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Ali Soilihi est assassiné le 29 mai 1978. Il n’est pas oublié

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Ali Soilihi est assassiné le 29 mai 1978. Il n’est pas oublié

La Nouvelle Génération soilihiste s’est recueillie à Sarcelles

Par ARM

      Heureusement que la Nouvelle Génération soilihiste (NGS) existe. Elle, au moins, dans la mesure où elle est constituée de jeunes Comoriens qui n’ont pas connu l’homme Ali Soilihi de son vivant, mais ont reconnu la sincérité de son patriotisme et la grandeur de son œuvre, est dans le vrai quand elle parle du Père de la Révolution comorienne. Ce dimanche 28 mai 2017, la NGS s’est retrouvée à Sarcelles, en région parisienne, pour prier pour le salut de l’âme d’Ali Soilihi, chef d’une Révolution comorienne qui a duré du 3 août 1975 au 13 mai 1978, et qui a été assassiné froidement le 29 mai 1978 par ce Comorien dont on évite de prononcer le nom. Il est édifiant de noter que lors de cette célébration, les faux soilihistes avaient été priés de rester sagement chez eux car l’appropriation ignominieuse et l’exploitation éhontée de la mémoire d’Ali Soilihi énervent même des Comoriens qui ne se réclament pas de ce dernier, mais reconnaissent qu’il aimait sincèrement son pays et a fait ce qu’il avait cru être bon pour les Comores.

      D’ailleurs, dans les discours lumineux qui ont été prononcés après la lecture du Coran, les orateurs, des jeunes gens maîtrisant parfaitement le Coran, la langue arabe et l’art oratoire avec émerveillement et flamboyance, ont tous mis l’accent sur les aspects suivants: le patriotisme et le désintéressement d’Ali Soilihi, sa probité, son rejet de la corruption, la sincérité de son combat pour des Comores luttant contre le sous-développement, la justesse de son combat contre les pesanteurs sociologiques qui bloquaient le développement des Comores, son esprit de sacrifice pour les Comores, la valeur des réalisations qu’il a faites pour les Comores au cours d’une période très courte et très difficile… Les jeunes Comoriens regroupés au sein de la NGS sont conscients de la signification profonde que revêt l’héritage qu’ils portent sur leurs épaules, et font tout pour relever le défi.

Il restera à faire une observation. Comme nous le savons, le Président Saïd Mohamed Djohar (un conservateur) était le demi-frère du fougueux révolutionnaire Ali Soilihi. À titre posthume, il a publié ses Mémoires. Justement, dans ces derniers, il dit avoir cherché à faire la rencontre d’Ali Soilihi après son renversement. Or, sans l’avoir vu, sans chercher à savoir ce qui l’attendait, du jour au lendemain, il prend l’avion pour aller chez sa femme de Domoni, à Anjouan, où il apprit l’assassinat du Père de la Révolution comorienne, ne pouvant rentrer à la Grande-Comore qu’après l’enterrement de son jeune frère. De retour à la Grande-Comore, il se rendit à la maison familiale, où sa propre mère l’y chassa violemment pour complicité avec les assassins d’Ali Soilihi. La question que tout être humain normalement constitué doit se poser est: quelle est l’urgence qui pouvait pousser Saïd Mohamed Djohar à se rendre à Anjouan alors que son petit frère venait d’être renversé et se trouvait entre les mains des mercenaires?

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Dimanche 28 mai 2017.


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