire. Les Comoriens sont un peuple pacifique et n’auraient jamais coupé une main si le militaire n’avait pas commis un acte violent contre des citoyens fatigués par une dictature de village ayant à sa tête un fou maudit.

Il n’est pas question d’avoir la moindre pitié envers ce militaire tant qu’on ne dit pas aux Comoriens pourquoi il a été amputé de sa main, quand bien même on sait que ce qui lui arrive est regrettable. Cela fait bien longtemps que les forces de l’ordre aux Comores s’en prennent à des civils désarmés, et n’expriment jamais des regrets. En plus, chaque fois que le «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri leur demande de maltraiter les Comoriens, ils le font avec sadisme. Nous n’avons pas entendu les mots de pardon de la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé quand Ahmed Wadaane Mahamoud a été traîné sauvagement sur le bitume par des militaires barbares. Alors, pourquoi faudra-t-il verser des larmes de crocodiles sur ce militaire qui, s’il n’avait pas été agressif, n’aurait jamais subi les malheurs qui sont les siens aujourd’hui? Que chacun pleure donc les siens, et que les militaires brutaux et qui se conduisent comme des brutes comprennent qu’ils ne sont pas au-dessus de la colère du peuple.

Celui qui a amputé ce militaire de sa main n’est pas celui qui a fait usage de la machette, mais celui qui a provoqué un climat de haine et de guerre civile aux Comores, où, non seulement le peuple n’a pas voté, mais en plus la violence est partout. La «Ripoux-blique» de Mitsoudjé ne doit pas croire qu’elle peut continuer à agresser impunément des Comoriens sans recevoir des coups à titre de représailles. Les Comoriens sont à bout, surtout à un moment où les Comores entières et la communauté internationale ont appelé à l’arrêt d’un référendum de sang, pendant que la dictature de Mitsoudjé est restée dans les menaces, les injures et la force. Dès lors, la question qui se pose est: que va dire le «ventriote» Assoumani Azali Bonaheri au militaire qu’il a volontairement envoyé au malheur?

Les Comoriens n’ont pas voté même si Kiki annonce sans la moindre honte un taux de participation de 63%. Les Comoriens ont superbement ignoré les bureaux de vote et les urnes. Quelques résultats absolument loufoques interpellent les consciences aujourd’hui.

     Grande-Comore: Vouvouni 4: 32 votants sur 661 électeurs. Vouvouni 1: 12 votants sur 816. Dzoudjou-Mbadjini: 43 votants sur 350 inscrits. Bahani: 1 seul votant. Hassendjé et autres lieux: pas de vote. De nombreux villages n’ont même pas eu de bureaux de votes. À Ntsoudjini, «le vote» a eu lieu la nuit.

     Mohéli: Fomboni 2: 3 votants. Nioumachioi: 80 votants (un record national). Nioumachioi 2: 40 votants. Mdjimbia, le quartier de Baguiri, qui insultait et menaçait les Comoriens: 53 votants sur 802 inscrits, dont le non l’emporte à 25 voix. Wanani: 86 votants sur 480 inscrits, dont une majorité de 42 voix pour le non. Hoani: 43 oui contre 35 oui sur un total de 500 inscrits.

Anjouan: Dans le Nioumakélé, les bureaux de vote de Hamchako, Mnadzi Choumé, Gnamboimro, Sadrapoini et Nounga, étaient noyés dans le caca et étaient inaccessibles. En d’autres termes, le bambochard Assoumani Azali Boinaheri a inventé le référendum du caca. Il est donc un grand pionnier, le pionnier du référendum de la merde. C’est la plus grande invention du siècle. Le «peureux-sident» du caca invente le référendum du caca. Ce qui est extraordinaire, c’est que ses séides parlent de «premières tendances» comme s’il venait de se produire une élection alors que le nombre de votants n’atteint pas les 5.000 personnes sur toutes les îles. À Anjouan, les militaires ont «voté» à la place du peuple.

Bien évidemment, la «victoire» a déjà été proclamée à un score stalinien, mais il s’agit d’un fantasme sans queue, ni tête et qui n’aura jamais de suite favorable puisque cette «Constitution» n’aura jamais un début de mise en œuvre. La «Ripoux-blique» peut commencer à fanfaronner, mais c’est maintenant que la vraie violence va commencer. Depuis quand moins de 5.000 votants peuvent décider de l’avenir de tout un peuple? Le sang va couler, et en ce moment-là, il n’y aura qu’un seul responsable: le «saigneur saignant» Assoumani Azali Boinaheri, qui mourra en même temps que sa Constitution de caca, le bébé mort-né.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mardi 31 juillet 2018.